Conférence à Marseille le 3 mars 2012 : « CORRIDA, L’IMPOSTURE ».

La Brigade Anti Corrida de Marseille et le CRAC Europe organisent une série de conférences sur le thème « Corrida, l’imposture ».

Nous vous invitons à vous y rendre nombreux, samedi 3 mars à 14h au théâtre Toursky, 16 passage Léo Ferré.

La FLAC est partenaire de ce colloque dans le cadre de sa campagne « actions citoyennes ».

Nous en attendons des retours positifs comme ce fut le cas à Lyon le 13 décembre dernier.

L’organisation de ce colloque permettra des avancées importantes, en situant le débat au-delà du militantisme classique. Il nous permet de toucher des publics différents, de s’attirer le soutien de personnalités et de crédibiliser notre discours.

L’objectif de ce  est de maintenir la pression sur le monde politique à quelques semaines de l’élection présidentielle et faire entendre la voix des 500.000 électeurs de la Protection Animale.

 Sujets abordés :

  • Comment en est-on arrivé aux exactions de Rodilhan ?
  • Quand va-t-on entendre la volonté du peuple français, opposé à 66 % à la corrida (IFOP – 5 aout 2010) ?
  • Comment faire reculer le gouvernement français après l’inscription de la corrida à la liste du Patrimoine Culturel Immatériel français ?
  • Où en est le dossier UNESCO ?
  • Que va faire le prochain président et le prochain gouvernement ?

 Après Lyon puis Marseille, c’est une véritable vague de fond qui secoue l’intelligentsia française. Il est temps que la patrie de Voltaire, Rousseau, Hugo, qui a tant fait pour les droits de l’homme, reprenne le leadership de la compassion et donne enfin l’exemple en matière de progrès éthique, social, sociétal et environnemental en abolissant toute cruauté envers les animaux.

Si vous aussi vous souhaitez organiser une telle conférence dans votre ville (Lille, Nancy, Brest, Strasbourg, où en êtes-vous ?) n’hésitez pas à nous contacter.

L’organisation de tels évènements est couteuse en ressources, vous pouvez nous aider à continuer ces activités en faisant un don et en adhérant à la FLAC.

Colloque inédit en France : L’animal peut-il être une sentinelle des maltraitances humaines ?

Pour la première fois, un colloque de très haut niveau ayant pour thème les liens existant entre les maltraitances animales et humaines, s’est déroulé à Lyon le 13 décembre 2011. La FLAC étant partenaire, la corrida fut évoquée.

>> Ecouter les conférences « L’animal peut-il être une sentinelle des maltraitances humaines ? » (podcast à télécharger)

Les conférenciers, d’horizons très divers, juriste, vétérinaires, chercheur en psychophysiologie et psychopathologie du développement spécialiste des maltraitances partagées enfant-animal, médecin pédopsychiatre, ont, pour une approche pluri-disciplinaire du problème, relaté au travers des textes législatifs et de cas concrets, le lien étroit qui peut exister entre maltraitance humaine et animale.
Ainsi, de nombreux cas de femmes ou d’enfants battus sont constatés, en parallèle avec des violences faites aux animaux. À l’extrême, des profileurs du FBI ont mis en évidence la relation entre les serial-killers et une expérience de cruauté animale dans l’enfance.
Violenter les animaux n’est pas anodin, et peut servir à l’homme pour intimider ses plus proches parents.

Des travaux récents, en France, montrent qu’il est possible d’établir un diagnostic différentiel fiable de maltraitance en médecine vétérinaire. Alors, que peut le vétérinaire en tant que thérapeute de l’animal pour participer, à son échelle, à la lutte contre les maltraitances humaines ? Le Président du Conseil de l’Ordre, présentant le cadre juridique, nous a montré toutes les ambiguïtés pour sortir de ce dilemme : dénoncer c’est trahir le secret professionnel, se taire c’est trahir sa conscience.

Ainsi, la question « l’animal peut-il être une sentinelle des maltraitances humaines ? » a soulevé plus de questions qu’elle n’en a pour l’instant résolues, mais elle a l’avantage d’avoir, pour une première fois, mobilisé autour d’elle tous les professionnels susceptibles d’être impliqués dans ces questions de maltraitance et un public passionné. Le Pr. Montagner en a appelé à la création d’un groupe de réflexion sur la question.

Affiche du colloque L'animal peut-il être une sentinelle des maltraitances humaines ?

Programme du colloque

  • Pr Hubert MONTAGNER, ex-directeur de recherche à l’INSERM : Existe-il des racines identifiables des maltraitances humaines et des maltraitances animales ?
  • Dr Jean-Paul RICHIER, psychiatre : D’une violence à l’autre, que disent les études ?
  • Dr Vét. Dominique AUTIER-DÉRIAN, vétérinaire compor tementaliste à VetAgro Sup : Aspects pratiques en médecine vétérinaire.
  • Me Anne-Claire JOSEPH, avocat spécialiste en droit des personnes et de la famille : Quels droits contre quelles maltraitances humaines et animales ?
  • Pr Denise REMY, professeur de chirurgie à VetAgro Sup : Le vétérinaire praticien face à la maltraitance animale : entre le marteau et l’enclume.
  • Dr Vét. Jean-Marc PETIOT, Président du Conseil Régional de l’Ordre des Vétérinaires : Bilan et perspectives.

