Renaud reçoit dans sa loge la FLAC et un conseiller municipal de Béziers !

Notre Fédération a connu un grand moment d’émotion ce 11 novembre 2023 dans la loge du chanteur Renaud. C’était après son concert donné au Zinga Zanga à Béziers.

D’abord, son concert : Succès total dans une salle comble ! La charge émotionnelle était au rendez-vous. Une réunion de famille, en quelque sorte, où chacun retrouvait un peu de son vécu à travers ses chansons. Renaud, fidèle à ses convictions, n’hésita pas à exprimer à deux reprises (au début et à la fin du concert) son opposition à la corrida. Cela ne manquait pas de panache !

Dans sa loge, nous vous relatons en substance ce que nous lui avons dit : “Avant tout, cher Renaud, nous tenons à te remercier pour ta lutte courageuse à nos côtés depuis si longtemps. C’est la raison pour laquelle nous avons le plaisir de t’offrir ce cadeau. Ce sont eux qui te remercient, eux qui ne peuvent exprimer leur souffrance, eux qui ne peuvent s’enfuir pour échapper à leurs bourreaux devant une foule sans pitié, et eux, ces êtres innocents, qui n’ont rien demandé à personne.

Et juste après ces mots, nous avons déroulé ce visuel représentant des taureaux magnifiques. Renaud était loin de s’attendre à cela. Incontestablement, il était touché ! Il n’y avait qu’à voir son regard…

Ensuite, le président de la FLAC présentait le conseiller municipal de Béziers, Thierry Antoine, en précisant que lui aussi, à la mairie de Béziers, était le seul à s’opposer aux corridas sanglantes.

Nous avons eu aussi le plaisir d’obtenir la signature anticorrida de Cerise, la compagne de Renaud.

Merci, Renaud, nous sommes très fiers de te compter parmi les membres de notre Comité d’Honneur.

Et encore merci pour eux !

Thierry Hely
Président de la FLAC
www.flac-anticorrida.org

Didier Decoin, président de l’Académie Goncourt, est signataire du manifeste de la FLAC

A l’occasion de la remise du prix Goncourt 2023, nous sommes heureux de rappeler que le président de l’Académie Goncourt, Didier Decoin, a signé le manifeste de la FLAC il y a quelques semaines.

Après des études secondaires au collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, il commence sa carrière comme journaliste de presse écrite à France Soir. Puis il collabore à plusieurs journaux comme Le FigaroLes Nouvelles littéraires, participe à Europe 1 et à la création du magazine VSD. Également féru de navigation, il a longtemps été chroniqueur à la revue Neptune Moteur.

Parallèlement au journalisme, il entame une carrière de romancier. Il a vingt ans lorsqu’il publie son premier livre, Le Procès à l’amour. Celui-ci sera suivi d’une vingtaine de titres, dont John l’Enfer pour lequel, en 1977, il reçoit le prix Goncourt.

Il assure, à deux reprises, la présidence de la Société des gens de lettres de France et il est l’un des fondateurs de la Société civile des auteurs multimédia (SCAM).

Didier Decoin est également scénariste. Au cinéma, il travaille pour des réalisateurs tels que Marcel Carné, Robert Enrico, Henri Verneuil, et Maroun Bagdadi avec qui il recevra, pour le film Hors la vie, le prix spécial du jury au festival de Cannes. Mais c’est à la télévision que Didier Decoin consacre l’essentiel de ses activités. Auteur de très nombreux scripts originaux et d’adaptations, et après avoir dirigé pendant trois ans et demi la fiction de France 2, il reçoit en 1999 le Sept d’Or du meilleur scénario pour Le Comte de Monte-Cristo (mini-série télévisée diffusée en 1998).

En 1995, il est élu à l’Académie Goncourt. Il en est secrétaire général en 1995 et président depuis le . Il est titulaire de nombreuses décorations prestigieuses.

C’est avec une grande fierté que nous comptons Didier Decoin parmi les signataires de la FLAC. Nous le remercions chaleureusement pour son soutien à notre cause.

Les personnalités médiatiques signataires du manifeste de la FLAC : cliquer ici.

