Quito, 5 octobre 2016 – Le collectif « Abolition es Evolucion » (l’abolition c’est l’évolution) a déposé cet après-midi dans le procès résultant de poursuites à l’encontre de plusieurs fonctionnaires qui sont présumés avoir violé la réglementation en vigueur durant une corrida qui s’est tenue dans l’arène de Belmonte en décembre 2015.
Rasa Bihari, le coordinateur du mouvement abolitionniste équatorien, a déclaré que sa plainte s’appuie sur le fait que lors de ce type de spectacle, les fonctionnaires et les organisateurs ont laisser entrer dans l’arène des mineurs de moins de 16 ans. Or une réglementation l’interdit.
Dans le cadre de cette plainte, le collectif a demandé au procureur qu’il enquête sur les faits afin que les faits soient établis.
Guillermo Robayo, avocat des parties civiles, a précisé que les conséquences, si la culpabilité est prouvée, seraient la destitution des coupables et des peines de prison pouvant aller de un à trois ans. « Personne ne devrait être au-dessus des lois et des réglements », a-t-il conclu.
Source : El Telegrafo
Adaptation en français : Roger Lahana
Demandan a funcionarios que permitieron ingreso de menores a corrida de toros en Quito
El Colectivo Abolición es Evolución presentó esta tarde en la Fiscalía, una demanda formal en contra varios funcionarios que presuntamente incumplieron la normativa vigente durante una corrida de toros, desarrollada en la Plaza Belmonte, en diciembre de 2015.
Rasa Bihari, coordinador del movimiento Ecuador Abolicionista, indicó que su denuncia se sustenta en que dicho evento, los funcionarios públicos y organizadores dejaron ingresar a la « corrida a los niños menores de 16 años. Hay un reglamento que impide el ingreso de estos niños ».
A través de la demanda, el colectivo solicitó a la Fiscalía que investigue los hechos, « esperemos que surja un elemento que indique que los Intendentes de Policía no puedan dar permisos sino se cumplen los requisitos previos ».
Guillermo Robayo, abogado patrocinador de la demanda, indicó que una de las consecuencias -de encontrar culpables- sería la destitución de las funciones y cárcel de 1 a 3 años, « nadie debe estar por arriba del reglamento y de las disposiciones ».
Fuente: El Telegrafo