Suite à un article de la presse espagnole publié par Courrier International (n° 1347) donnant une large place aux inepties les plus extrêmes d’André Viard, Thierry Hély, président de la FLAC, a obtenu la publication d’une réponse détaillée dans le numéro 1349 du 8 septembre 2016.
Excellente mise au point de Thierry Hély, documentée, précise et concise, qui remet à sa place le pitoyable article du Diario de León curieusement rapporté par Courrier International.
(juste un détail : certes, en France le gouvernement reste en pratique directement ou indirectement maître de la majorité des ordres du jour à l’Assemblée, même depuis la réforme de l’article 48 de la Constitution entrée en vigueur en 2009, mais le PM n’intervient pas sur l’inscription à l’ordre du jour des PPL)
Mais sinon tout est impeccable, et Courrier International se montre tout à fait avisé de publier cette rectification.
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Dr JP Richier, au nom du PROTEC (http://www.collectif-protec.fr) et du COVAC (http://www.veterinaires-anticorrida.fr)
Une dérogation n’est pas une tradition, et une tradition consiste à transmettre le meilleur et non le pire.
Il faut croire que certains individus sont restés à l’époque de l’inquisition ou des barbares.
Si la violence, qui se cache derrière ces pratiques, montre les limites mentales de ses adeptes, leur légalisation montre la perversité et la fourberie de nos dirigeants sensés :
– donner une orientation morale à notre société et la représenter,
– respecter le principe de démocratie, en inscrivant à l’ordre du jour de l’assemblée nationale, le débat apparemment nécessaire pour en finir avec ces horreurs, faute de 49.3 pour secours à animaux et Conscience Humaine en danger,
– s’occuper enfin des problèmes fondamentaux tels que la défense de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, qui réclament une évolution philosophie individuelle et collective profonde.
Pour reprendre les slogans hélas usés, la torture n’est pas une culture ou la Féria n’est pas la Corrida.
Pour finir, le fisc ne doit pas être complice des dettes colossales que produisent ces activités indignes.
Bravo à Thierry Hély, président de la FLAC, pour ce rétablissement de la vérité, suite aux inepties écrites par André Viard.
Au 21° siècle, on devrait parler de la corrida comme d’un spectacle du passé, honteux pour les pays qui l’ont autorisée, comme le sont maintenant les exécutions publiques, l’esclavage, le supplice de la roue, etc…
Un habitant du Pays d’Arles pour qui la corrida ne peut trouver aucun justificatif, si ce n’est la renflouer avec ses impôts.
Je croyais que Courrier International représentait une ouverture d’esprit sur le monde . La ,euh ,comment dire………..
C’est étonnant qu’un journal comme “Courrier international” donne autant d’importance à ce sujet…
Déçue et attristée par l’extrême légèreté du Courrier international en la matière.
En tant que médecin, je suis étonné qu’un débat puisse s’ouvrir POUR ou CONTRE la torture d’un être vivant.
Ceux qui promeuvent une telle ignominie relèvent de la psychopathologie, ou encore autrement dit -et ce n’est pas une injure mais un fait clinique- des pervers sadiques qui relèvent de l’interdiction d’exercer leur loisir ou de l’enfermement s’ils n’obtempèrent pas…. On ne savait pas que le Courrier International n’avait pas autre chose à faire qu’à ouvrir sa tribune à des pervers manipulateurs corrompus du premier type. Tiens, on va revoir nos abonnements à la baisse, ça c’est une idée.
Une réponse s’imposait… On ne pouvait pas laisser les accusations de ce M. Viard sans démenti. Bravo pour l’article et merci au Président de la FLAC.
Je suis du Sud et de ceux et celles, nombreux, qui en ont assez que la corrida, importée d’Espagne soit considérée comme un tradition du sud de la France ! Et puis, quand bien même : une tradition qui consiste à torturer à l’arme blanche pendant une demi-heure, l’un après l’autre, les 6 taureaux d’une corrida doit être immédiatement interdite !
D’abord, le taureau subit “la punition” (traduction du terme spécifique espagnol “castigo”… on se demande ce qu’a bien pu faire ce pauvre animal pour être aussi cruellement “puni”) : à plusieurs reprises un picador à cheval enfonce une pique dans la base du cou de l’animal l’animal et tranche les ligaments et muscles de sa nuque, dans le but de lui faire baisser la tête et de créer une hémorragie. Ainsi il s’épuisera et ne pourra plus se servir facilement de ses cornes. Après cette 1ère mutilation, les “peones” plantent des banderilles (harpons) dans le dos de la bête pour lacérer ses muscles et faire couler le sang. Sollicité par les passes des capes, le taureau court et s’essouffle, car sa grosse masse n’est pas faite pour la course. Enfin, quand l’animal est épuisé, après que le sang a bien coulé, le matador, « le tueur » enfonce l’épée, en s’y reprenant souvent plusieurs fois, puis l’achève au poignard, si nécessaire.
Suite aux scandales des abattoirs d’Alès et du Vigan, de nombreux députés se sont émus du sort réservé aux animaux d’élevage. Une commission d’enquête parlementaire a été lancée à l’initiative du député Falorni (RG) qui a évoqué “des actes de torture indignes d’une société civilisée”.
Le ministre de l’Agriculture a dénoncé, lui aussi, des “pratiques intolérables”.
Alors ? qu’attendent nos députés pour mettre la question de la corrida à l’ordre du jour ?
Je n’ai à ajouter à cette réponse que le fait de parler de tradition est erroné…la tradition tauromachique en France est la course landaise, pour le SO, courses à la cocarde, la course camarguaise dans le SE, qui sont sans torture, sans massacre d’un taureau !
La corrida est une tradition espagnole, nous a été demandée par l’Impératrice Eugénie, à Bayonne…la corrida portugaise n’est pas non plus une tradition française.
Ces corridas, interdites en France pour cause de maltraitance, sont restées dans certains départements qui ont continué, de force, à les pratiquer, et ont de ce fait…bénéficié d’une dérogation à la loi !!
Cette dérogation doit être annulée, ces spectacles d’horreur, de sadisme, ne doivent plus avoir cours dans un pays dit civilisé.!!
Ces précisions doivent être bien mises en avant contre les fausses excuses des pro-corrida qui ne parlent que de tradition, quand ce n’est pas d’Art !!
Quel Art peut-on trouver à ces tortures d’un animal affaibli auparavant, et excité pour qu’il se défende???
Merci pour ces imparables arguments!