Le 27 mai 2003, la chaîne Télé Toulouse, dans son émission « Parlons-en », laisse la parole en direct intégral à des anticorrida. Pour la première fois en France et sur une chaîne de télévision locale basée dans une région taurine, des propos iconoclastes et sans concession sont tenus sans la moindre censure. Des images complètement inédites et habituellement censurées à la télévision, extraites du film « Juste pour le plaisir », sont également diffusées lors de cette émission courageuse. Celle-ci passe en boucle 4 fois par jour pendant une semaine. Du jamais vu !
Compte tenu de la forte audience de ce débat, le monde taurin accuse le coup…
Espérons qu’une chaîne de télévision ait le courage de refaire une émission semblable, sans la censure… En 2015, cela ne manquerait pas de pertinence !
Il faut savoir que grâce à l’association Fenouillet Anti Corrida, membre de la FLAC (qui participait au débat), à force de ténacité et de dynamisme, les corridas ont disparu de la ville de Fenouillet. Ce fut une victoire éclatante hautement symbolique dans ce département de Haute Garonne où les aficionados rêvent d’un retour des corridas à Toulouse.
20 ans plus tard et malgré l’ évidence, la FRANCE n’ a pas encore trouvé le courage,la sagesse et l’ éthique nécessaires pour faire appliquer la loi originelle à savoir: corrida espagnole ( et portugaise, pas mieux) interdite en FRANCE.
Encore combien de débats pour toucher, enfin, au but tellement légitime?
Encore combien de massacres d’ innocents ?
Dans l’arène l’immonde Orgueil et son ignoble fille, la fierté en habit de lumière aveuglante et collants rose tendresse. A ses cotés la fourberie des mots qui pervertissent un vocabulaire innocent, emprunté à l’étranger par obscurantisme pédant, au service d’une cupidité volée par une minorité mensongère sans scrupules, sans égard pour le vivant, et des arènes livrées à cette barbarie qu’ils nomment avec un aplomb éhonté, tradition, à vous dégouter du paso-doble utilisé pour couvrir les cris de douleur de l’innocente victime torturée.
Dans les gradins, la bêtise et la perversité réunies, pour semer la haine et la violence dans les ménages, dans les cités et de par le monde, pour créer ces états de sidération qui soumettent, qui anéantissent et qui coutent à la collectivité… accidents et traumatismes divers, physiques et psychologiques.
Dans le pays, des insouciants tellement innocents qu’ils refusent d’y croire… mais s’indignent jusqu’à l’écœurement quand ils apprennent que leurs impôts sont utilisés à protéger voire à promouvoir, ces pratiques barbares.
En Europe, de telles horreurs dégoutent les touristes qui ont peur de marcher ou de s’assoir dans le sang, et donnent une image dégradée du pays des droits de l’homme et de ses citoyens. 64% des députés européens, horrifiés, ont décidés d’interrompre le versement des subventions pour ces activités ignobles.
Au gouvernement :
73% des Français veulent l’abolition de cette pratique indigne et la démocratie ne trouve pas d’écho. Un 49.3 pour la suppression de l’alinéa 7 de l’article 521.1 du code pénal aurait contribué à réhabiliter la confiance perdue dans notre premier ministre de retour d’un voyage à Berlin en famille avec des moyens républicains… mais non, perseverare diabolicum. Et la violence continue son chemin par des réponses militaires au terrorisme engendrées par cette philosophie de la violence.
La Justice, chargée d’appliquer les Lois, même indignes, est amenée à juger des Justes. Quel métier difficile, tout autant que celui du respect de l’ordre, où le contre-pouvoir dans les rues, s’arme de plus en plus durement. Il faut sortir au plus vite de cette spirale de violences…
Si vous avez la Foi en ces valeurs universelles d’Amour offrande, de Sincérité et d’Humilité, faute d’avoir un gouvernement respectueux de ces valeurs, vous êtes appelés à la désobéissance civile, car, face à ces Lois indignes, Caïn sera à vos cotés pour regarder les véritables coupables pourrir dans leur PERVERSITE.