La province espagnole d’Aragón s’oppose aux organisations tauromachiques !

En Espagne, le parlement d’Aragón vient de rejeter la demande des associations tauromachiques visant à faire reconnaître la corrida en tant que Bien d’Intérêt Culturel.

Tous les groupes politiques représentés au parlement de cette province espagnole voisine de la Catalogne (qui elle a déjà aboli la corrida par un vote en 2010, effectif en 2012) ont rejeté la demande des pro-corrida.

Une partie de l’argumentation visant à obtenir le classement de la corrida comme B.I.C. en appelait très hypocritement à des considérations écologiques ou de préservation de l’espèce, allant jusqu’à tenter de justifier la torture de ces animaux en déclarant qu’aux yeux des partisans de la corrida cette démarche était motivée par l’amour du taureau, de sa beauté et la volonté d’assurer la survie de cette espèce. !

Par un discours identique à celui que l’on peut entendre en France, les partisans aragonais de la corrida ont souhaité présenter ces spectacles de torture animale comme l’expression d’un « art » et d’une culture valorisants pour leur pays. Ceci alors même qu’en Espagne comme en France, seule une minorité de régions et villes entretiennent encore activement cette pratique, le nombre de spectateurs diminuant d’année en année.

Autre similitude entre les propagandes tauromachiques espagnole et française, la prétendue « défense de la liberté » qui vise à présenter l’opinion majoritaire favorable à l’abolition de la corrida et au respect des animaux comme l’expression d’un « dirigisme » ennemi des libertés ! Et, autre ressemblance avec la situation française, les tenants de la corrida ont vainement tenté d’amalgamer ces spectacles sanguinaires et les recettes générées par les « ferias » et autres fêtes populaires, en tentant de faire croire que sans la corrida ces fêtes et rassemblements ne sont rien. Alors que bien évidemment, c’est exactement l’inverse : la corrida se greffe sur les férias, les parasite et survit dans de nombreux cas grâce aux subventions et recettes de ces rassemblements dont la grande majorité des participants ne mettra jamais les pieds dans une arène…

Les faits et la réalité de la situation de la corrida en Aragón ont eu pourtant raison des arguments et des manipulations tentées par les associations d’aficionados.

Briz Gregorio, député autonomiste aragonais en charge de l’éducation, a rappelé son opposition à la maltraitance animale et a également estimé que la promotion ou la défense de la corrida n’était en rien une priorité.

La porte parole de la Gauche Unie, Patricia Luquin, a souligné fermement la position de son parti en faveur de l’abolition de la corrida puisque là où certains voient de l’art, la Gauche Unie voit et dénonce un acte « de maltraitance, de torture,contre un être vivant ».

Le PSOE a lui tenu à rappeler que si sa position officielle n’était pas favorable à l’abolition de la corrida, il n’était pas non plus question pour ses représentants en Aragón de favoriser la promotion ou le développement de cette pratique.

Félicitations aux parlementaires d’Aragón qui, toutes tendances politiques confondues, ont par leur rejet de cette proposition signifié fermement aux organisations tauromachique leur refus de favoriser injustement la protection de la corrida dans une Espagne dont la population s’éloigne de plus en plus de cette pratique ! Bravo et merci !

Municipales 2014 : PARIS et MARSEILLE opposés à la corrida !

Dans le cadre des dernières élections municipales, au sujet de la corrida et plus particulièrement de la problématique enfants/corrida, la FLAC avait interrogé tous les candidats des villes suivantes :

PARIS, MARSEILLE, LYON, BORDEAUX, CARCASSONNE, BEZIERS et AGDE (le siège de la FLAC se situant dans la commune d’Agde à 23 km de… Béziers).

Candidats qui ont répondu :

