Podemos dépose un projet de loi abrogeant les « fêtes taurines » telles que toro de la Vega et becerradas

16 septembre 2016 – Le groupe parlementaire Podemos a déposé une proposition de loi demandant le retrait de « fêtes taurines » telles que le toro de la Vega ou Medinaceli

Le groupe parlementaire Podemos a déposé une proposition de loi demandant l’abolition des combats de taureaux tels que le Toro de la Vega, le taureau Medinaceli, le taureau de Coria ou les festivités de Benavente. Il a également demandé l’abolition de spectacles taurins où les animaux sont âgés de moins de deux ans.

De plus, le groupe Unidos Podemos-En Comú Podem-En Marea au Sénat a déposé une motion exigeant le respect des règlements en vigueur.

Cette proposition reprend la demande de la plateforme La Torture No Es Cultura (LTNEC), de l’AVATMA (association des vétérinaires contre les corridas et autres maltraitances animales) et sur une pétition qui a réuni plus de 100 000 signatures. La proposition de loi contient un certain nombre d’initiatives visant à éliminer les spectacles basés sur des taureaux, qui génèrent un très fort rejet dans la société espagnole.

Suite ici : http ://www.elmundo.es/cultura/2016/09/16/57dbef76268e3e17568b45e4.html

Le Dalaï Lama, anticorrida bien sûr

Alors que le Dalaï Lama est en visite en France en cette mi-septembre 2016, il est bon de rappeler que le 15 août 2011, Muriel-Marland Militello, première députée à avoir déposé une Proposition de Loi pour l’abolition de la corrida, le rencontra afin de le remercier pour sa dénonciation sans faille de cette ignoble cruauté. Evidemment, les aficionados ne s’en vantent pas…

Madame Militello avait remis au Dalaï Lama une statue représentant un taureau blanc, en signe de son engagement continu pour la lutte contre toute forme de cruauté envers les animaux, et en particulier pour l’abolition de la corrida. Cette statue lui a été remise au nom des associations de protection animale et des 108 parlementaires abolitionnistes français.

Lors de sa visite à Toulouse, le Dalaï Lama a, par ce symbole, réaffirmé son engagement viscéral contre la tauromachie, « pratique cruelle » qu’il juge « en contradiction avec l’esprit d’équanimité qui est en train de se développer de nos jours dans les sociétés ».

Cette remise a eu lieu à l’issue d’une audience où Muriel Marland-Militello représentait le groupe d’amitié France-Tibet de l’Assemblée nationale lors de cette audience. Le Dalaï Lama a rappelé que la culture ne pouvait en aucun cas être un prétexte à la violence et à la cruauté.

En cette année où, sur la scène nationale, une obscure commission administrative cherche, de manière infamante pour la culture, à inscrire la tauromachie au patrimoine culturel immatériel, cette cérémonie a mis en lumière combien l’abolition de cette pratique d’un autre âge constitue un combat humaniste dont dépendent l’image et la crédibilité de la France dans le monde.

Ce taureau blanc, sculpté par la prestigieuse maison portugaise Vista Alegre, remis au Dalaï Lama par une parlementaire française, rappelle que la lutte contre la torture tauromachique unit, dans le monde entier, une majorité de plus en plus importante d’êtres humains.

Le bouddhisme est, par essence même, opposé à toute forme de maltraitance animale et donc anticorrida, comme le rappelle entre autres le moine-philosophe Matthieu Ricard, traducteur officiel du Dalaï Lama, dans son livre « Plaidoyer pour les animaux – Vers une bienveillance pour tous » et lors de ses nombreuses conférences.

Tous avec RENAUD et Rama YADE à Mont-de-Marsan !

Pour la première fois, deux personnalités de premier plan seront présentes à une grande manifestation anticorrida unitaire le 23 juillet à Mont-de-Marsan !  Voir sur le site du CRAC Europe. Vous découvrirez également leur message très fort !

Il s’agit du chanteur RENAUD et de l’ancienne ministre Rama YADE.

Tous deux sont membres du comité d’honneur de la FLAC.

Nous comptons sur vous pour être le plus nombreux possible à Mont-de-Marsan, haut lieu de la torture animale dans les arènes, afin de soutenir Rama YADE et RENAUD qui, une fois de plus, afficheront courageusement leurs convictions sur ce sujet éthique.

Un grand merci à eux !

