Quand la passion aveugle s’oppose à la compassion et à l’indignation.
Après 5 décennies de quasi censure dans les médias, notre cause peut enfin s’exprimer et informer sur la réalité des corridas.
Ces aspects étaient jusqu’à présent soigneusement cachés pour ne pas choquer l’opinion publique…
C’est ce qu’on nous avons fait le 4 octobre 2012 : lors d’un débat contradictoire sur la corrida, Thierry Hély, secrétaire de la FLAC, était confronté à l’ancien ministre Jean-Claude Gayssot dans les studios de Radio Pays d’Hérault.
Dans ce débat parfois musclé, on peut mesurer l’ampleur de la passion aveuglante des aficionados qui frôle l’irrationnel et l’abscons le plus confus.
On pourrait résumer ainsi la réflexion maitresse de l’ancien ministre à propos du taureau : « Je t’aime au-delà de tout et je te respecte, c’est la raison pour laquelle je vais te torturer à mort à l’arme blanche ». Nous vous laissons juges…
Le Midi Libre s’est fait l’écho de ce débat, ainsi qu’Hérault Tribune :
>> lire l’article du Midi Libre.
>> lire l’article d’Hérault Tribune
Dans cet échange passionné, tout n’a pu être développé. Nous pensons en particulier à l’aspect enfants/corrida qui nous aurait permis d’évoquer les travaux du professeur Hubert Montagner sur ce sujet, et le collectif de psychiatres et de psychologues du docteur Jean-Paul Richier, dont les résultats sont sans équivoques.
Du côté taurin, nous avons une liste de psychiatres falsifiée…
Que choisissez-vous : l’honneur, ou le mensonge ?
Le samedi 24 novembre 2012, Alain Finkelkraut, dans l’émission « Répliques » de France Culture conduisait un débat intitulé « Face à la corrida » entre Elisabeth de Fontenay et Francis Wolff.
La philosophe Élisabeth de Fontenay, amie des animaux à la manière de Plutarque et Montaigne, mais pas spéciste, précise-t-elle, est radicalement anti-corrida. Le philosophe Francis Wolff aime la corrida au point d’en avoir fait un art de vivre et de penser. Il y trouve une magnifique illustration de la philosophie grecque. Le philosophe Alain Finkelkraut était neutre ou même hostile jusqu’à il y peu. Il a vu la première corrida de sa vie à Nîmes en septembre dernier, à l’occasion du seul contre six de José Tomas. Il en est ressorti « ébloui ».
Nous ne sommes plus ici dans l’un de ces répétitifs dialogues de sourds vulgairement injurieux où s’enlisent ceux qui ne savent, même pas, ce qu’ils disent. Quel que soit notre sentiment à l’égard de la perpétuelle polémique opposant les pour et les contre, apprécions, après l’avoir écouté ou réécouté ici, la hauteur de vue de ce débat de très grande qualité.
Francis Wolff s’est très courtoisement contenté de facilement « gagner aux points », comme il se dit d’un match de boxe. Son uppercut final est superbe.
http://www.franceculture.fr/emission-repliques-face-a-la-corrida-2012-11-24
J’ai écouté et ré-écouté la 19ème minute de l’entretien d’E. de Fontenay et F. Wolff, quand celui-ci se lance dans l’explication du rôle des ‘béta-endocrines’ (sic), mais ses hésitations et répétitions sont si nombreuses qu’on se demande si lui-même est convaincu de ce qu’il dit – et je ne crois toujours pas un mot de son laborieux conte de la corrida sous anesthésie.
Bravo la flac, non mais quelle honte d’avoir un ancien ministre francais qui dise par détournement que c’est normal de torturer une bête qui n’a rien demandé à personne…
laissé sur le site Midi Libre…
Monsieur Gayssot se comporte en vrai aficionado.
il ne craint pas de se contredire en évoquant l’horreur des élevages et des abattoirs et en rappelant ensuite son origine « rurale » avec la mort du cochon, le vécu de ses contacts avec la nature animale lui apparaissant comme une façon d’être crédible (entre autres non sens…par exemple les bovidés aoc ou non qui vont direct aux abattoirs)
tous les poncifs habituels sont au rendez-vous dans son discours, car comment justifier l’injustifiable ?
un animal, qu’il soit « de combat » ou non (s’il est dangereux, alors pourquoi l’élever que diable !), tué en public pour le plaisir, l’émotion, l’art, la tradition, etc…c’est le spectacle de la cruauté qui ne peut que pervertir l’âme quand on en jouit et le promeut.
quand on s’épanche sur l’extinction d’une race (!!!), alors il faut pleurer et agir de toute urgence pour ces espèces en danger qui disparaissent chaque jour de notre planète et dont bien peu parmi nos politiques s’émeuvent…puisqu’elles n’ont pas la « chance » d’être taureau !
tout ça n’est que verbiage, seul rempart ultime avant le triomphe d’une humanité cohérente et… humaine.
Monsieur Hély a posé les vraies questions, on attend les seules réponses…
aux français du nord et du sud d’exprimer leur ras-le-bol de cette odieuse exception à la loi punissant les sévices sur animaux.