Le calendrier 2014 de l’association FADJEN est disponible !

Calendrier Fadjen« Sauvez un taureau vous en sauverez mille », symboliquement, telle pourrait être la devise de l’association « Fadjen ».

Même si Christophe Thomas a sauvé un taureau, Fadjen, et a créé l’association du même nom, le but de cette association ne s’arrête pas là.

L’association « Fadjen, taureau anti corrida » (membre de la FLAC) se veut complémentaire des autres associations et organisations anti-corrida. Elle a la particularité d’être la seule à disposer d’un taureau espagnol (de race « brave » ) , ce qui lui confère la possibilité de communiquer de manière avisée sur le caractère naturellement pacifique de cet animal, injustement médiatisé comme ayant l’instinct agressif et tueur.

Ses actions sont donc prioritairement basées sur l’information et la pédagogie, tant sur l’animal-taureau que sur la réalité de ce que sont les corridas (corrida espagnole, corrida portugaise, corrida à cheval…), réalité souvent méconnue du grand public, voire de beaucoup de pro corrida.

Le calendrier 2014 de Fadjen est désormais disponible.

Une idée de cadeau très originale !

C’est un calendrier mural, au format A4, qui propose de très belles photographies de Fadjen et son environnement. De nombreuses personnalités comme Philippe Geluck, Renaud ou Jérémy Férrari n’ont pas hésité à dédicacer le calendrier 2014 de l’association Fadjen, en rajoutant également un petit mot.

A commander sans tarder sur le site de l’association :

http ://www.sauvons-un-taureau-de-corrida.com/calendrier-fadjen-2014.html

 

Dans quelques temps, nous vous proposerons d’autres idées originales de cadeaux de fin d’année.

Censure ! Encore la censure !

Encore une fois, la FLAC déplore un cas de pression et de censure caractérisé au sujet de la conférence annoncée ici.

En effet, la direction du centre L’Arrayade à Dax nous a appelé ce matin pour nous confirmer son refus, au dernier moment, de nous louer sa salle de conférence. Sous prétexte d’un malentendu de dernier moment… Nous n’osons imaginer les pressions terribles subies par ce centre d’hébergement…

Par conséquent, cette conférence qui était prévue à L’Arrayade se transformera en CONFERENCE DE PRESSE qui se déroulera dans les locaux d’Europe Ecologie Les Verts de Dax à partir de 17h 30.

Adresse ci-dessous :
Europe Ecologie Les Verts
198 Avenue Georges Clémenceau

40100 Dax

A cette occasion, le professeur Hubert MONTAGNER, entouré de psychiatres, de psychologues et de membres d’Europe Ecologie Les Verts, répondra à l’édito (véritable torchon selon le professeur…), du célèbre chroniqueur taurin André VIARD.

Merci
Cordialement

Thierry Hély
Porte-parole de la FLAC


Courriel envoyé le 19 novembre au journal Sud Ouest/Dax

« Comme convenu ce jour avec vous au téléphone, nous vous confirmons que la FLAC condamne avec la plus grande fermeté l’incendie des arènes de Rion-des-Landes. Pour notre Fédération, il s’agit d’un acte criminel qui ne peut que desservir notre cause »


« Antitaurins à Dax : censure ou couac ? »

Le quotidien Sud-Ouest se pose cette question légitime que l’on se pose tous, dans son édition du 21 novembre.

Vous pouvez lire l’article en ligne ici.

 

Conférence inédite à Dax avec le professeur Hubert MONTAGNER

Attention : changement de lieu et d’horaire :

Finalement la conférence devient une CONFERENCE DE PRESSE et se déroulera dans les locaux d’Europe Ecologie Les Verts de Dax à partir de 17h 30.

Plus d’infos sur cette page.

Pour la première fois, le professeur Hubert MONTAGNER, membre du Comité d’honneur de la FLAC, donnera une conférence dans une salle municipale de Dax. Par la même occasion, celle-ci fera l’objet d’une conférence de presse.  Les médias sont attendus !

Son intitulé : « L’influence de la violence sur le psychisme des enfants ».

Autour du professeur Hubert MONTAGNER, nous pourrons compter sur la présence d’un certain nombre de psychiatres et de psychologues.

Lors de ce colloque, le reportage de France 3 consacré à la présence d’enfants confrontés aux corridas sera diffusé sur écran géant.

enfants

Cette projection/débat sera inspirée par celle qui eut lieu le 15 mars 2013 à Aix-en-Provence.

A l’issue de ce débat, nous vous convions à un pot de l’amitié.

Nous vous attendons nombreux !


Revue de presse

La foule veut la mort ! La preuve par l’image…

Bien souvent, honteux, les amateurs de corrida n’osent pas avouer l’importance de la mort du taureau. Ils le nient avec aplomb :  « Non, on ne va pas aux arènes pour voir mourir un taureau !  Ce n’est pas important, ce qui compte avant tout, c’est la beauté et le faste de la corrida ! »  Combien de fois l’avons nous entendu.  Quel mensonge !  Pour s’en convaincre, il suffit de visionner ce court extrait saisissant du film d’amateur Juste pour le plaisirDans ces images, la jubilation et l’extase du public qui accompagnent par ses applaudissements la lente agonie du pauvre animal en est la preuve spectaculaire.

Oui, la mort du taureau procure bel et bien une jouissance pour ce public dénué de toute compassion. Le célèbre directeur des arènes de Nîmes Simon Casas, ne disait-il pas, dans l’un de ses livres :

«Le taureau est né pour aimer…

Faire l’amour au taureau, c’est sûr, c’est impudique, c’est beau, il vient vers vous, pas pour vous encorner, mais pour aimer !

