David Rachline signe le manifeste de la FLAC et se dit en faveur de l’abolition

Ce n’est pas la première fois que David Rachline, maire de Fréjus et vice-président du RN, s’engage contre la corrida. En août 2017, il avait déjà écrit à No Corrida un courrier affirmant que, tant qu’il serait maire de Fréjus, aucune corrida ou novillada n’y serait organisée.

Il vient de confirmer son engagement contre la barbarie des arènes en signant le manifeste de la FLAC et en précisant dans une interview à Var Matin qu’il souhaitait l’abolition de la corrida. De ce fait, David Rachline soutiendra la proposition de loi d’Aymeric Caron, estimant qu’il s’agit d’un sujet qui dépasse les clivages politiques et va dans l’intérêt général.

PETA France rejoint la FLAC

PETA et ses affiliées à travers le monde sensibilisent les responsables politiques ainsi que le public aux cruautés envers les animaux et promeuvent le droit de tous les animaux d’être traité avec respect.

PETA œuvre par le biais de la sensibilisation du public, par la recherche, la législation, des événements spéciaux, l’implication de personnalités ainsi que des campagnes de protestation. PETA croit en la non-violence et ne défend ni ne cautionne aucune action pouvant blesser des individus, humains comme non humains.

Selon le contexte, People for the Ethical Treatment of Animals France peut porter la dénomination « PETA France » ou « PETA ».

La FLAC est très fière de compter cette organisation prestigieuse parmi ses membres.

Les dépliants “Découvrez la corrida/FLAC” étaient présents aux Universités d’été de LFI afin de soutenir Aymeric Caron

Lors des Universités d’été de La France Insoumise (Amfis), le stand de L214, membre de la FLAC, avait eu la gentillesse de disposer sur son stand les dépliants “Découvrez la corrida/FLAC”Merci à Véronique Fiat et à Julie Wayne !

Aymeric Caron a beaucoup apprécié ces dépliants.

Signatures du manifeste de la FLAC demandant l’interdiction des moins de 16 ans lors de corridas sanglantes et à terme, leur abolition, obtenues durant ces 4 jours :

Sylvain Carrière  : Député LFI
Rodrigo Arenas  : Député LFI
Martine Étienne  : Députée LFI
Laurent Alexandre  : Député LFI
Myriam Ghedjati  : Conseillère municipale LFI

Liste des personnalités politiques signataires du manifeste de la FLAC : cliquer ici.

Interdire la corrida, oui, mais quelle est la meilleure stratégie ?

Alors qu’Aymeric Caron, membre d’honneur de la FLAC, s’apprête à déposer une PPL demandant l’abolition des corridas avec un retentissement médiatique certain, on ne peut s’empêcher de rester mesuré face à cette initiative, pourtant objectivement excitante pour notre combat. REV, mouvement politique créé par Aymeric Caron, avait relayé l’exposition itinérante de la FLAC quand elle s’était arrêtée à Bordeaux.

C’est qu’on en a connu des PPL anticorrida. Aucune n’a dépassé le stade de son dépôt, puis son oubli dans un placard à archives, sans jamais atteindre la mise à l’ordre du jour des débats à l’Assemblée, sans même parler de leur vote. La première remonte au début des années 2000, par Muriel Marland-Militello. La législature la plus active a été celle de 2012-2017 avec pas moins de sept PPL déposées – zéro à l’ordre du jour, dans une configuration où certes une large partie des élus était opposée à toute initiative anticorrida. Puis, trois de plus lors de la législature 2017-2021 (voir ici, ici et ici). A cela s’ajoute la PPL de Samantha Cazebonne rédigée en 2019, dont la date de mise à l’ordre du jour avait été décidée pour le printemps 2020 par le groupe LREM, avec le soutien du président du groupe et du secrétaire d’Etat à l’enfance, mais a été balayée par la crise sanitaire qui a renvoyé aux calendes grecques toute possibilité d’aller jusqu’au débat dans l’hémicycle lors de cette législature.

Avec la nouvelle configuration en place à l’Assemblée, on constate une forte proportion de députés anticorrida, plus qu’il n’y en a jamais eu auparavant, mais toujours loin d’atteindre une majorité potentielle. Or, pour qu’une loi soit votée, elle doit rassembler une majorité.

En revanche, il semble assez clair qu’un très large consensus existe actuellement sur les bancs de l’Assemblée, tous bords confondus, pour voter une interdiction d’accès aux mineurs, ce qui porterait un coup fatal à l’économie fragilisée de la corrida, facilitant ensuite son abolition définitive. Cette stratégie est celle portée par la FLAC depuis des décennies, soutenue par No Corrida. Ne faudrait-il pas plutôt viser cet axe-là en priorité ? Car n’oublions pas que les premières victimes humaines des corridas – après les taureaux et les chevaux – sont les mineurs qui y sont exposés.

