Une conseillère municipale de Pérols s’indigne publiquement sur le retour des corridas dans sa ville !

Destinataire du communiqué de la FLAC reproduit plus bas ainsi que tout le conseil municipal de Pérols, Muriel Poujol, elle-même conseillère municipale et très sensible à la souffrance animale, a contacté la FLAC afin d’exposer son ressenti.

Âgée de 20 ans, Muriel Poujol, entrainée par sa famille, assiste pour la première fois à une corrida à Palavas. Celle-ci s’avère être un vrai massacre. Avec d’autres personnes, en état de choc, elle quitte les gradins très vite. Et bien évidemment, les premières images du document filmé font rejaillir en elle des souvenirs douloureux… La conseillère ne comprend pas pourquoi le maire de Pérols réintroduit cette pratique cruelle qui choque beaucoup de citoyens de la petite bourgade où il fait si bon vivre ? Résultat : Pérols est divisée et le climat se tend… Ajouté à cela, souligne-t-elle, le maire de Pérols, très sensible aux artistes, prend le risque de les éloigner…

Sans aucune concertation avec les habitants de Pérols, Muriel Poujol ne comprend pas et le fait savoir ! Dans cette démarche, elle estime très judicieux d’avoir adressé ce petit film à tout le conseil municipal dans le but d’apporter un autre éclairage sur la corrida.

Bravo à cette courageuse conseillère municipale !

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COMMUNIQUE DE LA FLAC

Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux de Pérols,

Sachant que Monsieur Jean-Pierre Rico, maire de Pérols, à l’occasion du dernier conseil municipal le 11 avril, a mis à votre disposition le livre de Francis Wolff, “50 raisons de défendre la corrida”, la  FLAC, à son tour, porte à votre connaissance le court-métrage, “Juste pour le plaisir”, afin de dévoiler l’autre réalité de la corrida soigneusement dissimulée. https ://flac-anticorrida.org/juste-pour-le-plaisir-nouvelle-version-remasterisee/

Ainsi, vous pourrez juger la corrida avec plus d’objectivité. Nous mettons en copie un certain nombre de journalistes.

Veuillez croire, Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux, à l’expression de toute notre considération,

Thierry Hély
Président de la FLAC
https ://flac-anticorrida.org/

Non, la corrida n’est pas au PCI, “La Provence” met fin à ce mensonge !

COMMUNIQUE DE LA FLAC ET DE LA SPA – 12 avril 2023

A l’attention de la rédaction de La Provence/Arles.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

La FLAC et la SPA (membre de la FLAC) souhaitent expressément apporter la mise au point suivante.

La Provence a publié dans son édition d’Arles du 9 avril un article intitulé « La culture taurine honorée », consacré à André Viard et son association l’Observatoire national des cultures taurines. Il est écrit dans cet article « Le touche à tout, à la fois journaliste et écrivain, a rappelé la victoire de 2011 de l’Observatoire, qui a permis d’obtenir l’inscription de la tauromachie au patrimoine culturel immatériel français. » Or, cette inscription à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France a été considérée par la justice administrative en 2015 comme abrogée (décision du 1er juin 2015 de la CAA de Paris).

Le ministère de la Culture n’a jamais cherché à contester cette décision de quelque manière que ce soit. Et on peut aisément vérifier sur le site du ministère de la Culture que la corrida ne fait plus partie de cet inventaire. Il y a en bas de la page « https ://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Le-Patrimoine-culturel-immateriel/L-inventaire-national-du-Patrimoine-culturel-immateriel » un lien (https ://www.culture.gouv.fr/Media/Medias-creation-rapide/Liste-a-jour-des-elements-de-l-Inventaire-national-du-PCI_20220208.pdf) intitulé “Liste à jour des éléments de l’Inventaire national du PCI” (au 08/02/2022). Il permet de télécharger un document intitulé “Liste exhaustive des éléments inclus à l’Inventaire national du Patrimoine culturel immatériel en France depuis 2008“. Il est bien précisé que cette liste est “à jour” et “exhaustive”, donc l’absence de la corrida n’est pas une simple distraction de la part du ministère.

Nous rappelons que La Provence avait bien relayé la désinscription de la corrida du PCI. https ://www.laprovence.com/article/societe/4054458/la-corrida-definitivement-radiee-du-patrimoine-immateriel-de-la-france.html

Nous comptons sur La Provence pour publier cette rectification factuelle, en vue d’honorer l’objectivité.

En vous remerciant à l’avance, Mesdames et Messieurs les journalistes, veuillez recevoir l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Communiqué signé par Thierry Hély, président de la FLAC, et Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA.

Réaction de La Provence le lendemain, avec une brève qui ne mentionne pas qu’elle est là à la demande de la FLAC et de la SPA, mais qui rétablit la vérité.