La muleta tirée sur le sol comme une langue qui inviterait pour un profond baiser, le spectateur se fait voyeur, c’est à un coït que l’on assiste, un orgasme collectif, à Bayonne la corrida est vaginale…»

Simon CASAS, Taches d’encre et de sang, Editions au Diable de Vauvert.

Sans commentaire… Pour les psys, il y a vraiment de la matière première…

L’intégralité de Juste pour le plaisir ci-dessous. LE FAMEUX COURT EXTRAIT DE 5mn 30 A 6 mn 40 !  A VISIONNER ABSOLUMENT !

A lire en complément : le film Juste pour le plaisir a été remastérisé, plus d’infos en cliquant ici.

gladiateurs

À lire de toute urgence : « Corrida, culture de la violence » de Francis Allouchery, ancien secrétaire de la FLAC.

Corrida, culture de la violence.

La propagande des taurins – incapables de défendre la tauromachie sur le fond – s’oriente surtout sur des querelles et des attaques sur la forme… Et des digressions, notamment sur le caractère « violent » des manifestations et actions militantes anti-corrida. Un comble pour une lutte ancrée dans la défense des valeurs du respect du vivant, contre le sadisme mortifère de la tauromachie !

 

Et non seulement les opposants à la torture animale se voient montrés du doigt et qualifiés de « terroristes » mais, loin de tout sens de la contradiction, les mêmes taurins menacent, ricanent à l’idée de lâcher les taureaux sur les manifestants, applaudissent aux coups de matraques des forces de l’ordre, voire invitent les manifestants à se mesurer physiquement à eux ! Pourquoi ces appels à la brutalité ? Et pourquoi la lutte contre la corrida doit elle toujours veiller à se réaliser dans l’action non-violente ?

Les taurins ont une vision particulière de leur propre culture : l’expression d’une passion minoritaire qu’ils souhaitent immobile face à l’évolution des moeurs et de la société, figée à jamais.

Cette culture tauromachique est, par essence même, centrée sur la violence. Elle cultive la violence (cultiver vient du latin « colare », signifiant tout à la fois cultiver ET honorer) par la promotion d’une vision de l’homme dominateur, empli de bravoure face au danger, prêt à mourir pour défendre ce qu’il pense être le sens de sa vie… On sait que ces valeurs sont biaisées et que le rapport de force pèse toujours en défaveur de l’animal, de l’autre, du plus faible et de l’exploité… C’est bien le propre de toutes les cultures et sociétés honorant force et violence que de soigneusement veiller à ce que le combat puisse toujours être inégal. Ce que d’ailleurs les taurins reconnaissent, notamment par la voix du philosophe Francis Wolff qui verrait en l’organisation d’un combat à armes égales entre le tueur de taureaux et sa victime désignée « la véritable barbarie » …

On le constate avec la statue érigée à la mémoire du matador Nimèno II, l’aficion est tout disposé à statufier et rendre un culte à ses héros. Cette culture entoure la violence, ses acteurs et leurs armes, d’un prestige choquant. Mais, justement, reconnaître à cette violence et ses auteurs un caractère prestigieux, c’est reconnaître que leurs valeurs sont illusoires : la définition étymologique du mot latin « praestigiosus » est « qui fait illusion » ! L’action présentée au coeur des arènes est illusoire, elle trompe celles et ceux qui cèdent à sa tentation. Et cette tentation de la violence, de la brutalité et du supplice inscrit les taurins dans un cercle véritablement vicieux : dès lors que le sang a été versé pour une cause (une prétendue cause) celle-ci devient désormais sacrée. Il faudra encore et encore continuer à manier l’épée et verser plus de sang pour que l’on ne puisse dire, à aucun moment, que les premières victimes (animales ou humaines) ont été tuées en vain !

Dans la tauromachie c’est la violence qui donne un caractère quasi sacré à la culture défendue par les aficionados, et non l’inverse.

En toute logique, pour les adeptes de cette pratique, abreuvés de cette culture, si la corrida – par sa violence – est sacrée (sinon elle ne serait pas défendable), ses opposants et leur non-violence deviennent un véritable sacrilège. L’anti-corrida mérite alors tous les anathèmes, les accusations, les insultes et les condamnations…

Déni, inversion des valeurs, manipulations du sens des mots, du vocabulaire et des notions, refus de prendre en compte les évolutions de la connaissance du vivant pour mieux s’enfermer dans une vision fantasmée de la culture, de la tradition, de l’homme et de l’animal : la culture tauromachique – qui est une culture de la violence – a un besoin impérieux de se doter d’une construction idéologique permettant à ses adeptes et promoteurs de justifier leurs actes ou du moins les actes de leurs héros. Elle créé notamment sa propre morale en oubliant volontairement que les principes éthiques, la morale, les valeurs peuvent et doivent dépasser les limites imposées par les cultures et les communautés, aussi fermées soient-elles. Emmanuel Levinas a écrit « La morale n’appartient pas à la culture : elle permet de la juger ».

Cette violence au centre de la corrida, dont elle se nourrit et qu’elle promeut tout à la fois doit toujours être mise en lumière, pour mieux être combattue. Il s’agit d’une violence faite à l’animal, on le sait, mais aussi d’une violence faite à l’homme, à l’enfance, à la société et une dangereuse perversion des valeurs.

C’est pour tout cela que l’abolition est non seulement souhaitable, mais inéluctable… Et que l’opposition à la corrida doit pour triompher rester la revendication d’une action non-violente, construite, argumentée et toujours déterminée face à une culture tauromachique dont la mort , la souffrance et le sang sont les fondements.

 

Francis Allouchery, secrétaire de la FLAC