BIENVENUE aux nouveaux membres de la FLAC !

Ils sont 7… 7 d’un coup !

La FLAC se réjouit de l’adhésion de 7 nouvelles associations à ses principes, ses idées et ses objectifs.

7 structures de plus (et pas des moindres !) avec qui nous allons travailler de concert pour renforcer la lutte contre la cruauté des arènes.

7 appuis solides, motivés, divers, chacun luttant à sa façon contre la plus ignoble des barbaries légales (sic…) et constitutionnelles (resic…) envers les animaux qui subsiste encore dans notre pays.

Voici nos nouvelles associations-membres : bienvenue à elles à la FLAC !

ADDA (Asociacion Defensa Derechos Animal)

ASCR66 (Association des Cyclistes de la Route 66)

C.H.E.V.A.L. (Centre d’Hébergement pour Equidés Vétérans)

Convention Vie et Nature (Ecologie Ethique et Radicale)

CRAC-Europe (Comité Radicalement Anti Corrida pour la protection de l’enfance)

Fadjen (Taureau anti-corrida)

L214 (Ethique & Animaux)

 

Ces nouvelles adhésions portent à 17 le nombre d’associations adhérentes à la FLAC, et portera à plus de 300.000 (évaluation exacte en cours) le nombres d’adhérents fédérés. Cela va nous donner un poids de plus en plus important dans les négociations avec les différents acteurs concernés.

Nouvelles forces, nouveaux moyens, nouvelles idées, nouveau départ pour notre Fédération qui a le vent en poupe !

Vous aussi, aidez la lutte contre la cruauté en rejoignant l’une des associations membres de la FLAC ou adhérez directement.

NB : nous recherchons des bénévoles pour nous aider dans nos missions. Contactez-nous !

Grande avancée abolitionniste au Portugal

Le 8 mai , le mouvement pour l’abolition des corridas au Portugal (MATP) a été reçu par le 1er ministre de ce pays. Ceci fait suite à une  consultation populaire, lancée par le gouvernement et visant à identifier les causes les plus chères aux yeux de la population  portugaise.

Sur plus de 1000 causes évoquées, l’abolition de la tourada est la 2e préoccupation des portugais.

L’abolition de la “tourada” (corrida portugaise où le taureau n’est pas tué dans l’arène, mais peut passer 2 jours à agoniser au dehors, en attendant l’ouverture des abattoirs le lundi)  a été mentionnée par plus de la moitié des participants, ce qui classe cette abolition comme 2eme cause la plus importante pour les  portugais apres la résolution de la crise économique !
La FLAC, sollicitée par les associations portugaises, avait participé le 14 avril à une marche pour la cause animale à Lisbonne.
 
A quand la même consultation en France ? Nous aussi, nous voulons l’abolition à plus de 70 %.
 
 
>> Lire le communiqué de presse de MATP  (en portugais et en anglais)

La députée Cécile Dumoulin approuve la proposition de loi pour l’abolition de la corrida.

Grâce à l’efficacité de sa campagne “actions députés”, la FLAC vient de remporter une belle victoire.

Une nouvelle députée vient de co-signer la proposition de loi de Muriel Marland Militello et Geneviève Gaillard.

Cette proposition vise à abolir la pratique cruelle de la corrida sur l’ensemble de notre territoire.

Il s’agit de Mme Cécile Dumoulin, députée UMP des Yvelines, Première Adjointe au maire de Mantes-la-Jolie, vétérinaire de métier, membre du groupe d’étude “Protection des animaux”, Vice-Présidente du groupe “Entrepreneuriat au Féminin” entre autres.

Mme Dumoulin est particulièrement sensible à cette proposition et n’a pas hésité à donner son accord pour la cosigner. De par son métier -vétérinaire- et ses centres d’intérêt, Mme Dumoulin est bien placée pour connaitre la violence intolérable que constitue la corrida, et sa voix est importante pour porter haut notre message d’éradication de la cruauté des arènes.

Qu’elle en soit mille fois remerciée, n’hésitez pas à la féliciter.

Depuis sa restructuration en octobre 2011, la FLAC obtient des résultats concrets. Mais rien de tout cela ne serait possible sans votre soutien.

Même si il n’y parait pas, ces actions discrètes auprès des députés (voir l’explication sur la page “nos campagnes“) nécessitent des moyens financiers. Elles sont d’autant plus difficiles à financer que, contrairement à une grande manifestation, elles ne se voient pas du grand public.

Nous sommes actuellement à la recherche de financements pour continuer cette action. Merci de nous soutenir en adhérant ou en apportant votre contribution personnelle , même minime. Votre don est déductible à 66 % des impôts. Ainsi, un don de 40€ ne vous coûte en réalité que 13,60€.

Vous pouvez aussi adhérer par voie postale et apporter votre contribution par chèque.

Face à la souffrance des taureaux, votre soutien est fondamental !

Lettre de soutien international au maire de Bogota

Ce courrier signé par 22 organisations représentant 10 pays, dont le CRAC et la FLAC pour la France, pourrait entrainer l’abolition future des corridas en Colombie.

