Grand écrivain espagnol, poète, journaliste et homme politique républicain que certains n’hésitèrent pas à comparer à Emile Zola, porte un regard terrible sur la foule assistant à des corridas. À la lecture de son texte très fort et sans concession, on réalise que le monstre décrit dans l’arène n’est pas celui que l’on croit… Il est peut-être dans les gradins…
La foule ne risque rien…
Dans une corrida, ce qui m’écoeure, c’est la foule. Là, la foule donne libre cours à ses instincts de grossièreté, de férocité, avec une ardeur plus véhémente que dans une émeute ou à la guerre, car elle sait qu’elle ne risque rien. Là, l’homme du monde y devient pareil au pire voyou de la rue, et derrière la balustrade solide, il vocifère comme un dément, dans son désir de sang et carnage. La lâcheté de tous ces gens excitant les autres à s’entretuer est, à mon sens, une des choses les plus ignobles qui soit au monde, c’est un odieux assassinat de chevaux et de taureaux.
Blasco Ibanez, Arènes sanglantes
« Arènes sanglantes » est un très grand livre, mais il faut, pour le comprendre, le relire à contre-sens.
bravo pour cette description fidele des gens qui vont voir les corridas,des assassins en puissance,des monstres des laches des pervers,malades psychiatriques tres dangereux,en liberté!
Des pratiques d’une cruauté inouïe que rien ne peut ni ne doit justifier, surtout pas l’Art et la Culture ! Violentes, sanguinaires et perverses, elles sont hautement contestées et ne peuvent ainsi survivre à l’évolution du temps et des esprits ! STOP au sadisme, à la barbarie, CORRIDA ABOLITION !
que l’on commence par interner tous ces pervers.Manuel Valls pro corrida en premier !!!
Bonne analyse sans concession de Yolande-Elisabeth. Seule petite nuance: il arrive tout de même parfois que des aficionados ou des chasseurs se repentent. Nous avons quelques exemples. Comme celui ci-dessous.
http://www.vivrefm.com/podcast/2010/12/05/animag-du-051210/
Vive notre cause et vive les tritons…
A quoi bon essayer de convaincre un afioc qu’il a tort? Il aime la torture, la souffrance, l’agonie et le sang. Il aime la chasse, il mange des tonnes de viande sans se soucier de la façon dont sont traités ces animaux de leur naissance à leur mort, pas jolie jolie, surtout depuis l’avènement du hallal…
Il est incapable de compassion et d’empathie, il n’éprouve pas de sentiments humains, et c’est ce genre de type que l’on retrouve les armes à la main et la torture au bout du fusil en cas de conflit armé.
Nous ne jouons pas dans la même cour. Ne perdons pas notre temps et notre énergie à essayer de les convaincre et encore moins à les insulter, gardons-là pour faire reculer cette barbarie indigne d’une civilisation évoluée.
Mais au fait, sommes-nous une civilisation évoluée?…
J’en doute.
Quel beau jugement de valeur et d’amalgame…
PS: vous avez oublié le foie gras, la fourrure et le cuir, nos visites dans les zoos et les cirques (avec nos enfants et nos petits enfants)
Bien réfléchi Yolande Elysabeth.
La corrida est un crime lache et vulgaire! Honte à un état qui la permet!
Nous les militants de terrain sommes muselés car vraiment maltraités par les forces de l’ordre à la botte de Francois Hollande lui-même inféodé à son grand ami Manuel Valls à qui Il ne veut pas déplaire !
les gens que je connais qui vont régulièrement voir des corridas , y prennent du plaisir sont des poltrons dans la vie de tous les jours ,au travail ,dans leur vie privée….
Ben ! ça c’est ben vrai !! et même dans leur rêves et dans leurs amours !!!
Le meilleur moyen de se faire une opinion est de lire ce livre. Je viens de le trouver en Pdf, je le lirai. Maintenant, c’est une traduction alors peut être que ce passage a disparu à la traduction justement!
Monsieur Bousquet, j’ai confiance en Monsieur Hely. La corrida, je me suis faite ma propre opinion, je n’ai besoin de personne pour ça et même pas de Monsieur Hely. J’ai constaté que les pro corrida n’aiment pas qu’on laisse un commentaire poli sur leur site ou blog en les contredisant. J’ai d’ailleurs eu un échange de mails avec un pro corrida qui tient un club ou je ne sais quoi ici à Bruxelles et si moi je suis toujours restée polie mais sèche, ça n’a pas été son cas à lui! J’ai d’ailleurs gardé les e mails.
Et puis franchement, ce qui s’est passé à Rodilhan, que des écoles existent (je ne le savais pas avant) pour apprendre à des gosses à torturer et à tuer, qu’ils s’exercent contre de pauvres veaux qui sont terrifiés, C’EST DE LA BARBARIE! Vous auriez tous dû vivre à l’époque des gladiateurs! Je vous aurais bien vu vous faire bouffer par les lions tiens!
J’ai aussi remarqué via les vidéos, les discussion, etc… que les pro corrida sortaient encore et encore et encore les mêmes arguments! Vous êtes saoulants à la longue!
Et que pensez vous de la politesse à mon égard de cet anti (Fabrice F @ ) :
« Salut pauvre connard,
A partir de maintenant tu me trouveras sur ta route !!
Méfies toi nous ne sommes pas très loin 🙂
A bon entendeur, pauvre couille molle !
Et ne t’inquiètes pas, tu n’as pas affaire à un animaliste, mais à un bon citoyen français qui mange du boeuf en plus !!
La France ne se laissera pas souiller par la racaille, sois en sur ! »
Blasco Ibanez décrit avec connaissance le déchaînement que peut avoir la foule lors des corridas.
Il est mort avant la guerre civile d’Espagne, ce qui lui a peut-être évité d’être massacré dans des arènes, comme l’ont été par les franquistes, de nombreux républicains espagnols.
De nombreuses corridas en Espagne républicaine furent organisées avant et APRÈS ce fameux décret de 1937, dont l’intégralité est introuvable sur le net. Des corridas en faveur de la FAI/CNT, du Secours Rouge, des Brigades Internationales, des milices de Barcelone…
Sans oublier les 3 700 COMBATTANTS RÉPUBLICAINS de la 96e brigade mixte de l’armée populaire républicaine dite des « TOREROS ROUGES » composée de picadors,banderillos,matadors, mozos…