La FLAC présente aux journées d’été d’EELV !

eelvAprès sa présence aux Journées d’été d’EELV l’année dernière à Marseille, cette année, la FLAC tiendra de nouveau un stand aux Journées d’été d’Europe Ecologie les Verts qui se tiendront du 21 au 23 août prochain à Bordeaux. Cette présence est annoncée officiellement sur le site d’EELV.

Et, fait exceptionnel, cette année, nous aurons la chance et l’honneur d’avoir parmi nous l’écrivain et psychanalyste Isabelle NAIL, auteur du livre courageux et iconoclaste « Ni art ni culture ». Il faut savoir que durant la période où Isabelle NAIL commença à écrire son livre, elle était Conseillère municipale EELV à Dax…

CorridzaCette année, à l’occasion de ces journées d’été, EELV fêtera le 40 ème anniversaire de sa première élection présidentielle dont le représentant à l’époque était René DUMONT.

Par conséquent, tous les ténors d’EELV ainsi que de nombreux journalistes seront présents : des anciens Ministres, des Députés dont la parlementaire Laurence ABEILLE, dépositaire d’une Proposition de Loi pour l’abolition de la corrida à l’Assemblée nationale.

Il est réjouissant de penser que lors des débats organisés officiellement sur la corrida qui s’articuleront autour du livre d’Isabelle NAIL, notre cause sera belle et bien présente lors de cet événement politique de haute importance. Ce sera une première !

 

La Galice en route vers l’interdiction aux moins de 12 ans ?

galiciaEn Galice (Espagne), la corrida serait tout d’abord interdite aux enfants de moins de 12 ans !

C’est en effet ce qui semble s’annoncer en Galice (lire en espagnol cet article ou celui-là). L’interdiction de l’accès aux corridas pour les enfants de moins de 12 ans faisant partie d’une proposition de loi plus générale visant à préserver les plus jeunes des manifestations et spectacles violents et/ou « à risque ». Cette loi est désormais dans l’attente d’une validation par le parlement pour être effective…

En parallèle de cette avancée considérable qui se profile dans cette province d’Espagne, le BNG (nationalistes galiciens), soutenu par d’autres formations présentes au parlement a demandé l’interdiction de la corrida aux enfants de moins de 16 ans.

Les partis et parlementaires soutenant la proposition du BNG (proposition faisant partie de la campagne « Infancia sin viOLÉncia ») s’appuyaient notamment sur la récente recommandation de l’ONU à l’attention du Portugal et demandant d’éloigner les enfants des spectacles de corrida ainsi que des écoles taurines.

Le Parti Populaire (conservateur), majoritaire au parlement de Galice, a rejeté cette demande. Refus de donner suite – pour le moment – justifié par le fait que loi visant a interdire l’accès aux corridas aux moins de 12 ans a été acceptée et attend sa validation prochaine.

Nul doute que la demande d’interdiction aux moins de 16 ans reviendra très prochainement dans les débats, lorsque la commission onusienne chargée des Droits de l’Enfant se penchera à son tour sur la situation de la corrida en Espagne.

En France, la FLAC s’est fait l’écho de la très importante prise de position de l’ONU et a obtenu que cette avancée pour notre cause soit relayée par la presse.

Le petit monde de la tauromachie française semble lui particulièrement silencieux sur ce sujet, tant la question si sensible de la présence et la participation des enfants aux actes de cruauté et sévices graves infligés aux animaux dans les arènes et les écoles taurines pose problème ! Là aussi, la commission de l’ONU en charge du dossier de l’enfance (et particulièrement sensible à la violence tauromachique) ne manquera pas de se pencher prochainement sur le cas de la France. La FLAC veillera et mobilisera toutes ses forces et celles de ses partenaires afin d’obtenir gain de cause.Difficile en effet d’accorder la moindre valeur « éducative » ou éthique à la corrida lorsqu’on va au delà du décorum et de la mise en scène à prétention « artistique ».

Ce lien édifiant est suffisamment explicite…

 

Intervention spectaculaire du FLAC 66

INBOX-13028Les anti-corrida étaient présents le 30 juin, lors du dernier Conseil Général des Pyrénées-Orientales !

Le FLAC 66 (association membre de la FLAC), par une démonstration spectaculaire, a ainsi dénoncé l’utilisation d’argent public pour financer l’organisation de spectacles de torture animale dans les communes de Céret et de Millas. Voir l’article de L’Indépendant.