Colloque sans précédent sur le bien être animal ! La FLAC était représentée.

Cet article est paru préalablement sur le site du CRAC Europe.

Le Colloque Animal Politique a été organisé le 2 juin 2016 par Lucille Peget à l’initiative de Laurence Abeille et Geneviève Gaillard, salle Victor Hugo, Assemblée nationale, Paris. Il s’inscrit dans le projet de plateforme commune aux associations de protection animale françaises lancé en janvier 2016 par les mêmes députées. La plateforme réunit actuellement 27 associations, qui ont déjà commencé à contribuer aux divers groupes de travail visant à élaborer un manifeste commun sur l’ensemble des sujets relatifs à la condition animale. Le but est de mettre les enjeux de la cause animale au coeur de la vie politique française, et en particulier de peser sur les prochaines élections présidentielles et législatives.

DSC07907p

Lors de sa prise de parole en ouverture du colloque, Laurence Abeille a souligné que rien ne pourrait se faire sans les actions menées par les associations sur leurs terrains respectifs et que la mobilisation serait un facteur crucial. Geneviève Gaillard a ajouté que c’était la première fois qu’un tel colloque se tenait et que la salle était pleine. Pour elle qui s’est engagée dans ce combat depuis vingt ans, c’est une grande satisfaction. Elle a posé la question : qu’est-ce qui bloque ? Son analyse est que nous en sommes tous responsables. Nous devons avancer de façon plus visible et plus lisible, en mettant – dans le cadre de la plateforme – les intérêts collectifs au-dessus des intérêts particuliers. Elle a insisté sur l’importance de la mobilisation.

DSC08021p

Une première table ronde a pour thème « Comment ce que nous savons des animaux doit nous mobiliser pour changer les politiques ». Elle réunit Pierre Jouventin (éthologue au CNRS), Martin Gibert (philosophe, spécialisé en psychologie morale, chargé de cours en éthique à l’Université de Montréal), Vincent Message (écrivain et maître de conférences en littérature à l’Université Paris 8 Saint-Denis) et Geneviève Gaillard (députée, présidente du groupe d’études Protection Animale à l’Assemblée nationale).

Pierre Jouventin a dressé un tableau de toutes les découvertes de l’éthologie, qui montrent que les humains sont des animaux parmi d’autres et que seul le degré de telle ou telle caractéristique diffère d’une espèce à une autre. Tous les animaux montrent qu’ils sont dotés de sensibilité à la douleur, d’intelligence, de raison, de conscience, de moyens de communiquer et de formes variées de culture. Il n’existe pas de séparation entre l’être humain et les autres animaux.
Martin Gibert a exposé les mécanismes qui font que la plupart des êtres humains disent avoir de l’empathie pour les animaux mais pourtant les tuent pour les manger. Il s’agit de ce que l’on appelle une dissonance cognitive. Lorsqu’un comportement n’est pas cohérent avec une pensée, il y a dissonance et il existe trois façons d’y réagir : (1) en changeant de comportement, (2) en changeant de pensée dissonante perçue comme plus acceptable et (3) en ajoutant une pensée consonante.

DSC07925p

Changer de comportement, dans le cas de la consommation d’animaux, signifie devenir végétarien ou végétalien. Changer de pensée dissonante peut prendre diverses formes : considérer que certains animaux sont « destinés » à être mangés, faire croire que l’animal est heureux d’être mangé (publicités), ne penser qu’au côté festif de la nourriture, multiplier les messages carnistes. Ajouter une pensée consonante, c’est se convaincre qu’il est « normal » d’exploiter, de tuer et de manger des animaux, que c’est « naturel », que cela porte une image positive ou jugée comme telle (virilité) ou qu’il s’agit de quelque chose de banal, sans importance.
Vincent Message a écrit plusieurs ouvrages, dont un roman où il imagine un monde dans lequel de nouveaux venus deviennent l’espèce dominante et font connaître aux humains le sort que ces derniers réservent aux autres animaux.
Geneviève Gaillard souligne que le droit est archaïque par rapport aux connaissances actuelles et que le nôtre est l’un des plus rétrogrades concernant les animaux. L’exode rural a bouleversé la vie des animaux de compagnie et en parallèle les sources de maltraitances. De très nombreuses études montrent la réalité de la sensibilité des animaux, leur intelligence, leurs émotions, etc. De nombreux marchés sont basés sur l’exploitation des animaux. Il est insupportable que des impératifs économiques utilitaires s’imposent par rapport à l’éthique.

