Sébastien Castella, torero considéré par certains comme le meilleur à l’heure actuelle, fait des déclarations pour le moins surprenantes dans un journal équatorien. Il ne supporterait pas la souffrance animale ?

Aussitôt, la FLAC lui a adressé une lettre ouverte, que vous pouvez lire ci-dessous. Dans celle-ci, la FLAC lui propose de l’accompagner dans une éventuelle repentance. Ce ne serait pas le premier torero à réaliser et à dénoncer la cruauté de la corrida. Les médias, alertés par la FLAC, se sont emparés de ces révélations assez incroyables qui ont mis en ébullition le monde taurin !  Que décidera Sébastien Castella ? L’avenir nous le dira…

>> Lire l’article du Midi Libre  » Le torero Sébastien Castella ne « supporte pas la souffrance animale » du 23 décembre 2011

Lettre ouverte à Monsieur Sébastien Castella

Monsieur Castella,

Nous sommes agréablement surpris d’apprendre, dans un article de presse du journal équatorien HOY, paru le 6 décembre 2011, que vous ne supportiez pas la souffrance animale, notamment celle du taureau lors d’une corrida. Preuve, contrairement à ce que l’on pouvait imaginer, d’une sensibilité capable de compassion. Nous partageons ce noble sentiment : depuis toujours, la FLAC s’oppose à la violence.

Vous n’ignorez pas qu’il existe dans le monde nombre de matadors reconnus qui ont réalisé l’étendue de la cruauté dans la corrida et la dénoncent désormais avec force. Parmi eux, le célèbre torero colombien Alvaro Munera, aujourd’hui honoré pour ses positions par les défenseurs de l’éthique, banni par ceux qui n’ont pas toléré la grandeur de son geste.

La FLAC vous propose, Monsieur Castella, de vous accompagner sur ce chemin. Quelle preuve d’humanité vous donneriez à toutes celles et tous ceux qui vous considèrent comme un vulgaire tortionnaire ! Une telle démarche vous isolerait des « amis » qui vous dénigrent aujourd’hui férocement, mais vous apporterait le soutien incroyable des centaines de milliers de personnes qui s’indignent de la souffrance sous toutes ses formes. Par ce geste, votre nom serait à jamais gravé dans l’histoire, non plus en lettres de sang, mais en lettres d’or.

Dans l’espoir fou que cette proposition retienne votre attention, nous nous tenons à votre disposition pour aborder ensemble la concrétisation de cette prise de conscience qui ne peut que vous honorer.

Recevez, Monsieur Castella, nos meilleures salutations.

Thierry Hély
Chargé de communication de la FLAC

Anne Caron
Présidente de la FLAC