 

La ville allemande jumelée à Istres condamne “à l’extrême” les corridas qui s’y tiennent

Le 31 janvier dernier, la FLAC, par la voix de son président Thierry Hély, a écrit à la mairie de la ville allemande de Radolfzell am Bodensee, qui est jumelée à Istres. Rappelons que cette dernière a pour maire le président de l’UVTF.

Voici le texte du courrier envoyé (traduit ici en français) :

Cher maire de Radolfzell am Bodensee,

Nous souhaitons transmettre le message ci-dessous à la mairie de la ville d’Istres, dans le sud de la France, avec laquelle la ville de Radolfzell sur le lac de Constance entretient un jumelage.

Nous aimerions savoir si le service culturel de la ville de Radolfzell sait exactement ce qui se passe dans les arènes d’Istres lors des corridas.

En 2002, nous avions attiré l’attention de la ville bavaroise d’Eggenfelden, qui est jumelée avec la ville méridionale de Carcassonne. Vingt-et-un ans plus tard, la souffrance des animaux est de plus en plus remarquée par nous les humains, notamment en Allemagne.

Pour cette raison, nous aimerions également savoir ce que vous suggèrent les images de la vidéo jointe (qui a été transmise à la Mairie d’Istres à l’époque).

Merci par avance pour vos commentaires.

Cordialement,

Thierry Hély, président de la FLAC

La réponse du maire de Radolfzell nous est parvenue le 4 mars 2023 :

Cher Monsieur Hély,

Merci beaucoup pour votre lettre et vos commentaires critiques.

Je voudrais vous assurer que nous condamnons à l’extrême toute forme de corrida – mais nous n’avons aucune influence sur les actions des habitants de notre ville partenaire d’Istres.

Cordialement,

Simon Gröger, Maire

Voilà qui est sans équivoque quant à ce que la municipalité de cette commune allemande pense des corridas qui se tiennent à Istres et ailleurs.

La vidéo  adressée à Radolfzell an Bondensee  : https ://www.dailymotion.com/video/xs7qp1  Il faut savoir que cette démarche sera effectuée auprès de toutes les villes étrangères jumelées aux villes françaises qui pratiquent la corrida ! Cette démarche est baptisée “Opération villes jumelées”  !

Merci aux traducteurs !

 

Pérols, près de Montpellier, renoue avec la corrida. La FLAC va agir

COMMUNIQUE DE LA FLAC

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Il y a quelques semaines, Jean-Pierre Costa, animateur dans plusieurs associations locales et de l’Hérault, informe la FLAC que son maire, Jean-Pierre Rico, envisage, sans consultation, d’organiser au mois de juillet prochain des novilladas avec mise à mort dans ses petites arènes. Alors que plusieurs villes avoisinantes ont cessé les corridas pour des raisons financières.

Maintenant que ce projet est confirmé par la presse, notre Fédération va entreprendre une vaste campagne d’information auprès des péroliens qui sont loin d’imaginer l’ampleur de la cruauté de cette pratique.

Trois démarches seront privilégiées : distribution de tracts explicites à Pérols, projection/débat dans une sallle avec diffusion d’un film anticorrida et sensibilisation de Flörsheim am Main, ville jumelée à Pérols. Comme ce fut le cas en 2002 avec la ville allemande Eggenfelden, jumelée avec la ville taurine, Carcassonne.

Merci,

Thierry Hély
Président de la FLAC

Bouvine : les associations anticorrida réagissent

Les organisations anticorrida réaffirment qu’elles ne sont opposées qu’aux formes cruelles de tauromachie (corridas espagnoles et portugaises). Elles en demandent le remplacement par des courses camarguaises, landaises ou des spectacles de recortadores.

Dans le cadre d’un rassemblement en réaction à une tribune initiée par le Parti animaliste pour une «Réforme de la Bouvine», les organisations anticorrida rappellent qu’elles ont pour cible la cruauté et la souffrance gratuite des taureaux et des chevaux, et non les pratiques culturelles et traditionnelles.

Elles font parfaitement la distinction entre les corridas espagnoles ou portugaises, qui infligent volontairement aux taureaux des blessures puis la mort, et les courses landaises et camarguaises ou encore les spectacles de recortadores, dont le but n’est, ni de tuer, ni de blesser les bovins.

Les associations souhaitent que les traditions taurines évoluent pour tenir compte de l’avancée des connaissances sur la sensibilité des animaux et de l’évolution du regard de la société sur l’animal. Cette évolution passe par l’abolition des corridas et leur remplacement par les courses camarguaises, les courses landaises ou les spectacles de recortadores, avec anesthésie obligatoire et systématique lors des gestes douloureux nécessaires à ce mode d’élevage extensif des taureaux.

Remplacer la totalité des corridas par des spectacles taurins plus éthiques et respectueux des taureaux, c’est aussi entendre la volonté de l’immense majorité des Français : 81 % sont opposés aux corridas et 76 % sont favorables à leur remplacement par des courses camarguaises ou landaises (Sondage IFOP pour l’Alliance Anticorrida – 2021).