an_senatDepuis le mois de septembre les propositions de loi visant à l’abolition de la corrida se multiplient et couvrent désormais un large ensemble de l’échiquier politique.

Le 5 décembre 2013, Geneviève GAILLARD, députée du PS, et 16 autres élus ont déposé une proposition de loi « visant à supprimer toute exception à la punition des sévices graves envers les animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité » et qui se conclue par ces lignes :

« La légitimité de la France à soutenir dans le monde les combats en faveur de la cause animale perd toute crédibilité si elle n’applique pas partout chez elle les principes qu’elle défend ailleurs.

Tôt ou tard nos enfants s’indigneront massivement que des élus de la Nation se soient obstinés dans leur refus d’empêcher de torturer des taureaux et des coqs, refus qui sera tout ou tard appréhendé comme une complicité.

Tous ensemble, refusons une disposition législative incohérente. Prenons nos responsabilités. Ayons le courage de renverser ces pratiques d’un autre âge. Au-delà des contingences politiques, prenons des positions qui honorent notre civilisation, qui honorent la France. »

Cette proposition vient à l’appui d’autres, déposées très récemment :

Le 19 septembre 2013 : Proposition de loi n°1448 déposée par la députée du Val-de-Marne Laurence ABEILLE et un groupe d’élus EELV.

Le 7 octobre 2013 : Proposition de loi n°45 déposée par les sénateurs Roland POVINELLI, Roger MADEC, Marc LAMENIE et Serge ANDREONI.

Le 6 novembre 2013 : proposition de loi n°1525 déposée par Damien MESLOT, député UMP du Territoire de Belfort.

Toutes ces propositions démontrent s’il en était besoin l’hostilité croissante des français et de leurs élus à l’encontre des spectacles barbares qui perdurent encore dans quelques villes et régions de notre pays. Le seul obstacle légal à l’abolition de ces pratiques est représenté par un (oui un !) unique alinéa de notre code pénal, qui accorde aux organisateurs de corrida une dérogation exceptionnelle sous réserve d’une « tradition locale ininterrompue » leur permettant d’échapper aux peines et sanctions prévues pourtant par la loi (30 000 euros d’amende et 2 ans de prison). Conscients de cette triste réalité juridique, TOUTES les propositions déposées se terminent par la même et unique demande :

PROPOSITION DE LOI

Article unique

Le septième alinéa de l’article 521-1 du code pénal est supprimé.

Devant cette mobilisation nouvelle de nombreux politiques qui réclament l’abolition, nous pouvons tous agir et leur apporter un soutien indispensable en demandant à nos députés, où que nous soyons, de soutenir et signer ces propositions.

Les principales organisations anti-corrida sont conscientes des enjeux et ont pris la décision de permettre à toutes celles et ceux qui le souhaitent d’être guidés, aidés et formés pour rencontrer leurs députés et les convaincre que le choix de l’abolition est le meilleur qui soit.

La FLAC demande donc à celles et ceux qui se sentent concernés par cette action de première importance de prendre contact avec le CRAC Europe, ou l’Alliance anticorrida afin de participer à cette démarche !

Pour le CRAC Europe : http ://www.anticorrida.com/

Pour l’Alliance anticorrida : http ://petition-anticorrida.com/

Il n’est pas nécessaire d’être membre d’une de ces deux associations pour participer.

Nous vous encourageons également à lire avec attention le texte de ces différentes propositions, toutes argumentées, détaillées et claires.
C’est un véritable tournant pour notre cause !