Laurence Parisot signe le manifeste de la FLAC

Laurence Parisot est une dirigeante d’entreprise française. Elle est actuellement présidente de la banque Citi France et Vice-Présidente de la LFDA ((la Fondation Droit Animal Ethique et Sciences).

Successivement PDG de l’IFOP (1990-2007) puis présidente du MEDEF (2005-2013) dont elle est toujours présidente d’honneur, elle est fortement engagée dans la cause animale. En 2017, elle demande publiquement au ministre de la transition écologique et solidaire de mettre fin à la chasse à courre. En 2018, au cours d’un débat à la Sorbonne, elle assimile l’exploitation animale et en particulier l’élevage à de l’esclavagisme. Elle se dit ne pas être totalement végane, mais le devenir tous les jours un peu plus et se demande si l’humanité ne devrait pas aller vers une nourriture purement végane. Elle salue l’association L214 qui a fait connaître la réalité du traitement infligé aux animaux dans des laboratoires et des abattoirs en France et souhaite que les entreprises agroalimentaires fassent évoluer leurs modes de production, qu’elle juge aujourd’hui inacceptables. Elle a présenté une conférence plénière lors du Colloque international sur les violences faites aux enfants organisé par la députée Samantha Cazebonne, avec l’aide active de la FLAC et de No Corrida, en octobre 2019 à l’Assemblée nationale.

A la réception du manifeste de la FLAC, elle a répondu aussitôt par SMS « Oui, je signe sans aucune réserve ! ». Puis par mail : « Je vous donne mon accord express ».

Nous remercions chaleureusement Laurence Parisot pour son soutien enthousiaste et, plus largement, pour son action sans relâche en faveur de la cause animale.

 

Interdiction d’accès aux corridas pour les mineurs débattue le 8/10/20 à l’Assemblée en amendement à la proposition de loi de Cédric Villani

La PPL de Samantha Cazebonne demandant l’interdiction d’accès aux corridas pour les mineurs sera débattue à l’Assemblée nationale sous forme d’amendement à la proposition de loi sur la maltraitance des animaux que Cédric Villani présentera le 8 octobre 2020 dans l’hémicycle.

Cette PPL était initialement prévue pour faire partie d’un ensemble de mesures visant à améliorer la protection de l’enfance contre toutes les formes de violence, tel que cela avait été présenté lors d’un colloque international organisé sous l’égide de Samantha Cazebonne à l’Assemblée le 17 octobre 2019. Ces mesures auraient dû être portées à l’ordre du jour des débats au printemps 2020, mais la crise sanitaire a considérablement bouleversé l’agenda des débats sur les multiples projets envisagés dans tous les domaines législatifs.

Aussi, Samantha Cazebonne a préféré ne pas attendre plus longtemps devant l’opportunité de soumettre ses mesures au débat dès le 8 octobre, en complément du texte qui sera présenté le 8 octobre par le groupe parlementaire Écologie Démocratie Solidarité (EDS) de Cédric Villani et Matthieu Orphelin.

EDS fait partie des soutiens politiques du référendum pour les animaux lancé par Hugo Clément le 2 juillet 2020 sous la forme d’un RIP (référendum d’initiative partagée). Ce référendum est également soutenu par une large partie des associations de protection animale françaises, ainsi qu’un certain nombre de personnalités telles que Nicolas Hulot, Yann Arthus-Bertrand ou Anne Hidalgo.

En ce moment historique, nous appelons tous les députés qui souhaitent renforcer la protection de l’enfance contre les violences des corridas d’être présents le 8 octobre à l’Assemblée afin de soutenir par leurs votes l’amendement de Samantha Cazebonne en faveur des mineurs.

Les rentiers de la barbarie des arènes

Alors que la quasi-intégralité des séances de torture espagnoles ont été annulées cette année en raison de la situation sanitaire que nous connaissons depuis plusieurs mois (les médias parlant d’année blanche pour la corrida ibérique), il était trop difficile pour le petit monde de la torturomachie français de donner la priorité à l’intérêt général, à savoir la préservation de la santé de la population.

Non, le besoin d’effusion d’hémoglobine et d’acharnement à l’arme blanche sur un herbivore était plus fort que tout.

