Grand écrivain espagnol, poète, journaliste et homme politique républicain que certains n’hésitèrent pas à comparer à Emile Zola, porte un regard terrible sur la foule assistant à des corridas. À la lecture de son texte très fort et sans concession, on réalise que le monstre décrit dans l’arène n’est pas celui que l’on croit… Il est peut-être dans les gradins…
La foule ne risque rien…
Dans une corrida, ce qui m’écoeure, c’est la foule. Là, la foule donne libre cours à ses instincts de grossièreté, de férocité, avec une ardeur plus véhémente que dans une émeute ou à la guerre, car elle sait qu’elle ne risque rien. Là, l’homme du monde y devient pareil au pire voyou de la rue, et derrière la balustrade solide, il vocifère comme un dément, dans son désir de sang et carnage. La lâcheté de tous ces gens excitant les autres à s’entretuer est, à mon sens, une des choses les plus ignobles qui soit au monde, c’est un odieux assassinat de chevaux et de taureaux.
Blasco Ibanez, Arènes sanglantes
Je suis en train de relire Arenes sanglantes terrible description de la corrida des torero et encore plus de la foule d’autant plus qu’a cette époque la corrida etait limite une religion avec ses rites ses sacrifices d’animaux et cette débauche d’attente que le torero meurt en attendant on assitait aux mises à mort de taureaux innocents quand au chevaux éventrés ne pas oublier que dans les corridas en france avant les années 80 les chevaux navaient aucune protection Un livre à lire pour comprendre ce qu’il est noble d’interdire la corrida
CORRIDA BASTA !