Une deuxième table ronde porte sur la question « Comment les médias et les lanceurs d’alertes contribuent-ils à la mobilisation associative et citoyenne ? » et comment cette mobilisation peut gagner en efficacité. Les participants sont Audrey Garric (journaliste, chef adjointe du service Planète/Sciences pour le journal Le Monde), Audrey Jougla (journaliste et écrivain) et Hélène Thouy (avocate et co-fondatrice de l’association Animal Justice et Droit).

DSC07968p2

Audrey Garric déclare que le nombre de sujets consacrés à la condition animale dans son journal a explosé en quelques années. A titre d’exemple, il y en a eu trois en tout en 2006, alors que cela est devenu fréquent en 2016, avec régulièrement des unes et des pleines pages. La direction de la rédaction a pris conscience qu’il s’agit d’enjeux fondamentaux. Le point d’entrée a été la révélation de cas de maltraitances animales, avec une pression forte venant des réseaux sociaux. La solidité factuelle des cas révélés au public a crédibilisé les associations aux yeux des journalistes. Il y a de plus une pression des lecteurs eux-mêmes pour que le thème de la condition animale soit traité plus souvent.
Audrey Jougla est diplômée de Sciences Po. Elle a été journaliste puis philosophe, passionnée par l’éthique animale. Son livre « Profession : animal de laboratoire » est une enquête sur les pratiques de l’expérimentation animale, que ce soit dans les laboratoires pharmaceutiques ou les firmes et élevages qui en vivent. Elle en dénonce les horreurs, les incohérences et l’inutilité, questionnant les préjugés et décryptant les enjeux politiques.
Hélène Thouy définit ce qu’est un lanceur d’alerte : quelqu’un qui dénonce un fait illégitime ou illégal. Il y a une évolution pour protéger les lanceurs d’alerte au niveau européen ou au Conseil d’Etat. Elle cite des exemples de déni, comme par exemple Max Roustan, maire d’Alès, qui organise des corridas en disant ne pas aimer ça et réagit au scandale de l’abattoir de sa ville en disant « Je ne vais jamais à l’abattoir, je ne supporte pas la vue du sang ». Les images et les médias jouent un rôle fondamental d’information et de diffusion. Les parquets sont sensibles à la médiatisation, ils se mobilisent beaucoup plus rapidement si la pression médiatique est forte, sinon les procédures traînent. Or, les faits susceptibles d’être réprimés par des contraventions sont prescrits au bout d’un an. Un cas typique est la multiplication des actions anticorrida, qui montrent au grand public que la corrida ne fait pas consensus contrairement à ce que prétendent ses soutiens dans les milieux politiques. Hélène Thouy mentionne aussi le harcèlement judiciaire subi par certains leaders anticorrida, les arrêtés municipaux abusifs, les refus d’occupation du domaine public avec des stands et l’accumulation de procédures abusives. Elle fait les propositions suivantes :
– protection des lanceurs d’alerte, y compris les associations
– création de parquets spécialisés protection animale
– création de délais plus longs pour éviter des classements sans suite
– transparence des rapports de contrôle
– aggravation des sanctions et requalification des contraventions les plus graves en délits
– possibilité systématique pour les associations de se constituer partie civile
– retrait des questions relatives à la condition animale du ministère de l’Agriculture, création d’un ministère de la protection animale (comme c’est déjà le cas dans d’autres pays européens).

La troisième table ronde analyse la façon dont les connaissances actuelles influencent l’intégration de la condition animale dans le droit et l’enseignement, avec Florence Burgat (philosophe, co-rédactrice en chef de la Revue semestrielle de droit animalier) et Jean-Pierre Margénaud (professeur de droit privé et de sciences criminelles, directeur de la Revue semestrielle de droit animalier).