Petit rappel sur notre site au sujet de ce financement scandaleux des corridas.

BRAVO au FLAC 66 !

Pour vous donner une idée de l’esprit pervers et voyeur des purs aficionados, nous vous invitons à lire cet article édifiant du Midi Libre daté du 26 juin 2005 à propos d’une corrida qui eut lieu à Céret l’année précédente. L’un de ses passages est un véritable moment d’anthologie !  A lire et à exploiter absolument ! Nous vous laissons juges…

« L’an passé, à Céret, a eu lieu une corrida comme moi, personnellement, j’adore. J’en redemande. Je n’avais jamais vu une telle violence, une telle agressivité, de la part des toros. L’un d’entr’eux, plus redoutable encore que les autres, extraordinaire, a réussi à envoyer trois picadors à la clinique, ce qui n’est pas banal ! A ce point de « sauvagerie », c’était du jamais vu. Ce toro était une « véritable machine à démolir », il s’est mis à  boxer les toreros et il a même fait voler le cheval. Il ne s’agissait pas de gros toros, le plus lourd d’entr’eux pesait 500 kg, mais de vrais fauves, tels que les vrais aficionados en rêvent ».

Tout est dit… 

Franchement, à l’époque de Néron, on imagine très bien le public romain, après s’être repu de gladiateurs s’étripant, tenir de tels propos « courageusement » assis sur les gradins des arènes… Et nous sommes en 2014…

Politique, Europe et corrida

slider-img6A l’occasion des élections européennes, la FLAC a interrogé une sélection de partis politiques et candidats français sur la présence des enfants aux corridas. Une question dont l’ONU a déjà pesé toute l’importance récemment par le biais d’une recommandation adressée dans un premier temps au Portugal. EELV qui s’est toujours distingué de la plupart des autres formations politiques en menant tant au niveau national qu’au niveau européen plusieurs propositions de loi et initiatives visant à l’abolition de la corrida nous a répondu.


Question de la FLAC :

« A la veille des élections européennes, la FLAC, Fédération nationale représentant 200 000 adhérents fédérés, estime, en dehors de leur programme, qu’il est également très important de connaître la position et la sensibilité de chaque parti politique français. Particulièrement sur un sujet sociétal qui relève de l’éthique.
Pour cette raison, notre association dont l’axe essentiel est la dénonciation des enfants confrontés à la cruauté de la corrida, pose la question suivante à Europe Écologie Les Verts :

dans le cadre des élections européennes, Europe Écologie Les Verts est-elle opposée à la présence d’enfants assistant à des corridas, spectacle où la violence sanglante n’est pas virtuelle mais bien réelle ? Sachant que même des aficionados de corridas avertis sont choqués par leur présence. « 

Réponse de EELV :

« Cher Monsieur Thierry Hély,

Les candidat-e-s d’Europe Écologie aux élections européennes ont bien reçu votre courriel et nous vous remercions de votre sollicitation. Nous vous confirmons que notre mouvement s’oppose à la présence d’enfants assistant à des corridas.
Vous pouvez également consulter l’intégralité de notre programme ici : http ://europe-ecologie.eu/le-programme-des-ecologistes/

Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations les meilleures,

Les têtes de liste Europe Écologie pour les élections européennes 2014 « 


 

Nous ne pouvons que nous satisfaire de cette réponse. Les résultats nationaux et européens de ces élections ont permis à un vrai groupe sensible aux questions sociétales, éthiques liées à la cause animale en général, et en particulier à la corrida de se maintenir au parlement européen.

Nous sommes persuadés qu’en intégrant comme un véritable sujet de société dans le paysage politique, français et européen, la question du statut des animaux, de la corrida, et des rapports entre les sévices exercés à l’encontre de ceux-ci avec les causes humaines, que notre engagement progressera réellement. Et à grands pas !

Corinne-PelluchonTrès récemment, Corine PELLUCHON, philosophe spécialiste en philosophie politique et en éthique, professeure à l’université de Franche-Comté, et membre du comité d’honneur de la FLAC) a publié sur le site du Monde un article relevant de la même problématique  : « la question animale, un enjeu pour les élections européennes« .