Plusieurs arènes ont donc ouvert leurs portes à un public s’asseyant ouvertement sur toutes les préconisations et mesures de sécurité sanitaire, élus en tête, tels Robert Ménard à Béziers ou Patrick de Carolis à Arles.

Et puisque l’on évoque ces deux villes, des éléments et déclarations à caractère financier apparus avant ou après la tenue des spectacles sanglants interpellent.

Explications.

Béziers : la grosse ficelle de la corrida caritative

On pensait qu’il était usé jusqu’à la corde, mais apparemment non. Le stratagème de faire passer la torture d’un bovin pour une œuvre de bienfaisance est encore d’actualité à Béziers. L’argent généré par la tenue d’une corrida lors du week-end du 15 août dernier a été, selon les organisateurs, reversé à l’hôpital de la commune. Un hôpital pas du tout regardant sur l’origine et l’éthique des fonds qui lui sont versés, contrairement à d’autres organisations (Restaurants du cœur, Fondation Abbé Pierre, etc.) qui, par le passé, ont refusé de servir de caution morale à la tenue de sévices graves et actes de cruauté. Malheureusement, il ne s’agit pas d’une première pour cet établissement.

Au-delà de l’aspect moral, deux questions se posent d’un point de vue financier.

  • La première est de savoir si les fonds versés à l’hôpital compenseront les dépenses de santé supplémentaires que la tenue de cette corrida aura générées. Selon plusieurs témoignages, les règles de sécurité élémentaires prescrites depuis le début de cette pandémie (port du masque, distanciation sociale) ont été allègrement ignorées par nombre de spectateurs. Ceux-ci ont, de ce fait, toutes les chances d’avoir été des porteurs et diffuseurs en puissance du coronavirus dans les semaines qui ont suivi, assurant ainsi à l’hôpital de Béziers l’arrivée de nouveaux cas à traiter.
  • La seconde est on ne peut plus triviale : comment la tenue d’une corrida à laquelle a été imposée des restrictions au niveau du nombre de spectateurs potentiels, a-t-elle pu générer des bénéfices (le milieu taurin biterrois avançant la somme de 300 000 euros) alors que depuis des années ces spectacles sanglants sont à l’origine de déficits abyssaux pour l’organisateur local ?

Comme nous l’avons maintes fois souligné, la société de Robert Margé, en charge de l’organisation des corridas biterroises, est un modèle de catastrophe financière, l’amenant à des tentatives de fraude à la TVA à hauteur de 800 000 € pour renflouer ses caisses. Initiatives mises en échec par l’administration fiscale, ce qui a débouché sur un placement en procédure de sauvegarde de ladite société. Depuis, Robert Margé prend soin, à l’image de Simon Casas à Nîmes, de ne plus déposer ses comptes au greffe du tribunal de commerce. Les créanciers de la société du plateau du Valras ont un sacré souci à se faire.

Arles : la méthode Coué

À Arles, trois séances sanguinolentes furent proposées par la société de Jean-Baptiste Jalabert. Ce dernier reconnut après coup que le public n’avait pas été au rendez-vous, avec seulement 11 000 entrées pour l’ensemble du week-end. Mais il précise dans le même temps que l’essentiel est que les aficionados aient pu se retrouver, et que les comptes seront justes mais à l’équilibre.

Diantre ! Avec une moyenne de spectateurs de l’ordre de 3 500 entrées par séance de sévices graves, Jean-Baptiste Jalabert est capable de terminer avec un résultat équilibré. Quel dommage qu’il n’ait pu par le passé mettre ses qualités de gestionnaire exceptionnel au service de la société de son père, la SAS Jalabert Frères qui, malgré une moyenne de fréquentation plus élevée, de cadeaux financiers conséquents de la part des collectivités territoriales (80 000 € à 90 000 € de subventions certaines années) et le détournement de TVA à hauteur de près d’un demi-million d’euros, a eu pour seule alternative économique la liquidation judiciaire.

Grands incompétents ou fraudeurs récidivistes ?

