Corinne VIGNON signe le manifeste de la FLAC !

Corinne Vignon est députée dans le groupe parlementaire Renaissance. Elle représente la majorité présidentielle en tant que Présidente du groupe d’études « Condition et bien-être des animaux » à l’Assemblée nationale.

Elle est née à Agen et élue députée en Haute Garonne. Dans ces conditions, ce sera difficile pour les taurins de l’accuser d’être complètement déconnectée des cultures du sud de la France !

Elle vient d’accepter de signer le manifeste de la FLAC. Voici le message reçu de sa collaboratrice à l’Assemblée :

Bonjour Monsieur le Président,

Madame VIGNON accuse bonne réception de votre courriel et vous en remercie.

En réponse, elle tenait à vous faire savoir qu’elle souhaitait cosigner votre manifeste.

Bien cordialement,

Maryll VIGNAL,

Collaboratrice de Corinne VIGNON,
Députée de la 3e circonscription de Haute-Garonne

Nous remercions très chaleureusement Corinne Vignon pour son soutien à notre combat.

Liste des personnalités médiatiques signataires du manifeste de la FLAC : cliquer ici.
Liste des personnalités politiques signataires du manifeste de la FLAC : cliquer ici.

La docteur en éthologie Sarah Jeannin évoque sur « Public Sénat » l’opposition de Simone Veil à la corrida !

Sur une chaîne parlementaire, la docteur en éthologie Sarah Jeannin cite Simone Veil qui s’était opposée publiquement à la corrida.

Au lendemain d’une PPL pour l’abolition de la corrida déposée le 20 septembre dernier, rappeler sur « Public Sénat » que Simone Veil, très respectée sur tous les bancs de l’Hémicycle, avait dénoncé cette pratique cruelle est particulièrement important. Le symbole est très fort ! Cette chaîne de télévision très regardée par les parlementaires est là pour que l’on s’en souvienne…

Encore merci, Sarah Jeannin ! 

Le Collectif de Béziers “Les Simone Veillent” évoque la PPL Anticorrida. “Hérault Tribune” relaie

Simone Veil s’était prononcée contre la corrida. A l’approche d’une proposition de loi pour l’abolition de la corrida qui sera débattue le 24 novembre à l’Assemblée nationale, le collectif veut le faire savoir…

Le Collectif “Les Simone veillent” diffuse un message anticorrida de Simone Veil.

A l’approche d’une PPL pour l’abolition de la corrida qui sera débattue le 24 novembre à l’Assemblée nationale, ce Collectif, basé à Béziers, deuxième ville taurine de France, diffuse sur les réseaux sociaux, grâce à sa présidente, Chantal Lapuerta, un message anticorrida de Simone Veil dans le cadre d’une convergence de luttes. La barbarie, Simone Veil, l’a connue.

https ://www.herault-tribune.com/votre-tribune/le-collectif-les-simone-veillent-diffuse-un-message-anticorrida-de-simone-veil/

David Rachline signe le manifeste de la FLAC et se dit en faveur de l’abolition

Ce n’est pas la première fois que David Rachline, maire de Fréjus et vice-président du RN, s’engage contre la corrida. En août 2017, il avait déjà écrit à No Corrida un courrier affirmant que, tant qu’il serait maire de Fréjus, aucune corrida ou novillada n’y serait organisée.

Il vient de confirmer son engagement contre la barbarie des arènes en signant le manifeste de la FLAC et en précisant dans une interview à Var Matin qu’il souhaitait l’abolition de la corrida. De ce fait, David Rachline soutiendra la proposition de loi d’Aymeric Caron, estimant qu’il s’agit d’un sujet qui dépasse les clivages politiques et va dans l’intérêt général.

Interdire la corrida, oui, mais quelle est la meilleure stratégie ?

Alors qu’Aymeric Caron, membre d’honneur de la FLAC, s’apprête à déposer une PPL demandant l’abolition des corridas avec un retentissement médiatique certain, on ne peut s’empêcher de rester mesuré face à cette initiative, pourtant objectivement excitante pour notre combat. REV, mouvement politique créé par Aymeric Caron, avait relayé l’exposition itinérante de la FLAC quand elle s’était arrêtée à Bordeaux.

C’est qu’on en a connu des PPL anticorrida. Aucune n’a dépassé le stade de son dépôt, puis son oubli dans un placard à archives, sans jamais atteindre la mise à l’ordre du jour des débats à l’Assemblée, sans même parler de leur vote. La première remonte au début des années 2000, par Muriel Marland-Militello. La législature la plus active a été celle de 2012-2017 avec pas moins de sept PPL déposées – zéro à l’ordre du jour, dans une configuration où certes une large partie des élus était opposée à toute initiative anticorrida. Puis, trois de plus lors de la législature 2017-2021 (voir ici, ici et ici). A cela s’ajoute la PPL de Samantha Cazebonne rédigée en 2019, dont la date de mise à l’ordre du jour avait été décidée pour le printemps 2020 par le groupe LREM, avec le soutien du président du groupe et du secrétaire d’Etat à l’enfance, mais a été balayée par la crise sanitaire qui a renvoyé aux calendes grecques toute possibilité d’aller jusqu’au débat dans l’hémicycle lors de cette législature.

Avec la nouvelle configuration en place à l’Assemblée, on constate une forte proportion de députés anticorrida, plus qu’il n’y en a jamais eu auparavant, mais toujours loin d’atteindre une majorité potentielle. Or, pour qu’une loi soit votée, elle doit rassembler une majorité.

En revanche, il semble assez clair qu’un très large consensus existe actuellement sur les bancs de l’Assemblée, tous bords confondus, pour voter une interdiction d’accès aux mineurs, ce qui porterait un coup fatal à l’économie fragilisée de la corrida, facilitant ensuite son abolition définitive. Cette stratégie est celle portée par la FLAC depuis des décennies, soutenue par No Corrida. Ne faudrait-il pas plutôt viser cet axe-là en priorité ? Car n’oublions pas que les premières victimes humaines des corridas – après les taureaux et les chevaux – sont les mineurs qui y sont exposés.

Comme l’a très bien souligné Cazarrata sur sa page Facebook : « Les aficionados tentent sans cesse d’attirer les enfants dès le plus jeune âge pour leur inculquer leur passion et leur haine envers les animaux avant qu’ils ne prennent en maturité et soient aptes à comprendre la supercherie. Tant qu’il n’y aura pas de loi interdisant la tauromachie aux mineurs et les écoles taurines, la corrida restera protégée et les enfants dénaturés. »

Nous souhaitons bien sûr de tout cœur que la PPL d’Aymeric Caron traverse victorieusement tous les obstacles qui vont du dépôt de sa proposition à son inscription à la mise à l’agenda des textes portés par le groupe parlementaire dont il fait partie (LFI) puis à la discussion en commission des lois (où la PPL risque d’être vidée de toute substance par une pluie d’amendements), puis sa mise au débat et au vote et enfin son adoption à l’Assemblée puis au Sénat.

Mais si cette PPL échoue, il ne faudra pas baisser les bras pour autant et s’orienter dès que possible vers la voie de l’interdiction aux mineurs qui resteront toujours exposés tant que les corridas ne seront pas abolies. Dans la configuration actuelle de l’Assemblée, c’est de loin la plus prometteuse. C’est celle qu’avait choisie Samantha Cazebonne, désormais sénatrice, et elle était allée plus loin que toutes les tentatives précédentes à travers les embuches du processus législatif.

Roger Lahana

Secrétaire fédéral de la FLAC
Président de No Corrida