Dans cet article Corine PELLUCHON pose clairement les bases d’une approche politique de la condition animale : « L’amélioration de la condition animale n’est pas seulement un objectif moral. C’est aussi une question parce que les animaux sont impliqués dans la plupart des activités débattues au niveau national comme au niveau européen, qu’il s’agisse de l’élevage, de l’agriculture, de l’alimentation, de l’expérimentation ou des loisirs. Ce que nous nous autorisons à faire sur eux, les limites que nous traçons au pouvoir que nous nous octroyons sur ces êtres sensibles que nous avons domestiqués, que nous chassons ou capturons et avec lesquels nous partageons les ressources de la Terre témoignent de la manière dont nous pensons la justice. »

Elle défend l’idée que les questions liées à la condition animale doivent désormais êtres prises en compte par toutes les organisations politiques (quelle que soient leur positions sur ce sujet d’ailleurs…), au même titre que d’autres grands sujets de sociétés, économiques ou moraux :

« Comment, dans ces conditions, la question animale ne serait-elle pas une question politique et même une force politique pouvant peser dans toutes les élections ?

Nous ne demandons pas la création, comme cela existe dans certains pays européens, d’un parti politique pour les animaux. Nous demandons que chaque parti et que chaque candidat aux élections s’engagent clairement en faveur des animaux. Nous n’oublions pas qu’en politique, il s’agit d’arriver à un accord sur fond de désaccords et à des négociations devant convenir à plusieurs acteurs ayant des intérêts et des points de vue divergents. Mais nous exigeons que l’amélioration de la condition animale soit un enjeu transversal examiné chaque fois que se décide une politique. »

Les liens entre la condition animale et les questions sociales ont d’ailleurs été brillamment abordés par Corine PELLUCHON dans une précédente intervention sur le site du Monde : « Condition animale et justice sociale« , que nous vous invitons à consulter également.

Si tout le monde parait aujourd’hui s’accorder sur le fait qu’il est indispensable et urgent que les organisations politiques renouvellent leur discours et leur approche des problèmes contemporains, nous sommes persuadés que la question de nos rapports avec les animaux, de leur bien-être, des sévices qui peuvent leur être infligés (par intérêt économique, ou pour le plaisir…) doit être intégrée sans plus attendre par l’ensemble des partis. Et non seulement nous le souhaitons, mais c’est une évolution qui apparait incontournable.

« NI ART NI CULTURE ». Un livre événement !

Tel est le titre de l’ouvrage sur la corrida de Isabelle NAIL dont la parution est annoncée pour le mois de mai.

Ce livre dédié «aux protestataires abolitionnistes de la corrida » a le mérite de non seulement dénoncer la corrida, ses manipulations et ses réseaux, mais aussi de témoigner d’un engagement personnel. Il replace avec talent la prise de conscience et la volonté de dénoncer et d’agir dans le quotidien et l’expérience d’Isabelle NAIL : à l’époque, conseillère municipale à la mairie de Dax, militante anti-corrida, membre et élue d’EELV, auteure, praticienne de la psychologie analytique.

Une préface signée du professeur Hubert MONTAGNER ouvre l’ouvrage. Un texte fort dont nous citerons quelques lignes qui trouvent un écho particulier au vu de la récente actualité du statut des animaux domestiques : « Considérant le ressenti ou le sentiment de souffrance, il est incroyable qu’en 2014 on ignore, sous-estime, « dénature » ou rejette une réalité scientifique : l’organisation et la fonctionnalité du système nerveux sont les mêmes chez tous les Mammifères, en particulier celles des organes sensoriels, des structures nerveuses centrales, des réseaux inter-neuronaux qui sont impliqués dans la douleur et la souffrance. Autrement dit, alors qu’il ne parle pas et ne peut donc verbaliser sa souffrance, le taureau a vraiment mal et souffre réellement lorsqu’il est percé par les piques et les banderilles, puis transpercé par l’épée qui l’exécute. Comme tous les Mammifères atteints dans leur chair, y compris l’Homme. En contact permanent avec toute la gamme des souffrances humaines, et souvent confrontés à la maltraitance des animaux sauvages, domestiques, de compagnie ou familiers par des humains, les responsables politiques et les magistrats ne peuvent sous-estimer, négliger ou ignorer cette évidence : le taureau est un être sensible et de souffrance… comme tous les mammifères, y compris évidemment les êtres humains. »

Une des multiples richesses de ce livre est de savoir aborder la problématique de la corrida sous des angles aussi différents que complémentaires qui trouvent leur origine dans l’expérience et la formation personnelles d’Isabelle NAIL. Le point fort qui en découle réside en sa diversité : grâce à ces angles multiples, on passe d’une analyse psychologique fouillée des motivations des aficionados à une évocation de la mythologie, de l’histoire de la corrida. Des considérations « théoriques » contrebalancées par l’évocation du parcours personnel de l’auteure ou les descriptions précises et circonstanciées des actions militantes où elle a pu mettre à l’épreuve du terrain ses convictions abolitionnistes.