Lettre ouverte adressée au Maire d’Arles, Patrick de Carolis

Lettre ouverte publiée par Savoir Animal
https ://savoir-animal.fr/lettre-ouverte-maire-arles-patrick-de-carolis/

Le bien-être animal n’a jamais été aussi présent dans le discours politique. Le 22 juin 2023, la FLAC demandait un débat constructif avec Patrick de Carolis. Son chef de cabinet, Théo Pentagrossa fit parvenir au Maire d’Arles le courriel ci-dessous sans aucune suite à ce jour. Nous précisons que cette demande de débat fut proposée également à deux reprises, en 3 mois, physiquement, par une militante arlésienne.

Aujourd’hui, nous réitérons notre demande sur le principe d’un débat public au sujet de la corrida.

Nous ne pouvons croire un instant qu’un homme de culture et de communication comme Patrick de Carolis, grand journaliste et défenseur des beaux-arts, puisse refuser ce débat au nom de la liberté d’expression. Le Maire d’Arles, s’il le souhaite, pourra être accompagné par un aficionado averti. Denis Schmid, membre du Parti animaliste, présent lors du débat historique à l’Assemblée nationale le 24 novembre 2022 au sujet de la PPL anticorrida, sera aux côtés de Thierry Hely, président de la FLAC.

Courriel envoyé à Patrick de Carolis le 22 juin 2023 :

Thierry HELY
Président de la Flac Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas
BP 49
34300 AGDE
06 23 94 84 83
hely.thierry@gmail.com
www.flac-anticorrida.org

Le 22-06-2023

à M. de Carolis, maire d’Arles

Monsieur le Maire

Ainsi que Mme Dominique Arizmendi, administratrice de No Corrida et référente pour les Bouches-du Rhône, vous l’a dit le 20-06-2023, j’aimerais débattre avec vous à propos de la corrida.

Sachant que vous êtes un grand défenseur de ce spectacle et moi un opposant, je pense que ce débat de bonne tenue en video serait très intéressant. D’autant plus que vous êtes un ancien journaliste de haut niveau pour qui la liberté d’expression ne devrait pas avoir de prix.

J’ai d’ailleurs déjà débattu sur ce sujet avec entre autres, M. Jean-Claude Gayssot, ancien ministre à Radio Pays d’Hérault . 
https ://www.midilibre.fr/2012/10/08/pro-et-anti-corrida-le-dialogue-de-sourds,574477.php 
Ce fut passionnant.

Robert Ménard, maire de Béziers, avait également accepté de débattre avec moi. Hélas, pour des raisons de planning, le débat n’a pas eu lieu. 
https ://www.herault-tribune.com/articles/robert-menard-accepte-un-debat-sur-la-corrida-avec-le-president-de-la-flac/

Dans l’attente de votre réponse favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes sentiments distingués.

Thierry Hely

Salon du livre spirituel de Menton – Spiritualité et animaux, 23-24 septembre 2023

Le weekend des 23-24 septembre 2023 se tenait à Menton, dans le Grand Hôtel des Ambassadeurs, un salon du livre sous l’égide de Saint-François d’Assise, avec pour thème central celui d’explorer nos relations avec les animaux. L’événement était organisé par Liana Marabini, par ailleurs directrice de l’hôtel.

La FLAC était invitée d’honneur de cette édition, avec non seulement un stand, mais aussi une conférence animée par Roger Lahana sur la barbarie de la corrida et, plus particulièrement, ses relations avec les différentes religions, à commencer par le catholicisme qui imprègne profondément cette pratique depuis sa naissance en Espagne au 16e siècle.

Une description détaillée a d’abord été exposée au public, afin de bien expliquer en quoi consiste une corrida ou ses variantes, quelles sont les principales tricheries qui l’accompagnent, quel est le contexte politique et législatif en France, quels sont les départements concernés puis, plus généralement les sept autres pays du monde où la corrida a toujours cours (tous sous influence des racines espagnoles de ce divertissement barbare par le biais des invasions colonisatrices menées par les conquistadors en Amérique Latine), quelles subventions massives sont versées pour soutenir cette activité lourdement déficitaire partout, que sont les écoles de tauromachie en France, quelles recommandations très précises mais non appliquées ont été promulguées par l’ONU pour différents pays tauromachiques dont le nôtre pour protéger les mineurs de la violence des corridas et, enfin, une analyse détaillée de la position des principales religions mondiales vis-à-vis de cette pratique.

