Portugal : la corrida interdite aux moins de 16 ans

Grande victoire au Portugal : l’accès aux corridas vient d’être interdit pour les moins de 16 ans.

Il s’agit du résultat d’un travail constant et souvent invisible auprès des politiques, mené principalement par le parti politique PAN et l’association Animal présidée par Rita Silva (par ailleurs co-fondatrice du Réseau International Antitauromachie et membre d’honneur de No Corrida, membre de la FLAC, depuis sa création).

Voici le communiqué diffusé sur la page Facebook d’Animal :

En 2015, ANIMAL a soulevé cette question en discussion. Malheureusement, même si une pétition signée par plusieurs milliers de personnes avait été remise, elle n’avait pas été acceptée par le Parlement.

Parallèlement, à la fin du soutien public à la tauromachie, l’interdiction des mineurs dans ces spectacles est une chose pour laquelle nous nous battons au niveau national et international. Certains groupes parlementaires et députés individuels ont également pris position, présentant des projets de loi pour que davantage d’initiatives soient développées en faveur de cette industrie macabre qui tient à peine debout (bien qu’elle le camoufle bien).

Ce n’est certes pas une interdiction aux moins de 18 ans, mais seulement de 16 ans, ce qui reste franchement positif.

Grâce aux associations, à la citoyenneté et à une certaine volonté politique, aujourd’hui, un pas symbolique mais important a été franchi.

Nous continuerons jusqu’à l’abolition.

Corridas, combats de coqs, même combat, par Jean-Christophe Leclercq, adjoint EELV à la ville de Douai

Je signe le manifeste anticorrida de la FLAC.

Corrida, combats de coqs, c’est le même article de loi et donc le même combat !

L’article 521-1 du Code pénal interdit les combats de coqs sur l’ensemble du territoire sauf dans certaines localités, dont les Hauts-de-France. Il autorise la corrida de la même manière dans certaines villes au nom de « la tradition locale». De quelle tradition locale parlons-nous dans les Hauts de France quand 6 participants sur 10 viennent de la Belgique ?

Du Nord au Sud, nos territoires méritent mieux que ces spectacles indignes, cruels et d’un autre temps. En France, exercer des sévices graves sur un animal est interdit, sauf dans une arène ou un gallodrome.

Je dis Basta !

Jean-Christophe Leclercq
Adjoint au cadre de vie et à la condition animale Douai
Co-responsable de la commission condition animale
EELV

Liste complète des personnalités politiques ayant signé le manifeste de la FLAC en cliquant ici.

Catherine Le Troquier, maire de Valaire, signe le manifeste de la FLAC

Plusieurs associations, collectifs, mouvements, partis politiques et particuliers ont apporté leur soutien à Catherine Le Troquier, maire de Valaire dans le Loir-et-Cher, qui a décidé par arrêté municipal le 13 septembre 2019 d’interdire le déterrage des blaireaux, acte de cruauté aussi inutile que barbare. Le Préfet de Loir-et-Cher, Yves Rousset, a expressément demandé à l’élue de retirer son arrêté. Cette dernière n’a pas cédé. Cela s’est réglé au tribunal administratif d’Orléans le 15 juillet 2020, date à laquelle l’arrêté municipal a été annulé pour absence de circonstances locales propres à la commune de Valaire. L’atteinte à la dignité humaine par des actes de cruauté et de barbarie, le risque sanitaire, sont des troubles à l’ordre public mais seules des circonstances locales permettent de les interdire par arrêté municipal.

Catherine Le Troquier, fidèle à ses principes, vient par ailleurs de signer le manifeste de la FLAC. Qu’elle en soit chaleureusement remerciée !

Liste des personnalités politiques signataires du manifeste de la FLAC en cliquant ici.

Chasse à courre et corrida, même combat !

Stanislas Broniszewski, l’ennemi numéro 1 de la chasse à courre en France et cofondateur d’AVA (Abolition la Vénerie Aujourd’hui) signe le manifeste anticorrida de la FLAC.

Symboliquement, c’est important, quand on connait les similitudes incroyables qui existent entre les euphémismes des taurins avec ceux des veneurs ! Deux exemples parmi tant d’autres : pour les veneurs, quand on achève un cerf à l’arme blanche, on le “sert” et quand on plante des harpons de 7 cm dans le dos d’un taureau, on “pose” des banderilles.

On croit rêver ! Mais ce n’est pas une découverte ; dans ces deux pratiques cruelles, indignes et complètement dépassées, tout n’est que mensonges et cynisme afin de défendre cette sauvagerie sanguinaire.

Merci, Stanislas, pour ta signature et pour ton courage !

Thierry Hély, président de la FLAC

Le député Dimitri Houbron signe le manifeste de la FLAC, ainsi que deux sénateurs, Guy Bennaroche et Daniel Salmon

Dimitri Houbron, né le 12 février 1991 à Roubaix, est député LREM du Nord depuis 2017. Il a été nommé à la Commission des Lois, l’une des huit commissions permanentes à l’Assemblée nationale. Il est également membre de nombreux groupes d’étude regroupant des thématiques variées : condition animale, handicap, sécurité, villes moyennes, violences intra-familiales et voies navigables et transports multimodaux. Très impliqué sur la question des violences dans le milieu familial, il a également mis en place un groupe d’étude dans le Douaisis, regroupant associations locales et forces de l’ordre.

Le 28 mars 2018, Dimitri Houbron est nommé responsable pour le groupe La République En Marche du projet de loi porté par Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les hommes et les femmes, visant à renforcer la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

Lors d’un rassemblement organisé devant le Sénat le 30 septembre 2021, il a signé le manifeste de la FLAC que lui présentait Valérie Bijon Porteiron, document qu’elle a également fait signer aux sénateurs Guy Bennaroche (EELV) et Daniel Salmon (EELV). Qu’ils en soient tous chaleureusement remerciés.

La liste complète des personnalités politiques ayant signé le manifeste de la FLAC peut être consultée en cliquant ici.