>> Ecouter les conférences « L’animal peut-il être une sentinelle des maltraitances humaines ? » (podcast à télécharger)

 

La FLAC présente à Mexico pour le 5è Sommet Mondial Anti-corrida

Une quarantaine de représentants  d’associations anticorrida venues du monde entier se sont donné rendez vous à Mexico les 12 et 13 novembre dernier pour décider ensemble d’un programme commun de lutte contre la violence de ces pratiques.

Tous les pays taurins étaient représentés (Espagne, France, Portugal pour l’Europe, Colombie, Equateur, Mexique, Pérou,Venezuela pour l’Amérique), les WSPA sud et centre américaines, la Humane Society International, PETA (Royaume- Uni), la Fondation  Weber (Suisse), le CAS Hollande -co-organisateur avec le MANT (Mexique) et la FLAC pour la France.

La FLAC représente la France au Sommet Mondial Anti-corrida.

Cet important rassemblement annuel renforce la cohésion abolitionniste, initie des stratégies communes et montre un front uni pour l’ abolition des corridas.

Nous constatons avec satisfaction la régression des corridas et le rejet massif des populations à son encontre :

  • le Pérou y est opposé et 60 à 65 % de sa population réclame son éradication.
  • L’ Équateur est en marche vers l’abolition (corridas déjà interdites aux moins de 12 ans sur tout le territoire depuis novembre 2010). 127 cantons (les plus peuplés et les plus élevés socialement) sur les 219 du pays ont répondu oui à la question « Approuvez-vous que le canton où vous résidez interdise les spectacles qui ont comme objectif de mettre un animal à mort ? » (>> Lire l’article « Equateur-référendum » de Latinreporters.com)
  • 80 % des habitants de la capitale mexicaine, par sondage officiel, exigent l’abolition et un débat parlementaire à ce sujet. Il est probable qu’ils l’obtiendront sous peu.

La France (où la ville de Fréjus s’est déjà désengagée et où « l’affaire Rodilhan  » plaide en notre faveur) et l’Espagne ont entamé des procédures visant à annuler l’inscription de la corrida au patrimoine immatériel de leur pays.
Partout la corrida divise et oppose fortement les communautés ; elle ne saurait à ce titre être sauvegardée d’une quelconque manière. La campagne UNESCO axée en ce sens a été mise en place et est relayée par la FLAC pour le dossier français.
Avec votre soutien, nous pourrons continuer cette campagne afin que la logique et le droit -à défaut de l’empathie- l’emportent.

La FLAC à Chambery

Pour la première fois, Les anti-corridas étaient présents lors de la Fête de l’Animal à Chambéry.

 

Sachant que désormais, du fait de son inscription honteuse à notre Patrimoine, toutes les régions de France sont concernées par la corrida, notre stand rencontra un vif succès : 400 signatures de savoyards en peu de temps, entretien fructueux avec Bernadette Laclais, maire de Chambéry (qui n’est pas opposée à une projection/débat sur la corrida dans sa ville) et la présence de deux médias :  TV8 Mont Blanc et Le Dauphiné.
http ://www.amisdesbetes.info/article-la-fete-de-l-animal-85688586.html

Sans compter les nouveaux contacts obtenus.

A bientôt Chambéry !

La FLAC interrogée par La Libre Belgique

Dans un débat paru dans « La Libre Belgique », la FLAC est opposée au directeur des arènes d’Arles.

Le 1er janvier 2012, la Catalogne deviendra la deuxième région d’Espagne à interdire la tauromachie, après les Canaries en 1991. Sous pression des défenseurs des animaux, les députés catalans avaient voté une loi en ce sens en juillet 2010. En France, deux députées, Geneviève Gaillard (PS) Muriel Marland-Militello (UMP) ont déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi demandant l’abolition de la corrida.
Va-t-elle aboutir face au lobby taurin et à ses aficionados haut placés ?

Thierry HELY, Porte-parole de la Fédération des luttes pour l’abolition des corridas

Quand les députés du parlement régional de Catalogne ont approuvé
l’interdiction des corridas, ils ont, avant tout, mis en avant l’aspect éthique.
Même si on peut aussi voir, de leur part, une façon de se démarquer.

Luc JALABERT, Directeur des arènes d’Arles et organisateur des corridas arlésiennes

La corrida est plus qu’un spectacle : c’est un rite devenu un art. Les ferias,
événements les plus populaires dans le sud de la France, sont intouchables. La
proposition de loi pour les interdire est une honte.

Lire l’article Fini la corrida. Après la Catalogne, la France ?