5 jours et 400km en autonomie à travers les régions du sud de la France pour offrir un autre visage à la lutte contre la violence tauromachique.
Publié par Sylvain le 9 mars 2012.
Première Partie : Nîmes – Uchaud en passant par 4 arènes (50km).
Point de départ : parvis des arènes de Nîmes, le 23 février 2012 à 15h, un beau soleil m’accompagne.
Les journalistes du Midi Libre, très intéressés par ma démarche, ont écrit un article sympathique sur mon périple.
En fait je ferai pas mal de détours qui rallongeront mon parcours, mais à ce moment-là je ne le savais pas encore !
Allez, un dernier bye-bye à Nimeño… et c’est parti.
(PS : Moi aussi j’ai un collant, mais il n’est pas rose :-) , et je ne fais pas souffrir les animaux pour mon plaisir.)
Adieu « mundillo » de cruauté… pédalons vers des arènes sans violence !
Deuxième village traversé, symbolique : Rodhilan, où 95 de mes amis militants enchaînés ont été tabassés par des aficionados déchainés en octobre 2011.
Grosse émotion en découvrant pour la première fois ce nom « en vrai ».
Je prends un malin plaisir à demander des services aux bars aficionados rencontrés. De l’eau, ma route, des infos… Tout est bon pour déjouer leur méfiance. Puis dès qu’ils se sont lassés de moi, hop, je sors mon T-shirt « CORRIDA BASTA ! » pour faire des photos… :-D Petite vengeance personnelle dédiée à ceux qui se sont fait tabasser au nom des taureaux.
C’est là que ça c’est passé ; forte émotion… Déception aussi car ces arènes sont petites et vraiment moches. Et impossible de sortir mon T-shirt « corrida Basta » : un groupe méfiant se tient juste devant l’entrée de la honte. Marius Bonnaud n’a pas de quoi pavaner.
Allez, je quitte ce village à jamais entaché de violence pour me rendre dans une autre municipalité adepte de la cruauté. Vauvert… au diable tes tortionnaires ! Ton joli nom ne sied pas à tes arènes empreintes de sang innocent.
Elles ont du couter un max aux contribuables du coin ces arènes toutes neuves…. et tout ça pour quoi ? Le plaisir malsain de quelques-uns. Alors qu’il y aurait tant d’autres usages intelligents pour cet argent. Honte aux élus de ce village.
Voilà un beau message sous le panneau des arènes. Un message de paix, un sport sans violence, un beau soleil, une belle région qui a d’autres atouts que la cruauté à mettre en valeur. A quand l’évolution, messieurs-dames les Vauverdien(ne)s ? Vous aussi, abolissez la corrida !
Quatrième étape de la journée, le village de Vergèze. Mondialement connu pour sa source d’eau minérale, l’utilisation de l’argent que la société Perrier verse à la municipalité laisse malheureusement fort à désirer…
…puisqu’il sert, entre autres, à financer la cruauté tauromachique. BASTA les subventions à la violence !
50 km dans l’après-midi et 4 arènes reliées, c’est suffisant pour une mise en jambes. Il est temps de rejoindre ma famille à Uchaud pour y passer la nuit.
La suite très bientôt. ;-)
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