Alors que la corrida –illicite- de Mimizan en 2011 avait été précédée d’une bénédiction dans l’Eglise du village, les aficionados devront désormais se passer de protection divine…
C’est le prêtre du village lui-même, M. Lestage, qui nous a confirmé cette bonne nouvelle :
« Cette année, nous avons décidé de ne célébrer aucune messe ni aucun office religieux. Des demandes m’ont été faites et je les ai toutes refusées. Toute manifestation, s’il y en a une, devra se faire en dehors de l’église.
Eric Lestage – Prêtre à Mimizan »
La FLAC ne peut que se réjouir de ce retour à la raison, de cet arrêt de la complicité avec les tortionnaires d’animaux.
Bien sûr, nous aurions préféré, comme St François d’Assise, Pie V, Albert Schweizer, Théodore Monod ou Victor Hugo, une condamnation plus ferme et définitive de toute cette cruauté ; mais au moins les aficionados en seront pour leur frais : ils ne pourront plus trouver auprès de l’Eglise de Mimizan une caution morale pour leurs pratiques scandaleuses.
Après le retrait d’Afflelou à Bayonne, de la SNCF sur son site Internet, l’arrêt de « graines de toréros », la fin de la rubrique de Durand à Libération, la désaffection croissante du public des arènes, etc. la tauromachie vit la crise la plus grave de son histoire. Et cela nous réjouit au plus haut point ! :-D
L’argument économique selon lequel « si la corrida s’écroule, un pan de l’économie s’effondre avec elle », ne peut que faire sourire : l’économie de la corrida est déjà à bout de souffle, et ça ne pose aucun problème ! Au contraire, cette pratique qui ne survit qu’à coups de subventions publiques déguisées (1) constitue un gouffre financier pour les villes qui continuent à la « tolérer ». C’est la feria qui peut générer des bénéfices, jamais la corrida ! S’en débarrasser, c’est redonner du souffle à des finances municipales souvent exsangues, Fréjus est bien placé pour le prouver, cette ville où les arènes n’accueilleront plus jamais la torture et mise à mort publique des animaux, mais de vraies activités culturelles, non cruelles, et rentables. (2)
« Le bateau tauromachie prend l’eau de partout, continuons à percer la coque ! »
Merci à tous ceux qui, par leurs dons et leurs adhésions, nous permettent d’agir et d’obtenir ces résultats.
(1) voir à ce propos la façon dont sont menées les négociations des taureaux de corridas : p.103 du rapport ci-joint.
(2) voir le projet de la ville de Fréjus
Mon Père, Merci pour votre geste !!!
BRAVO et MERCI pour les taureaux, Père LESTAGE !!!
Merci pour votre position, votre humanité et votre courage !
Dans un monde de violence, le respect de l’être humain, homme ou animal est une priorité – mille mercis
Merci Monsieur le curé de votre sage décision de refuser de bénir la cruauté barbare.
Les animaux aussi sont les enfant de Dieux
c’est bien ce que l’on m’avait enseigné à l’école autrefois.
voila c’est l’avis que je partage
merci pour votre courage et votre engagement mon père et tenez bon
Bravo à Monsieur le Curé de Mimizan qui donne l’exemple de la compassion et ne partage pas l’avis des taurins.
Bravo au prêtre de Mimizan pour sa sincèrité et son devoir
de chrétien ; les aficionados se donnent bonne conscience de demander la bénédiction de l’Eglise pour les tueries organisées
de ces taureaux qui ne demandent qu’à vivre pourtant paisiblement dans les prés.
CORRIDA BASTA !!
Un grand merci et toutes mes félicitations Mr Le Curé Pour avoir refuser de bénir une corrida
Enfin une personne qui honore l’église ! Je suis assez fâchée avec l’Eglise qui fait souvent bien peu de cas des espèces autres que l’espèce humaine. Voilà enfin quelqu’un qui oeuvre pour le respect de la vie tout simplement.
Je l’en remercie infiniment. Puisse nos pensées lui apporter le courage nécessaire pour affronter les « basses pressions » de tous acabits.
Merci à vous Monsieur le curé , vous etes un vrai chrétien ! ce sont des gens comme vous qui peuvent faire avancer ……….
tous les prêtres devrait parler de la souffrance animal