La nouvelle Constitution de la ville de Mexico inclut désormais dans son article 18 des droits reconnus à tous les animaux. Le vote a eu lieu le 11 janvier 2017 en séance plénière.

Ce résultat extraordinaire a été obtenu à l’issue d’une campagne internationale concertée, rassemblant un grand nombre d’organisations de plusieurs pays parmi lesquelles, pour la France, No Corrida et la FLAC. Un courrier signé de toutes ces organisations avait été envoyé le 14 décembre 2016 au président de l’Assemblée constituante. Plusieurs cyberactions internationales ciblées sur les députés concernés s’étaient ensuite déroulées par le biais de Twitter avec le hashtag #VotaSiDerechosAnimalesCDMX (“votez oui aux droits des animaux de la ville de Mexico”).

Voici le texte qui a été rendu public : “Cette Constitution reconnait que les animaux sont des êtres sensibles et, de ce fait, doivent bénéficier d’un traitement digne. Dans la ville de Mexico, chaque personne a un devoir éthique et une obligation légale de respecter leur vie et leur intégrité. Par leur nature, ils sont sujets à une considération morale. Leur prise en charge relève d’une responsabilité commune.”

Reste à espérer que, parmi les multiples conséquences prévisibles de cet article de loi, on verra la disparition prochaine des corridas dans la ville de Mexico, où se trouve la plus grande arène du monde (52 000 places).

Roger Lahana
Secrétaire fédéral de la FLAC, président de No Corrida

La lettre envoyée au président de l’Assemblée constituante : cliquer ici (en espagnol et en français).
L’abréviation CDMX signifie “Ciudad Mexico” (ville de Mexico).

mexique
Iniciativa approbada derechos animales en la Constitucion CDMX

¡Victoria para los Animales!

#VotaSiDerechosAnimalesCDMX

Con 81 votos a favor quedando así: ” Esta Constitución reconoce a los animales como seres sintientes y por lo tanto deben recibir un trato digno. En la CDMX toda persona tiene un deber ético y obligación jurídica de respetar la vida y la integridad de ellos, que por su naturaleza son sujetos de consideración moral. Su tutela es de responsabilidad común “