DSC07999p

Florence Burgat rappelle que le débat remonte à l’Antiquité, alors que le nombre d’animaux soumis à la violence des hommes était bien plus faible. Depuis, cette violence n’a fait que croître. Pourquoi n’y a t-il pas eu d’évolution positive ? Les principaux responsables sont les lobbies économiques qui vivent de l’exploitation – et donc de la maltraitance – animale. Elle dénonce une apologie dominante du carnivore.
Jean-Pierre Marguénaud remarque que la jurisprudence sur les affaires de maltraitance animale n’a jamais été aussi spectaculaire qu’aujourd’hui et pourtant, jamais autant d’animaux n’ont souffert. Il annonce le lancement en septembre 2016 du premier enseignement de droit animalier à l’Université de Limoges. Il fait une distinction entre l’idée et le droit. Il utilise pour cela une image : l’idée a pour but de chasser les nuages, le doit est ce qui permet de passer par dessus la montagne qui empêche l’idée de se réaliser. Il faut mobiliser la force publique pour faire passer l’idée. Les arguments pour chasser les nuages ne sont pas efficaces pour soulever les montagnes et c’est là qu’intervient le droit. L’enseignement de droit animalier est destiné aux politiques, aux magistrats, aux avocats, aux journalistes, aux vétérinaires. Il termine en soulignant qu’il existe de nombreuses décisions de la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) qui valent jurisprudence et pourraient être utilisées pour la cause animale. A titre d’exemple, un criminel condamné à mort en Roumanie a obtenu de la CEDH d’avoir un dernier repas végétarien en raison de ses convictions religieuses – ce qui vaut pour lui vaut aussi pour n’importe quel écolier français innocent de tout crime dès lors qu’il veut pouvoir manger végétarien à la cantine.

La quatrième table ronde porte sur comment construire un projet politique pour la condition animale et lancer la mobilisation, avec Melvin Josse (doctorant en sciences politiques à l’Université de Leicester, auteur de Militantisme politique et droits des animaux), Corine Pelluchon (professeur de philosophie, spécialisée en philosophie politique et éthique appliquée) et Laurence Abeille (députée, présidente du groupe d’études dur la biodiversité à l’Assemblée nationale).

DSC08014p

Melvin Josse évoque les mouvements politiques centrés sur la cause animale dans d’autres pays. Pour être efficaces, il faut mettre en cohérence les ressources financières, les ressources en légitimité et les ressources militantes. Selon lui, il faut politiser le noyau militant sur des objectifs à court terme, par opposition aux objectifs plus radicaux qui sont forcément à plus long terme. Il est important d’obtenir des victoires initiales et de mobiliser l’opinion avec des revendications initiales. Il pense que les points faibles en France sont le manque de politisation des militants (au sens politique animale) et le peu de synergies entre les différentes associations.
Corinne Pelluchon voit trois étapes dans la question animale. La première est l’éthique face à la capacité à souffrir. La deuxième est de réaliser que toutes les frontières sont discutables, aucune n’est naturelle. La troisième est la politisation, le passage de l’éthique à la justice, ce qu’elle nomme la zoopolitique et l’agentivité.
Laurence Abeille revient sur les aspects de radicalité et de compromis. Au niveau des décisions politiques, les avancées ne se font que pas après pas, sinon rien ne se passe. Il est crucial d’écouter tout le monde et que tout le monde s’écoute. Le projet de plateforme commune doit être lisible, audible et fort. Elle appelle les autres associations présentes dans la salle à rejoindre les 27 qui ont commencé à travailler ensemble et à participer à l’élaboration du manifeste commun qui sera rendu public à l’automne 2016, afin de peser le plus possible sur les élections qui suivront, à commencer par la présidentielle et les législatives de 2017.

De courtes vidéos de présentation de la plupart des associations initialement impliquées ont été projetées entre les différentes parties du colloque. Chaque table ronde était accompagnée de débats avec le public. L’ensemble du colloque a été filmé et sera prochainement accessible sur un site dédié.

Roger Lahana, vice-président du CRAC Europe

Conférence du Professeur Hubert MONTAGNER. L’horreur imposée à l’enfance !

Le 20 juin 2015 restera gravé dans l’esprit de celles et ceux qui assistèrent à la conférence donnée par le Professeur Hubert MONTAGNER à Béziers qui avait pour thème :  « Corrida et protection de l’enfance ». Nous précisons que la FLAC était à l’initiative de cet événement.