  • Jean-Claude GAUDIN (UMP), réélu maire de Marseille qui, par courriel, nous confirme être opposé à la corrida et à fortiori à la présence des enfants lors de celles-ci.
  • Anne HIDALGO (PS), élue maire de Paris qui nous confirme sa réprobation de la corrida du 30 mai 2013.
  • Christophe NAJDOVSKY (EELV), candidat à Paris. Dans un courriel du 4 mars 2014, Christophe NAJDOVSKY dénonce fermement la corrida.
  • Michel HAVARD (UMP), candidat à Lyon, n’est pas aficionado mais estime que ce sont les parents qui doivent décider d’amener leurs enfants aux corridas.
  • Amandine CARRAZONI (Carcassonne La citoyenne !), dans une lettre officielle adressée au Comité Carcassonnais pour l’Abolition des Corridas datée du 1er mars 2014, s’oppose fermement à l’organisation de corridas à Carcassonne.
  • Robert MENARD (DD), en tant qu’élu maire à Béziers et aficionado, estime qu’il faut respecter les traditions et que ce sont les parents seuls qui doivent décider d’amener leurs enfants aux corridas…
  • Elie ABOUD, candidat à Béziers, défend la corrida mais reconnait tout de même que pour les enfants, cela pose un problème ?
  • Fabrice MUR (Apparenté PS), candidat à Agde, s’engage à ne jamais organiser de corridas dans sa ville et s’oppose aux enfants présents dans les arènes.
  • Henri COUQUET (Centre Droit), candidat à Agde, s’engage à ne jamais organiser de corridas dans sa ville et s’oppose aux enfants présents dans les arènes.
  • Alain LEBAUBE (Rassemblement Bleu Marine), candidat à Agde, s’engage à ne jamais organiser de corridas dans sa ville et s’oppose aux enfants présents dans les arènes.
  • Richarf REY (Front de Gauche), candidat à Agde, s’engage à ne jamais organiser de corridas dans sa ville et s’oppose aux enfants présents dans les arènes.

Conclusion

Pour notre Fédération, symboliquement, c’est un excellent résultat !  Grâce à leurs réponses pour ces municipales, nous savons désormais que les maires des deux plus grandes villes françaises, PARIS et MARSEILLE, sont opposés à la corrida et au scandale des enfants pouvant y assister. Merci à tous les militants de chacune de ces villes, ils se reconnaîtront, pour leur aide afin de contacter tous les candidats.

De la part de la FLAC, merci à tous ces candidats d’avoir répondu à notre questionnaire !

Jean-Claude GAUDIN se positionne contre la corrida

Dans le cadre des prochaines élections municipales, La FLAC interroge tous les candidats, entre autre à Marseille, sur leur position au sujet des corridas. Et afin de connaître leur opinion sur les enfants assistant à ce « spectacle » cruel.

A Marseille, jusqu’à maintenant, seul le maire sortant Jean-Claude GAUDIN nous a répondu. Comme vous le constaterez en lisant sa réponse en pièce jointe, son opposition à la corrida ne fait aucun doute. Et son hostilité à la présence d’enfants confrontés aux atrocité de la corrida ne l’est pas moins. A cette occasion, Jean-Claude GAUDIN ne manque pas de rappeler la déclaration récente de l’Organisation des Nations Unies dénonçant la présence des enfants dans les arènes lors de corridas. Petit rappel sur notre site.

Déjà, en 2006, l’hostilité de Jean-Claude GAUDIN pour la corrida apparaissait dans le journal La Provence.

Il faut savoir qu’il existe à Marseille un puissant lobby taurin qui ne rêve que d’une chose :  le retour des corridas dans la citée phocéenne… Deuxième ville française, ne l’oublions pas.

Raison de plus pour saluer cette prise de position du maire de Marseille. En ces temps où les politiques n’ont pas toujours le courage d’afficher leurs convictions sur des sujets sensibles, La FLAC tient à remercier vivement Jean-Claude GAUDIN.

Prochainement, nous ferons un bilan complet de toutes les réponses obtenues des candidats à l’occasion de ces élections municipales.

 

30 Millions d’Amis relaie l’appel de l’ONU

30 Millions d’Amis, membre de la FLAC, relaie l’ONU qui s’oppose à la présence d’enfants lors de corridas.

A cette occasion, dans son article, 30 Millions d’Amis met  en ligne sa pétition afin de retirer la corrida du Patrimoine Culturel Immatériel français.

Merci de signer nombreux !

Petit rappel sur notre site.

L’appel de l’ONU a également été relayé sur Europe 1 et Neo-Planete.

Pas très sûrs d’eux, les taurins perdent leur sang-froid

Août 2013, les opposants à la corrida interviennent pacifiquement au cours de la petite fête donnée par le Conseil Général des Pyrénées Orientales au Palais des Rois de Majorque. Et bien sûr aux frais des contribuables… Cela se passe à Perpignan, pour la présentation de la Feria de Millas
Comme vous le constaterez grâce à cette vidéo, une petite « sauterie » à la gloire de l’argent public utilisé pour financer la torture animale est perturbée par de courageux militants anti-corrida ! A cette occasion, l’un de nos slogans préférés « Les empêcheurs de torturer en rond » trouve tout son sens…