Un débat a été organisé par Radio Notre Dame le 12 décembre 2022, avec Thierry Hély, président de la FLAC, face au père Teissier, aumônier des arènes de Nîmes.
Il n’existe malheureusement pas d’archive audio de ce débat. Thierry Hély déplore la présentation tronquée de ses propos sur le site de la radio. Il a évoqué les artistes qui sont sensibles à la morphologie de la corrida.
Et bien évidemment, ses critiques vis à vis de l’Église face à cette barbarie ont été complètement occultées, une fois encore. Contre vents et marées et malgré de très nombreuses sollicitations écrites depuis des décennies, l’Eglise a toujours refusé de se positionner officiellement sur le sujet de la corrida.
Le compte-rendu officiel du débat peut être lu sur le site de la radio en cliquant ici.
Les aficionados se rachètent une honorabilité en clamant haut et fort le respect de l’animal torturé puis mis à mort en fanfare, comme des « indulgences » d’autrefois (on retrouve la même posture chez les chasseurs à courre, d’ailleurs). La position de l’Église, au travers des Papes, jusqu’à François, sans parler de Saint François d’Assise, est très claire : les animaux sont des dons de Dieu et à ce titre, ils ne sauraient subir un quelconque sévice pour le plaisir pervers de l’Homme. Fin 19ème siècle, l’évêque de Nîmes avait écrit aux paroissiens pour les sensibiliser sur le sort de l’animal et de la gravité du péché à assister à une corrida. Hélas, l’Église est bien salie par ses ministres qui, par clientélisme, n’osent s’exprimer. Et que dire des prêtres qui inventent une raison philosophique à leur passion morbide ? Quelle est leur responsabilité vis à vis des chrétiens ? Personnellement, les prêtres pédophiles sont autant de cas de souffrances personnelles qui m’inspirent compassion. Dans le cas des « aumôniers des arènes », le scandale est bien pire : ils poussent les croyants à se délecter de la souffrance d’un animal, érigée en spectacle. Quelle est la valeur d’une bénédiction d’un torero aux yeux de Dieu ? Parle-t-on toujours d’une Église Catholique où la compassion, bienveillance, l’amour du Prochain quel qu’il soit sont les maîtres mots ? En péchant par omission, l’Église est tombée bien bas et, est devenue peu crédible aux yeux de ses brebis qui préfèrent s’en détourner.
…à des années lumière de la parole christique !!!!!
quelques rares papes avaient pourtant tenté d’éclairer les croyants.
mais la frilosité, et parfois le mépris de l’incitation à la compassion pour le Vivant, l’ont emporté
dommage
le chemin de Damas est accessible à tous ; il nous reste, au sein de ceux qui oeuvrent dans le sens de voies meilleures pour l’humanité et les animaux, a espérer que ceux qui se disent « les bergers », l’empruntent enfin.