Et les occasions de mettre ses convictions à l’épreuve du quotidien dans une ville considérée comme une place-forte de la corrida, Dax, n’ont pas manqué ! Dès qu’il a été connu, l’engagement anti-corrida d’Isabelle NAIL est venu singulièrement compliquer ses responsabilités d’élue municipale dans une mairie où Gabriel BELLOCQ, le maire de Dax, est également président de la commission taurine. Son engagement et sa détermination à dénoncer les pratiques sanguinaires et violentes de la corrida, au coeur d’une ville de premier plan, et en tant qu’élue municipale, ont transformé Isabelle NAIL en une cible permanente d’attaques directes ou indirectes. Sa participation à une manifestation d’opposition à la corrida organisée à Dax amenant même le maire et premier aficionado de la ville à l’exclure (ainsi que deux autres conseillers et élus anticorrida) de la majorité municipale !

Sur cette question , ainsi que sur les pressions subies, Isabelle NAIL nous livre son vécu, son ressenti. A ce titre également, « Ni art ni culture »est un ouvrage important de part la qualité de son témoignage et sa dénonciation de la « chape de plomb » tauromachique pesant sur les esprits trop libres et critiques dans ces villes dites « de sang », où la corrida survit encore grâce au soutien d’élus et notables locaux usant et abusant de leurs réseaux et pouvoirs. Un exemple récent en est encore donné dans un chapitre entièrement consacré à la conférence du professeur Hubert MONTAGNER à Dax et intitulé avec à-propos « l’impossible conférence »

Un chapitre est également consacré aux « outrances », ces exagérations, manipulations, accusations et contre-vérités parfois insultantes voire diffamatoires utilisées par les défenseurs de la corrida pour tenter de décrédibiliser leurs contradicteurs ; chapitre particulièrement d’actualité tant ces outrances sont désormais intégrées au discours « officiel » de certains représentants du monde tauromachique (on pensera évidemment à André VIARD et à l’ONCT, spécialistes en la matière, mais ce ne sont pas les seuls, loin de là…). Ce chapitre se fait ainsi l’écho d’une citation de Yves PRIGENT ouvrant le livre : « Cependant, comme du diable, on pourrait penser que l’habileté du Mal consiste à laisser croire qu’il n’existe pas ».

Toujours ancrée dans l’actualité et l’engagement militant, Isabelle NAIL conclut son ouvrage par une évocation du procès de Dax. Ce procès a vu les représentants de trois associations liées à la protection animale et à la lutte contre la corrida, dont le CRAC Europe en la personne de son président Jean-Pierre GARRIGUES, se voir accusés d’organisation de manifestation illégale, de mise en danger de la vie d’autrui (des manifestants ayant utilisé des fumigènes…) et d’avoir gravement insultés des aficionados en les traitant de « sadiques » ou de « barbares ». Le témoignage d’Isabelle NAIL, qui a assisté au procès et a pu ainsi juger sur pièces des arguments, de l’attitude et du discours des uns et des autres, accusés et plaignants, est un élément précieux pour mieux comprendre la réalité des manœuvres d’organisations et groupes de pression tauromachiques.

La postface est écrite par le sociologue Michel BON, dont on citera les première lignes résumant parfaitement sa position sur le sujet (et la nôtre) : « Voici un livre étrange et complet qui réunit l’érudition et l’amour. L’histoire du taureau à travers les différentes cultures va de sa déification à sa mise à mort sadique publique de nos jours. C’est ce qu’on appelle le progrès ! ».

On ne peut que saluer le travail effectué par Isabelle NAIL, la vitalité de son écriture, l’importance d’avoir ainsi un témoignage précieux, la profondeur de ses analyses et rappels mythologiques, historiques ou psychologiques. Et son honnêteté à citer scrupuleusement toutes ses sources, renvoyant ainsi à nombre de liens, d’articles, d’ouvrages qui pourront également nous enrichir.

