4 février 2012 : les militants de la FLAC bravent le froid à l’entrée du spectacle « petits toros » organisé par une association de Fontenay. Leur but : informer et de mettre en garde les parents des dangers de la corrida pour leurs bambins.
Une équipe motivée
Malgré une température en dessous de zéro, l’équipe était à son poste ce matin devant le théâtre à Fontenay sous Bois (94) avec un lot de prospectus de la Commission Protection Jeunesse de la FLAC.
De 10h30 à 11h15 ils ont touché une petite cinquantaine de spectateurs accompagnés de leurs enfants, pour les mettre en garde contre la dissimulation de la réalité que masque ce spectacle pas anodin du tout.
Pas d’incident à déplorer, mais un réel intérêt des personnes rencontrées. Mis à part l’opposition un peu agressive et méprisante d’un homme accompagné d’une gamine, bien mis de sa personne, qui est resté bloqué dans sa sphère d’ignorance. Il a ressorti l’habituel couplet du gestuel artistique, de la nécessité d’apprendre aux enfants la beauté ludique de cette joute entre hommes et taureaux etc. Occultant bien entendu la face cachée de la cruauté, des souffrances, du sang et de la mort, composant le tableau réel, spectacle dont nous voulons précisément tenir les enfants éloignés.
Nous aurions souhaité lui rappeler que Fontenay sous Bois, Ville Amie des Enfants selon l’UNICEF et organisatrice chaque année de la « Journée de l’animal », est la moins bien placée de la région parisienne pour promouvoir le martyre animal sous forme de guignolade à nos petits.
Sacrifier une matinée de leur week-end par moins 5 degrés pour du tractage anti appelle un grand coup de chapeau, d’autant que certains poursuivaient l’après-midi avec une action contre Air France et son scandaleux transport de primates. A noter également leur présence à nos côtés lors de la manifestation unitaire du 11 Février à Paris.
Encore bravo et merci à Sylvie, Noëlla, Laetitia, Fabien et Jean.
Prochaines représentations prévues pour ce spectacle trompeur :
Vendredi 10 février à Gentilly (séance « scolaire » organisée par l’école) et Samedi 11 février à 15h.
Vendredi 9 et samedi 10 mars à Boulogne .
On a besoin de militants sur place pour informer. Contactez-nous.
voici la lettre que j’ai envoyée:
Monsieur le maire de Fontenay,
J’apprends avec un certain écœurement que vous avez maintenu le spectacle de faux clown et de vrais pousse-au-crime qu’est « Petit cirque et les petits Toros. ».
Vous avez reçu de nombreux mails s’opposant à cette guignolade. C’est donc là votre réponse à nos courriers, monsieur le maire ? Je suis bien déçue.
Quand on regarde de plus près ce que signifie ce show, le terme « petits » montre la volonté de minimiser ce qui n’est rien moins que de la torture.
On voit que l’on a sans doute affaire à une action payée par l’influent lobby des corridas dont de nombreux responsables politiques et des medias français plus ou moins conscients et volontaires se font complices .
Ça repose la question: peut-on rire de tout?
Il y a 2 pôles du rire. Un qui relève de l’humour. C’est comme ça quand on rit de soi, ou des bourreaux ( souvent ridicules au delà de l’horreur nauséeuse qu’ils méritent à leur encontre). Celui ci est noble, courageux, intelligent. Il est défini par cette phrase attribuée entre autres à Kierkegard : « le rire est la politesse des désespérés. »
Et un autre, immonde et facho, celui vraiment petit des cœurs étriqués de ceux qui rient des victimes. Ce rire rabaisse ces hommes à la mesure de leurs petites jouissances d’impuissants pervers. Petit cirque et les petits Toros incite à ce petit ricanement sordide dans le but de dénier la souffrance des animaux suppliciés que ce soit, comme ici, pour préparer et faire des corridas, ou ailleurs pour les diverses façons de maltraiter les animaux dont les humains se rendent coupables.
J’ai encore une question: êtes vous de l’aficion? Si oui, tout s’explique. Sinon, c’est très bizarre…
Acceptez mes petites salutations très grandement scandalisées devant les sales manigances de l’immundillo représenté par des gens comme Petit cirque et petits Toros
que votre « minicipalité » a admis chez vous,
J.Benchetrit.