Comme l’a très bien souligné Cazarrata sur sa page Facebook : « Les aficionados tentent sans cesse d’attirer les enfants dès le plus jeune âge pour leur inculquer leur passion et leur haine envers les animaux avant qu’ils ne prennent en maturité et soient aptes à comprendre la supercherie. Tant qu’il n’y aura pas de loi interdisant la tauromachie aux mineurs et les écoles taurines, la corrida restera protégée et les enfants dénaturés. »

Nous souhaitons bien sûr de tout cœur que la PPL d’Aymeric Caron traverse victorieusement tous les obstacles qui vont du dépôt de sa proposition à son inscription à la mise à l’agenda des textes portés par le groupe parlementaire dont il fait partie (LFI) puis à la discussion en commission des lois (où la PPL risque d’être vidée de toute substance par une pluie d’amendements), puis sa mise au débat et au vote et enfin son adoption à l’Assemblée puis au Sénat.

Mais si cette PPL échoue, il ne faudra pas baisser les bras pour autant et s’orienter dès que possible vers la voie de l’interdiction aux mineurs qui resteront toujours exposés tant que les corridas ne seront pas abolies. Dans la configuration actuelle de l’Assemblée, c’est de loin la plus prometteuse. C’est celle qu’avait choisie Samantha Cazebonne, désormais sénatrice, et elle était allée plus loin que toutes les tentatives précédentes à travers les embuches du processus législatif.

Roger Lahana

Secrétaire fédéral de la FLAC
Président de No Corrida

Le silence d’Élise Lucet face à notre demande d’enquêter sur les écoles de tauromachie

Nous avons contacté Élise Lucet par mail le 30 mai pour lui proposer d’enquêter sur le fonctionnement opaque des écoles de tauromachie en France. Nous n’avons reçu à ce jour aucune réponse. Voici le texte intégral du message que nous lui avons adressé.

Chère Élise Lucet,

En 2006, nous recevions un courrier d' »Envoyé Spécial » (voir ci-dessous) en réponse à un sujet que nous lui proposions. À savoir : le monde opaque de la corrida…

Cette fois-ci, nous aimerions vous sensibiliser sur un autre aspect de la corrida encore plus opaque : les écoles taurines en France, actuellement au nombre de six.

Les enfants peuvent être inscrits dans ces associations dès avant 10 ans. On leur apprend, dans des lieux privés à l’abri des regards (bien souvent en tout illégalité), mettant à profit  le flou juridique, à se faire la main à l’arme blanche sur des veaux apeurés et fous de douleur. Dans le monde taurin, on redoute terriblement la diffusion de telles images qui choqueraient l’opinion publique. Sans parler du financement souvent occulte de ces écoles taurines. Il faut savoir aussi que le Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unis s’est prononcé en 2016 contre l’accès des mineurs aux corridas en France.

Nous pensons, chère Élise Lucet, compte tenu de votre vocation à cibler courageusement des activités dissimulées, que ces écoles très « particulières » seraient susceptibles de vous intéresser. Parmi les cinq structures qui vous font cette demande, seule l’association One Voice a réalisé un travail d’investigation sur ces écoles. https ://www.stop-corrida.fr/ Autre vidéo : https ://flac-anticorrida.org/enfance-pervertie-images-insoutenables/ Protec, collectif de psychiatres et de psychologues, est également signataire de ce courriel.

Le collectif Protec a écrit en 2016 à chaque école taurine pour leur demander des précisions sur l’entrainement des élèves, mais n’a reçu aucune réponse. https ://www.collectif-protec.fr/2016/07/unicef-france-prend-acte-de-la-position-du-comite-des-droits-de-l-enfant.html#Le %20courrier %20du %20PROTEC

En espérant que vous donnerez suite à notre demande, veuillez croire, chère Élise Lucet, à l’assurance de toute notre considération,

Un grand merci à l’avance pour votre réponse.

Thierry Hély, président de la FLAC

Pour One Voice, Protec, No Corrida, le Colbac et la Flac

 

Manifestement, Élise Lucet ne répondra pas… Il parait qu’elle serait aficionada ? Cela expliquerait sa gêne à aborder ce sujet indéfendable avec son sens critique impitoyable tant apprécié lors de ses autres enquêtes.

Nous avons bien sûr vérifié que l’adresse mail que nous avons utilisée est la bonne. Une journaliste de France 3 nous l’a confirmé.

Devant tant de mépris, et en accord avec nos partenaires cosignataires de notre mail, nous avons donc décidé de rendre public le texte intégral de notre requête, que nous renouvelons à cette occasion.