La FLAC fédère des associations généralistes de protection animale ainsi que des associations qui luttent spécifiquement contre la violence des arènes.

Ces associations doivent disposer de la personnalité morale, partager les buts de la FLAC et verser une cotisation définie par le règlement intérieur pour pouvoir être agréées par le conseil d’administration.

La FLAC s’appuie sur les compétences de ses membres pour mener à bien les projets ambitieux de rassemblements, de lutte contre la violence dans les arènes, privilégiant, pour plus de réactivité et d’efficacité le travail en commissions et la définition de campagnes d’actions.

Les commissions

Leur rôle est de développer des compétences et de proposer des actions à la fédération. Ces commissions sont constituées par des membres de notre fédération, ou par des membres extérieurs compétents.

  1. Communication
    Cette commission a pour objet de développer la communication de la fédération auprès des médias et partenaires, de développer le manifeste de la FLAC et recueillir l’adhésion d’un maximum de personnalités.
  2. Politique
    Le but est d’organiser le lobbying politique afin d’informer nos élus (députés, sénateurs, maires…) de la violence des corridas et la souffrance qu’elle génère., notamment chez les enfants. Nous intervenons aussi auprès du ministère de la Culture afin de retirer la tauromachie de la liste d’inventaire du Patrimoine immatériel de la France.
  3. Enfance
    Son but est la fermeture des écoles taurines qui apprennent aux enfants les méthodes sophistiquées pour manipuler, épuiser, torturer et tuer un animal. Ces écoles se situent aux antipodes des recommandations de l’Education nationale de respect de la vie sous toutes ses formes. Elle demande aussi l’interdiction de l’entrée des arènes aux enfants de moins de 16 ans, mesure applicable rapidement en attente de l’éradication totale de la violence générée par les corridas.
  4. Informations
    Elle crée et distribue des bulletins d’informations, des tracts… Elle organise des colloques, des conférences et participe à des salons, congrès… Elle apporte aide et soutien national aux associations membres désirant organiser des rassemblements et manifestations. Elle organise des actions visant l’arrêt de la violence taurine. Elle agit auprès des mairies afin qu’elle se déclarent « villes anticorrida et amies des animaux ».
  5. International
    En collaboration avec le réseau abolitionniste mondial dont la FLAC fait partie, elle participe aux actions et rassemblements internationaux. Elle interpelle les députés européens à ce sujet.
    Elle veille à ce que la tauromachie ne soit pas inscrite au patrimoine de l’UNESCO.
  6. Société civile
    Elle apporte de l’aide et un soutien national aux associations membres désirant organiser des rassemblements et des manifestations. Elle organise et participe aux actions visant l’arrêt de la violence taurine.
  7. Sport
    Elle promeut les valeurs (accomplissement de soi, goût de l’effort, fair-play, respect de l’adversaire, appartenance à un groupe, dépassement…) à l’opposé des manipulations mentales de la tauromachie par des évènements sportifs dont le but est de sensibiliser le grand public aux méfaits de la corrida.
  8. Finances
    Elle vérifie les financements des activités taurines (corridas, peñas, etc..) dans les grandes villes et dans les bourgades et montre que les déficits sont chroniques et inadmissibles. Elle dénonce les subventions publiques attribuées à ces spectacles violents et intervient auprès des sponsors et financeurs de ces activités pour prouver la nocivité de s’associer à des pratiques aussi controversées.
  9. Juridique
    Elle intervient au niveau juridique pour obtenir des avancées significatives de la lutte contre la violence tauromachique. L’analyse des procès depuis 1997 montre que toutes les actions juridiques se sont soldées par des échecs, et ont généré une jurisprudence pléthorique en faveur des taurins, ce qui oblige à réétudier sérieusement notre approche et redéfinir plus largement nos actions :

    • dénoncer les interprétations abusives des magistrats. La notion de localité ayant été transformée en zone démographique.
    • repositionner notre action sur le plan strictement pénal en dénonçant le caractère anticonstitutionnel de l’article 521-1
    • participer à la création d’un groupe de juristes dont l’objectif est de revoir les angles d’attaques juridiques pour contrer la jurisprudence pléthorique générée par les différents procès perdus.