La conférence a consacré une large place au catholicisme, qui entretient des liens étroits avec la corrida du fait de ses origines historiques espagnoles à l’époque où cette religion dominait très largement tout ce qui se faisait en Espagne. Tout aurait dû être simple à ce sujet puisque, dès le 12e siècle, Saint-François d’Assise avait professé un amour total pour toutes les formes de vie, rejoint en cela par le pape Pie V au 16e siècle qui exprimait, dans sa bulle De salute gregis dominici (1567), sans aucune ambiguïté, le rejet total des corridas auquel devaient se conforter les Catholiques, menacés d’excommunication s’ils pratiquaient une corrida ou même, simplement, y assistaient. Cette encyclique sombra rapidement dans l’oubli, les corridas faisant leur retour en force dès la disparition de Pie V.

Aussi, lorsque le pape François prit ses fonctions, en se réclamant par son nom de Saint-François d’Assise, le monde anticorrida eut l’espoir qu’enfin une condamnation sans équivoque des corridas serait à nouveau édictée. Malheureusement, seule une phrase très vague figurait dans sa première encyclique Laudato Si (2015) : “Toute cruauté sur une quelconque créature est contraire à la dignité humaine”.

Malgré de multiples tentatives écrites auprès du Pape en vue de lui faire préciser sa pensée de façon explicite concernant les corridas, les seules rares réponses obtenues ne faisaient rien d’autre que citer à nouveau cet extrait de son encyclique. En revanche, le Pape a accordé une audience la même année au matador Padilla lors de laquelle ce dernier lui a offert une photo de lui en train de torturer et de tuer un taureau, sans que cela ne provoque aucun élément de rejet de la part du pontife.

Et, pendant ce temps, les corridas ont continué à se réclamer d’un culte voué à Marie. Certaines corridas sont bénies lors de messes dans les arènes (Béziers, Espagne). Et la plupart des arènes ont une chapelle réservée aux toreros. Sans oublier l’obscénité (au sens étymologique du terme) de voir un curé en soutane se divertir de faire des passes avec des génisses dans une arène – l’abbé Teissier, aumônier des arènes de Nîmes depuis des décennies.

Les autres grandes religions ont une position parfaitement claire de condamnation des corridas. Pour les Protestants, il s’agit d’une « fête païenne » à laquelle il est déconseillé d’assister. Pour l’Islam, il est strictement interdit de faire souffrir un animal pour l’unique raison de s’en divertir. Pour le Judaïsme, cette pratique émane de « gens dépravés, fauteurs et de la plus grande cruauté ». Quant au Bouddhisme, il réprouve toute forme de souffrance infligée à des êtres sensibles.

Les questions qui ont suivi la conférence étaient fort intéressantes, de nombreux participants n’ayant eu jusque-là qu’une connaissance très superficielle de ce qu’est une corrida et de la position des religions à cet égard. Citons en particulier les échanges très riches avec un prêtre dominicain – totalement anticorrida – qui découvrait une mystification éhontée entre cette barbarie et la foi chrétienne, et qui a insisté pour que nous le fassions savoir le plus largement possible autour de nous (ce que nous nous employons à faire dans le cadre de notre engagement).

De gauche à droite : Stéphanie Lahana, Roger Lahana, Mme Juhel, Yves Juhel maire de Menton, Thierry Hély, Liana Marabini

La conférence s’est terminée par un merci au nom des taureaux victimes de l’horreur des corridas. Plusieurs personnalités locales ont assisté à différentes parties du Salon, dont le maire de Menton avec qui nous avons eu plaisir à échanger.

Salon du livre de Menton, spiritualité et animaux

Alors que le Pape sera le 23 septembre à Marseille, le même jour, la FLAC est l’invitée d’Honneur du Salon du Livre Spirituel qui aura lieu à Menton. Le thème : Spiritualité et Animaux, sous l’égide de Saint-François d’Assise. Notre secrétaire, Roger LAHANA, qui a écrit plusieurs articles sur les relations souvent contradictoires entre religions et corridas, tiendra une conférence à 10 h 30 qui présentera la corrida sous ses principaux aspects : déroulement d’une corrida, cadre juridique, attitude des politiques, protection de l’enfance, écoles de tauromachie, subventions publiques, sondages d’opinion et, particulièrement pertinent dans le cadre de cet événement, la position des religions vis-à-vis des corridas. Les prêtres amateurs de corrida seront évoqués et invités à Menton afin d’expliquer leur passion. 

https ://salondesrivieras.com/

Nous rappelons que le Pape, de son vrai nom, Jorge Bergolio, avait choisi de s’appeler François en hommage à Saint François d’Assise, Saint Patron des animaux dans l’Église catholique qui est, rappelons-le, particulièrement présente dans le monde de la corrida.