Après avoir émis une première recommandation à l’attention du Portugal, le comité en charge des droits de l’enfant à l’ONU vient de nouveau de dénoncer la présence – et bien sûr la participation – des enfants aux corridas.
Cette fois, c’est le cas de la Colombie qui a été traité. Parmi de trop nombreux problèmes liés à la violence et impliquant des enfants, la corrida a également été pointée du doigt par le comité de l’ONU, formé de 18 experts internationaux et notamment en charge de la vérification du respect de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant) par les états signataires.
La FLAC salue cette avancée, qui est un pas supplémentaire en direction de l’interdiction de la corrida aux enfants, ainsi que vers la fin des scandaleuses écoles taurines où l’on apprend à nos jeunes à maitriser les techniques permettant de supplicier et mettre à mort des animaux dans le cadre d’un spectacle !
Session après session, l’ONU va étudier le cas de tous les pays signataires, parmi lesquels plusieurs pays où sévit encore la corrida. Le tour de la France arrive prochainement. Il ne fait désormais plus aucun doute que la position de l’ONU ne fléchira pas sur cette question et que notre pays va se voir rappelé à l’ordre…
Les termes du comité sont clairs :
« La participation d’enfants et d’adolescents (garçons et filles) à des activités liées à la tauromachie constituait une violation grave des articles de la Convention relative aux droits de l’enfant. »
« Le Comité, en vue de l’interdiction éventuelle de la participation des enfants à la tauromachie, recommande à l’État partie de prendre des mesures législatives et administratives afin de protéger tous les enfants impliqués dans la formation et les spectacles de tauromachie, ainsi qu’en leur qualité de spectateurs. »
« Le Comité exhorte l’Etat partie à mettre en place des mesures de sensibilisation en rapport à la violence physique et mentale liée à la tauromachie et son impact sur les enfants ».
De plus en plus de professionnels tant psychiatres, psychologues ou spécialistes de l’enfance prennent également position pour dénoncer l’embrigadement des enfants par le milieu tauromachique et les effets néfastes de la corrida, ses traumatismes, sa violence que par la glorification de la brutalité et de la cruauté qu’elle offre en exemple aux plus jeunes.
Un collectif de psychiatres et psychologues réunissant plus de 100 professionnels s’est mis en place sous le nom de PROTEC (« PROTégeons les Enfants des Corridas »). Ce collectif a récemment interpellé le Président de la république sur ce sujet, et mène également une campagne visant à amener l’UNICEF à prendre position.
La première recommandation de l’ONU à destination du Portugal a également été relayée par le COFRADE (Conseil FRAnçais pour les Droits de l’Enfant), ainsi que par la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie.
Récemment, un article de Joël Lequesne consacré à l’empathie chez l’enfant et à sa confrontation avec les violences exercées à l’encontre des animaux et notamment la corrida, a été publié et mis en avant sur le site de l’AFPEN, l’Association Française des Psychologues de l’Education Nationale.
La problématique de l’enfant confronté à la violence tauromachique est désormais incontournable. Et la prochaine conférence organisée par la FLAC à Béziers le 6 juin prochain, va porter le débat au cœur d’une des principales villes taurines !
Notre fédération s’est donnée pour mission de dénoncer la violence des arènes, qu’elle soit dirigée vers l’animal, vers l’homme ou vers l’enfant. D’autres actions sont déjà prévues et programmées en ce sens et nous vous tiendrons informés afin de leur donner le plus grand écho possible.
Protéger les enfants d’un spectacle qui ne devrait pas exister, est un minimum.
End this Barbarism now……!!!!
un bon début pour aboutir au non renouvellement de tous ces vieux barbares qui ne seront plus remplacés par les plus jeunes générations
la corrida comme la majorité des traditions est d’une terrifiante barbarie qui laisse de marbre ceux qui s’y adonnent, intoxiqués depuis la plus petite enfance depuis des générations, ils sont autistes à tout raisonnement, à tout sentiment de compassion, à toute empathie, seule une loi mettra fin à ces pratiques qui font honte dans le reste de la France.
On voit, partout dans le monde les dégâts causés par les traditions…
N’y a t’il pas assez de violence à la télé, dans les jeux, pour que l’on inculque aux enfants encore plus de violence ? Après on s’étonne que notre société est violente et non respectueuse… La corrida n’est pas une tradition française. Et quand bien même, certaines traditions ont disparues car elles étaient barbares, et celle-ci en fait partie. Corrida BASTA, et qu’on arrête d’éduquer les enfants à ces horreurs.
Au nom de toutes les associations de protections animale nous vous remercions d’en tenir compte de cette atrocités inhumaine contres les taureaux. ..c’est vraiment insupportable. .
Abolition ..:-(:-(:-(
Vraiment insupportable abominable atroce inhumain
Ce Dimanche nous avons vu des parents et des grands parents emmener de tout petits enfants à la corrida de St Etienne en Grès !! ….. HORRIBLE !! et incroyable que les autorités autorisent cela à notre époque !!! Nous sommes vraiment dirigés par des conservateurs arriérés ! J’en ai HONTE !
Tous ensemble et toujours plus nombreux pour aider à ouvrir les yeux et les coeurs de ceux qui peuvent participer à l’ abolition de la barbarie des arènes.
L’ ONU, en se positionnant contre la corrida pour sa violence inouïe envers les animaux, les enfants mais aussi le monde des adultes, serait une aide précieuse
Aider les enfants mineurs à s’extraire de ce milieu de violence poussée à l’extrême, est un devoir que je qualifierai national.
Leur faire comprendre que toute action imposée par la force, est une insulte à leur qualité d’ homme et de femme responsable et digne,
qu’ ils vont devenir très prochainement.
Leur faire admettre que la torture banalisée est un déni à la simple conscience.
Leur faire accepter que vivre en paix, nécessite des efforts permanents pour en être capables, mais que le résultat récompense toujours et au delà, de ce que la brutalité ne parviendra jamais à atteindre.