Selon leurs organisateurs, nous avons donc été en présence de corridas au public plus que restreint mais qui ont pu pour autant générer des bénéfices ou être à l’équilibre d’un point de vue financier. Comment expliquer dès lors toutes ces années où Robert Margé à Béziers et Luc Jalabert à Arles enchaînaient déficit sur déficit ?

Principalement de trois manières :

  • soit ces individus étaient des dirigeants d’entreprise dotés d’une incompétence exemplaire ;
  • soit une grande partie de leurs recettes n’étaient pas déclarées ;
  • soit les organisateurs actuels sont des menteurs en puissance.

L’arbre qui cache la forêt

Il est cependant un élément qui mettra tous les businessmen de la torture tauromachique, anciens comme nouveaux, d’accord : peu importe que la corrida ne rapporte rien, elle permet en parallèle de tremper les mains dans le pot allègrement rempli de la Politique agricole commune européenne.

On retrouve ainsi les mêmes acteurs à la tête d’élevages où l’argent public (la PAC est financée par les états membres, donc par les impôts des citoyens de ces états) coule à flot.

À titre d’exemple et pour bien se rendre compte, Robert Margé a bénéficié en 2019 de 272 878 € de subventions pour son seul domaine basé à Vendres, dans l’Hérault.

De la même manière, Jean-Baptiste Jalabert s’est vu octroyer 143 607 € par l’entremise du Mas de la Chassagne familial. Tout ce petit monde possède bien entendu des participations dans d’autres élevages, ce qui lui permet de rentabiliser au maximum cette manne financière.

« Si vous n’aimez pas la corrida, ne vous y rendez pas, mais n’empêchez pas ceux qui aiment de s’y rendre. » Voilà le sempiternel commentaire que nous entendons à chaque fois que nous dénonçons cette barbarie.

Commentaire auquel nous répondons aujourd’hui : « À l’image des trois quarts des Français, nous n’aimons pas la corrida, nous ne nous y rendons pas, et nous aimerions que nos impôts ne servent pas à enrichir ses organisateurs. »

David Joly
Trésorier FLAC et No Corrida

Typhanie Degois signe le manifeste de la FLAC

Députée LREM de Savoie, Typhanie Degois est diplômée en droit des affaires internationales et juriste en droit privé. Membre de la première heure du mouvement En Marche dès 2015, elle est élue députée en 2017 à l’âge de 24 ans, ce qui fait d’elle la plus jeune parlementaire de ce parti et la deuxième plus jeune de l’Assemblée nationale.

Très impliquée dans différentes commissions de l’Assemblée à connotation juridique, elle est également membre du groupe d’études sur la condition animale.

En recevant notre manifeste, elle nous a répondu : « Je soutiens votre Manifeste demandant l’interdiction de la corrida aux enfants de moins de 16 ans. La corrida méconnaît l’Histoire et les valeurs de notre pays. En vous remerciant de tout le travail que vous accomplissez ».

Nous sommes très sensibles à son soutien pour notre cause, matérialisé une fois de plus par sa signature à notre manifeste.

La députée Alexandra Valetta-Ardisson signe le manifeste de la FLAC

Alexandra Valetta-Ardisson, née le 7 juin 1976 à Cannes, est une femme politique française, membre de La République en marche (LREM). Elle est élue députée dans la 4e circonscription des Alpes-Maritimes le 21 juin 2017.

Contactée par Thierry Hély, président de la FLAC, elle a aussitôt accepté de signer le manifeste de notre fédération demandant l’interdiction d’accès aux corridas pour les mineurs, dans l’attente de l’abolition définitive de ces spectacles d’un autre âge.

Alexandra Valetta-Ardisson débute son engagement politique au sein du parti Les Républicains en étant l’assistante parlementaire de la députée Michèle Tabarot pendant quatre ans, puis en étant élue conseillère municipale de Grasse sur la liste de Jérôme Viaud de 2014 à 2017. En 2016, elle quitte Les Républicains pour rejoindre En marche. Elle démissionne du Conseil municipal de Grasse en mars 2017.

Candidate La République en marche pour les élections législatives, elle est élue députée dans la 4e circonscription des Alpes-Maritimes le 18 juin 20172.

Nous la remercions très sincèrement pour son engagement à nos côtés.