Dès la parution de « Ni art ni culture » la FLAC vous informera sur les possibilités de l’obtenir.

En complément, un entretien avec Isabelle Nail :

Pourquoi ce livre ?

« En réponse à la demande de Laurent des éditions Astobelarra au Pays Basque… Laquelle s’est trouvée en synchronicité avec ma rencontre via mon premier article « Être ou ne pas être aficionado » avec La FLAC (Thierry, JPaul, Joël, Hubert Montagner), avec l’actualité, avec l’impossibilité d’être entendue par le maire et le conseil municipal de Dax (sauf les deux autres écolos, Sylvie Laulom et J.Marie Vignes), avec la confirmation de la position d’EELV sur la corrida et son soutien aux trois élus après la manif à Dax, avec ma propre évolution et le sentiment d’avoir quelque chose à en dire (notamment en qualité de praticienne de la psychologie analytique par rapport aux enfants et aux jeunes) et de participer ainsi à la lutte pour l’abolition et donc le respect de la vie.

Alors, que j’avais toujours dit que je n’écrirai pas sur la corrida ! »

Pouvez vous nous résumer vos écrits et ouvrages précédents ?

« J’ai commencé à écrire dans l’enfance… et lu intensément depuis toujours.

  • 1999 : Heurtebise, roman, Les 2 Encres (une intrigue policière autour du mystère d’un domaine abandonné en Bretagne…)
  • 2001 : Le châtiment, roman, Les 2 Encres (un drame dans la vie d’un médecin de campagne, en Anjou à la fin du XIXè siècle).
  • 2005 : Bleu horizon, roman, Cheminements (suite du précédent mais pouvant se lire indépendamment : Rose dans la tourmente de ses sentiments puis dans celle de la guerre 14-18 qui décime les hommes de la famille).
  • 2008 : Au vent de la guerre, théâtre, Le Solitaire (adaptation du roman précédent). Pièce mise en scène par mes soins et jouée dans les Landes et au Pays Basque.
  • 2008 : Vertiges, les chemins d’illusion, roman, L’Harmattan (années 1970, depuis St Malo, une jeune écorchée vive suit un groupe de jeunes hippies jusqu’au Larzac… où le groupe se sépare… certains prenant la route de Katmandou).
  • 2011 : Libertad, théâtre, Le Solitaire (années 1940, un jeune homme part en cavale à travers France et Espagne, pour fuir le STO et s’engager dans la marine à Casablanca, après de longs mois dans les geôles espagnoles).
  • 2014 : Se connaître à travers la psychogénéalogie, les racines de l’être, Dervy. »

Comment vous est venu cet engagement contre la corrida ?

« Je le raconte dans le livre, après la vision d’une corrida à Arles, et avec la montée du CRAC, relayée par les réseaux sociaux… »

Pouvez vous nous décrire (à ) Dax aujourd’hui ?

« Je dirais que la corrida tient une grande place chez les aficionados qui tendent à faire croire qu’elle est une tradition landaise et dacquoise, attendue par les vrais natifs, les touristes et curistes… Je me demande aujourd’hui si la position des antis ne renforce pas chez eux le sentiment d’avoir à défendre encore davantage leur « culture »… L’année passée a vu nombre de conférences, expos, manifestations (dont le centenaire des arènes) autour de cette pratique. Fresque géante sur le mur des corrales, photos géantes de taureaux sur le mur des arènes… sculptures dans le parc des arènes (Théodore Denis).»

Une dernière déclaration ?

« Nous assistons à Dax à une véritable répression de la parole et des manifestations anticorridas, sous des allures de tolérance. Le maire rappelant dans le journal Sud-Ouest et au cours des séances du conseil municipal, son ouverture à toutes les sensibilités qui s’expriment au sein de sa majorité. Foutaises destinées à redorer son blason.

Ancien psychologue de l’éducation nationale, le maire a entériné l’accès gratuit des arènes aux enfants, ainsi que les initiations à la corrida… Parmi les adjointes ayant aussi adopté cette proposition, une directrice d’école primaire…

La Maison des adolescents n’a pas souhaité signer une pétition en faveur de l’interdiction des corridas aux enfants, nous accusant de prosélytisme. Idem pour l’Amicale dacquoise. Idem pour nombre de travailleurs sociaux du secteur (qui emmènent leurs enfants à la corrida. Certains moniteurs-éducateurs spécialisés emmènent les enfants visiter les arènes…) »

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