La lettre (en espagnol) indique :

En notre qualité d’organisations, fondations et groupes de différents pays qui travaillent pour l’abolition des corridas et pour la reconnaissance des droits des animaux, nous tenons à vous montrer notre soutien pour votre courageuse décision de ne pas financer de spectacles au cours desquels les animaux sont objets de moquerie, de maltraitance, de souffrance et de mort. Egalement, pour votre position de respecter la décision de l’Honorable Cour Constitutionnelle de Colombie qui a récemment décrété que les animaux sont des êtres sensibles et pour avoir reconverti les arènes de Santamaria – haut lieu bogotan- en un espace où seuls seront donnés des spectacles artistiques et culturels ayant trait à la Vie.”

En plus des félicitations et du soutien, la lettre communique aussi au maire le rejet unanime des corridas faussement décrites comme”non sanglantes“, que l’industrie taurine a proposées comme  alternative à l’abolition. Plus spécialement, la lettre déclare : “Nous devons vous faire savoir que le Mouvement Animal International est unanime à rejeter sans appel tout type de corridas y compris celles faussement décrites comme « non sanglantes » parce qu’elles portent préjudice à la dignité des animaux et leur causent – comme dans les corridas traditionnelles – des souffrances physiques et émotionnelles graves“. Le Mouvement Animal International formule l’espoir que le Maire ne se laissera pas influencer par le lobby pro corrida en  proposant un succédané pour satisfaire les aficionados, mais qu’il respectera la volonté de la majorité de la population de Bogota. Cette dernière a manifesté de façon évidente un rejet absolu des corridas sous toutes ses formes et opte pour l’abolition définitive.

 Liste des entités signataires :

  •  ADDA, Espagne
  • ADI, Royaume Uni
  • Amadea, Mexique
  • ANIMAL, Portugal
  • AnimaNaturalis, Equator 
  • AnimaNaturalis, Espagne
  • Aso. Potosina p.l. Dignidad Animal, Mexique
  • Asociación Revolución Antitaurina, Mexique
  • Asoguau, Venezuela
  • AVAT, Espagne
  • CAS International, Pays Bas
  • CRAC Europe, France
  • Equanimal, Espagne
  • FAACE, Royaume Uni
  • FLAC, France
  • Fundacion de Ayuda a los Animales, Espagne
  • Initiative Anti-Corrida, Allemagne
  • La Tortura No Es Cultura, Espagne
  • Naturaleza Animales, Mexique
  • Peru Anititaurina, Perou
  • PETA, USA
  • SOS Galgos, Allemagne

 Nous avons besoin de votre soutien pour continuer nos actions. Adhérer à la FLAC ne coute que 15€ dont 66 % sont déductibles de vos impôts.

La corrida sous toutes ses formes est interdite au Panama

La République du Panama a définitivement voté le 15 mars 2012 la loi visant à éradiquer et punir les mauvais traitements, la négligence et les actes de cruauté envers les animaux domestiques.

Cette loi stipule que toutes les corridas, y compris espagnole et portugaise, sont interdites.

 

La corrida est interdite au Panama depuis le vote définitif, le 15 mars 2012, de la loi protégeant les animaux domestiques des mauvais traitements, de la négligence et des actes de cruauté. Son article 7 inclut explicitement « n’importe quel type de corrida » dans cette interdiction.

Cette loi est loin de ne concerner que les courses de taureaux, puisqu’elle interdit également les combats de chiens, les courses d’animaux en général, et même l’utilisation des animaux dans les spectacles de cirque. En revanche les courses de chevaux et les combats de coqs restent autorisés par exception.

Selon l’organisation de protection animale  AnimaNaturalis, active en Amérique latine, il s’agit d’un « pas important pour le peuple panaméen en direction des droits des animaux, car à partir de maintenant il sera beaucoup moins difficile pour les groupes de défense des animaux d’atteindre de nouveaux objectifs ».

La République du Panama, pays situé au sud de l’Amérique centrale, a déjà une solide tradition de protection de la nature, puisque ce pays est connu pour avoir renoncé à entretenir une armée afin de dégager les budgets nécessaires à la protection de son environnement. C’est également le pays qui détient le record de la proportion de territoire protégée par des parcs naturels nationaux. Le pays restait cependant en retard sur la question de la maltraitance envers les animaux, retard largement comblé par cette loi qui en fait l’une des nations les plus avancées sur le sujet en Amérique.

L’espoir est maintenant que ce progrès contribue à aider les législateurs d’autres pays à avancer dans la même direction. La corrida est en effet de plus en plus contestée outre-Atlantique. Le Pérou a rayé la corrida de la liste des activités culturelles, et 60 à 65 % de sa population y est opposé. La municipalité de Bogota  en Colombie s’oppose à la tauromachie, et les habitants de la ville réclament un référendum sur le sujet.

L’Équateur interdit depuis 2010 les corridas aux moins de 12 ans sur tout son territoire, et 127 cantons sur 219 interdisent les spectacles qui « ont pour objectif de mettre un animal à mort » depuis un référendum de mai 2011. Au Venezuela, les courses de taureaux ne sont plus autorisées dans la capitale…

Espérons que l’Europe, et en particulier la France, ne soit pas absente de ce mouvement mondial de remise en cause d’une activité qui érige les souffrances d’un animal en spectacle.

Aidez-nous à continuer nos actions. Adhérez à la FLAC.