Les raisons sont multiples : d’abord, la qualité des interventions du Professeur Hubert MONTAGNER et de celles du psychologue clinicien Joël LEQUESNE qui était à ses côtés. Ce dernier représentant le très actif PROTEC. Entre autres, le Professeur Hubert MONTAGNER s’insurgeait contre le fait que l’on puisse oser appeler « écoles » des lieux où l’on apprend à des enfants l’art de torturer cruellement à mort de jeunes animaux. Ce qui revient à dire qu’on leur inculque le goût du sang, de la mort et de la souffrance. Ceci étant complètement à l’opposé des valeurs de respect du vivant et d’amour de la vie qui sont l’essence même de ce que l’on enseigne aux enfants dans les écoles de la République. Le lendemain, dans le Midi Libre, on pouvait y lire que le professeur demandait à la mairie de Béziers de mettre un terme à son financement de l’école taurine et de verser ces fonds à des associations de protection des enfants. Cette idée très pertinente étant évidemment applicable à toutes les villes possédant ces sinistres écoles…

La présence d’une délégation du Mouvement des Jeunes Socialiste de l’Hérault (symboliquement, c’est important !) fut très appréciée. Leur intervention ne laissa planer aucun doute sur leur viscérale opposition à la corrida. Bien évidemment, nous resterons en contact.

Juste avant la conférence/débat, une petite mise en scène fut réalisée à l’intention du Professeur Hubert MONTAGNER. La petite agathoise de 4 ans Philaé, qui connut son heure de gloire à l’occasion de l’extraordinaire aventure du robot portant le même nom  offrit au professeur un livre de l’Agence Spatiale Européenne. En effet, cette prestigieuse agence, à l’occasion de cette conférence, n’avait pas hésité à nous adresser un très beau livre destiné au professeur. Et comme par hasard, nous apprenions que la veille, le robot Philaé s’était réveillé sur la comète Tchouri. Serait-ce un signe du ciel ?

Un grand merci à l’Agence Spatiale Européenne et aux parents de Philaé !

Après cette mise en scène touchante, arriva le moment tant redouté de la projection sur écran géant de documents filmés… Nous passions de manière particulièrement manichéenne de l’innocence d’une enfant à l’horreur de la corrida… 

Heureusement, avant toutes ces horreurs, un formidable message/vidéo du Député européen Pascal DURAND d’EELV, enregistré tout spécialement pour cet événement, nous avait particulièrement réjouis. Nous précisons que ce message/vidéo a été twitté par la Secrétaire nationale d’EELV Emmanuelle Cosse, les Députés européens d’EELV et la Philosophe Corine PELLUCHON, membre du comité d’honneur de la FLAC.

Incontestablement, le moment le plus douloureux fut la diffusion d’une vidéo où l’on pouvait voir un enfant torero mettre à mort à l’arme blanche une pauvre petite génisse qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait… Aux premiers rangs, des personnes étaient en larmes et certains quittèrent la salle…

QUE L’ON MONTRE UN JOUR A LA TÉLÉVISION A UNE HEURE DE GRANDE ÉCOUTE CE QUI SE PASSE DANS LES ÉCOLES TAURINES BIEN A L’ABRI DES REGARDS…

Et comme le dit si bien le Professeur Hubert MONTAGNER, on ose appeler cela des « écoles » !

Nous regrettons néanmoins que cette conférence placée sous le signe du débat et de l’échange argumenté n’ait pas reçue la visite de taurins, simples aficionados ou responsables d’écoles taurines, pourtant invités en bonne et due forme par la FLAC… 180 au total ! Le thème les mettrait-il mal à l’aise au point que le débat contradictoire soit une épreuve insurmontable. Seul, le directeur de l’école taurine de Béziers et conseiller municipal Didier BRESSON appela le président de la FLAC. Pour cause de déplacement en Espagne, il ne pourrait être présent à la conférence. S’en suivit un petit débat au téléphone très instructif et parfois surréaliste… Le directeur de l’école taurine eut au moins l’honnêteté de me permettre de dire lors des débats qu’effectivement, arrivé à un certain stade, les enfants toreros s’entrainaient sur de la matière vivante… Cette phrase sidérante résonne encore dans mon esprit :  « Monsieur Hély, comme dans n’importe quel sport, il faut bien qu’à un moment donné, les enfants soient mis en situation réelle ! ». Comme si l’on pouvait comparer le sport avec des actes d’une extrême cruauté sur des animaux. Nous vous laissons juges…

Pour en revenir à cette absence de taurins dans la salle, eux qui ont constamment le mot « courage » et « bravoure » à la bouche, quand il s’agit de venir se confronter à nous dans une conférence donné par un grand scientifique, il n’y a plus personne…