Le nombre de corridas en chute de 70 % depuis dix ans en Espagne

Les Espagnols prennent de plus en plus conscience de la cruauté des mauvais traitements infligés aux taureaux. Récemment s’est tenue à Madrid une manifestation massive pour protester contre ces «fêtes» si mal nommées.

Et maintenant, d’autres informations viennent d’être rendues publiques, qui rendent optimiste sur l’évolution des droits des animaux.

Selon la presse espagnole, citant comme sources le ministères de l’Intérieur et de la Culture, le nombre de corridas a chuté de près de 70 % ces dix dernières années.

En 2007, il y avait en moyenne trois corridas par jour. L’année dernière, ce chiffre est tombé à une par jour.

En Espagne, on parle d’un «moment très faible pour la tauromachie ». La vérité est que le pays est divisé entre ceux qui soutiennent cette horrible pratique et ceux qui se battent pour leur abolition complète.

Espérons que cette fois le bon sens primera pour le respect de nos frères, les animaux non humains.

Source : Veoverde
Adaptation en français : Roger Lahana



La Cour suprême du Brésil interdit les rodéos pour cause de maltraitance animale

La Cour suprême fédérale brésilienne vient de promulguer une loi de l’Etat brésilien de Ceara qui réglemente les « vaquejadas », une sorte de rodéo, etimant qu’il s’agit d’une forme de violence envers les animaux.

Dans ce type d’activité, deux cavaliers tentent de faire tomber un bœuf en tirant sa queue, une pratique très courante dans les fêtes populaires des Etats du nord-est du Brésil.

La décision d’abolir la loi qui protège cette pratique n’a pas été prise à l’unanimité, mais par six voix pour et cinq contre. Parmi les juges opposés aux « vaquejadas » se trouve la présidente de la Cour suprême, Carmen Lúcia. « Ce sont des manifestations extrêmement agressives contre les animaux. Il y aura toujours ceux qui disent qu’il s’agit d’une activité ancestrale qui fait partie de la culture de notre peuple, mais la culture aussi peut changer », a-t-elle déclaré pour justifier le résultat du vote.

Selon l’Association brésilienne des Vaquejadas, il y a environ 4000 de ces spectacles par an dans la région du Nord. Les Etats de Pernambuco et Ceará sont en tête, avec 700 spectacles chacun et des prix pour les vainqueurs pouvant atteindre 300.000 reais (93.000 $).

Mais, depuis un an, la pression des organisations consacrées au bien-être animal a conduit à de nombreuses annulations ou mesures de protection. Dans l’Etat de Bahia, par exemple, il est imposé de reverser 2 % des recettes de ces événements pour financer la protection des animaux. La plus haute instance juridique du pays ouvre la porte à ces mouvements animalistes afin que ces pratiques soient interdites, non seulement en Ceará, mais dans le reste du pays.

Adaptation en français : Roger Lahana

Des fonctionnaires poursuivis pour avoir laissé entrer des mineurs dans une corrida à Quito

Quito, 5 octobre 2016 – Le collectif « Abolition es Evolucion » (l’abolition c’est l’évolution) a déposé cet après-midi dans le procès résultant de poursuites à l’encontre de plusieurs fonctionnaires qui sont présumés avoir violé la réglementation en vigueur durant une corrida qui s’est tenue dans l’arène de Belmonte en décembre 2015.

Rasa Bihari, le coordinateur du mouvement abolitionniste équatorien, a déclaré que sa plainte s’appuie sur le fait que lors de ce type de spectacle, les fonctionnaires et les organisateurs ont laisser entrer dans l’arène des mineurs de moins de 16 ans. Or une réglementation l’interdit.

Dans le cadre de cette plainte, le collectif a demandé au procureur qu’il enquête sur les faits afin que les faits soient établis.

Guillermo Robayo, avocat des parties civiles, a précisé que les conséquences, si la culpabilité est prouvée, seraient la destitution des coupables et des peines de prison pouvant aller de un à trois ans. « Personne ne devrait être au-dessus des lois et des réglements », a-t-il conclu.

Source : El Telegrafo
Adaptation en français : Roger Lahana

La Cour constitutionnelle espagnole dément avoir débattu de l’abolition de la corrida en Catalogne

5 octobre 2016 – La Cour constitutionnelle vient de démentir avoir débattu de l’annulation de la loi de 2010 en Catalogne qui a mené à l’abolition de la corrida.  Cette question n’a pas été abordée le mardi 4 octobre et il n’y aura donc pas de décision annoncé le jeudi 6 octobre. Ce débat n’aura pas lieu avant la prochaine séance plénière de la Cour constitutionnelle qui se tiendra dans quinze jours.

La discussion porte actuellement sur le fait que le gouvernement de Catalogne a le pouvoir de réglementer ce type de spectacles, mais pas de les interdire. Le vote sur l’abolition de la corrida n’a pas eu lieu, selon des sources internes au Conseil constitutionnel, mais devrait avoir lieu prochainement.

Source (en espagnol) : 20minutos.es

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Le Gouvernement de Catalogne a déjà annoncé qu’il ne respectera pas le jugement du Tribunal Constitutionnel (TC) et a réaffirmé que la mort et les mauvais traitements des animaux dans des spectacles publics ne seront pas tolérés.

Le TC peut décider d’annuler l’abolition, mais les Catalans savent qu’ils ont toujours la possibilité de réglementer les corridas qui ont lieu en Catalogne (c’est de la responsabilité du gouvernement de Catalogne), ce qui leur permettra de rendre les corridas impossibles.

Adaptation en français : Roger Lahana

Un parti de tueurs d’animaux créé en Aragon

2 octobre 2016 – Le parti politique Action Nature Ibérique (ANATUR), dédié à la défense de la tauromachie, de la chasse et de la pêche, prend forme. La première assemblée générale s’est tenue la semaine dernière à l’hôtel Nuevo Boston de Madrid. Il y fut présenté les activités menées depuis sa création en février 2016. Un conseil d’administration et des délégués ont été nommés, et les projets futurs ont été exposés.

L’événement a été suivi par environ 200 personnes, dont les représentants de l’Association internationale de la tauromachie (AIT), le président du parti français Chasse Pêche Nature et Tradition (CPNT) et les porte-paroles des différents secteurs concernés. Le thème central évoqué a été la célébration de la tauromachie en réponse aux « attaques incessantes des animalistes ».

Article complet (en espagnol) : Heraldo
Adaptation en français : Roger Lahana