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La lettre d'info - 28 mars 2024

Manifestation “La corrida c’est la violence” à Madrid le 27 mai

Chers amis,

Agenda

Jour et heure : 27 mai 2018 à partir de 11 h

Lieu de départ : Statue équestre de Carlos III, Place Puerta del Sol, Madrid

  • 11 :00 : Mise en place de la performance (voir plus bas)
  • 11 :45 Rencontre avec la presse
  • 12 :00 Performance avec 500 personnes et lecture du manifeste officiel
  • 12 :15 Début de la manifestation
    Direction de la manifestation  : Place Puerta del Sol / Carrera de San Jerónimo
    Trajet : Puerta del Sol – Carrera de San Jerónimo – Plaza las Cortes – Fuente de Neptuno – Paseo del Prado – Plaza Museo Reina Sofía
  • 13 :00 Lecture de manifestes. Un TweetStorm live sera organisé.
  • 14 :00 Fin de l’événement.

Communiqué de presse

Appel à une manifestation massive à Madrid
sous le slogan “La tauromachie c’est la violence”

  • Plus de 180 organisations manifesteront le Dimanche 27 mai pour demander la fin des combats de taureaux sous toutes leurs formes.
  • En 2017, les mêmes organisateurs ont pu réunir plus de 30 000 personnes.
  • Cette année, une performance spectaculaire aura lieu avec un demi-millier de militants qui briseront des banderilles générant un énorme nuage rouge, qui symbolise le sang de plus de 20 000 animaux qui meurent chaque année dans des combats de taureaux en Espagne.
  • Des personnalités du monde de la culture et des politiciens ont soutenu publiquement cette manifestation.

Des milliers de personnes marcheront dans le centre de Madrid ce Dimanche, lors d’une manifestation qui réunira plus de 180 organisations, pour exiger l’abolition des combats de taureaux sous toutes leurs formes.

L’action débutera à midi, place Puerta del Sol avec une performance visant un haut impact médiatique. Un demi-millier de militants réaliseront un happening spectaculaire sous le slogan “Tauromaquia Es Violencia” (la tauromachie c’est la violence). Les participants briseront des banderilles emplies de poudre rouge qui formeront un énorme nuage symbolisant le sang de plus de 20 000 taureaux, vaches, veaux et génisses qui meurent chaque année lors de célébrations tauromachiques en Espagne.

Ensuite, une manifestation débutera place Puerta del Sol et se déplacera suivant le parcours Carrera de San Jerónimo – Plaza las Cortes – Fuente de Neptuno – Paseo del Prado – jusqu’à atteindre la Plaza del Museo Reina Sofía, où des manifestes seront lus.

Les organisateurs espèrent dépasser la participation de l’an dernier, qui a été estimée à 30 000 personnes.

L’événement est organisé par 11 associations espagnoles et internationales de défense animale, avec le soutien financier de 6 organisations. À ce jour, plus de 165 organisations de toute l’Espagne et d’autres pays nous ont rejoints. De plus, cette action est soutenue par le parti politique EQUO et par l’Association Parlementaire de Défense des Droits des Animaux (APDDA).

Des personnalités du monde de la culture ont montré leur soutien, parmi lesquelles les circassiens André-Joseph et Sandrine Bouglione, le comédien français Rémi Gaillard, la journaliste Yolaine de la Bigne, le journaliste et fondateur du parti REV Aymeric Caron, la chanteuse du groupe Amistades Peligrosas, Cristina del Valle, l’actrice et chanteuse Beatriz Rico, le guitariste Nando de La Fuga, l’écrivain Rosa Montero, l’actrice Dunia Rodríguez, l’acteur David V. Muro, l’actrice Emma Ozores, le chanteur Niño de Elche, l’écrivain Lucía Etxebarria, le groupe musical Green Valley, le vainqueur du show télé populaire Operación Triunfo Ainhoa Cantalapiedra, les youtubers Moi Camacho et Roma Gallardo et l’écrivain Pilar Eyre, parmi d’autres.

Des politiciens de différents partis ont également exprimé leur soutien, tels que les eurodéputés Carolina Punset (Ciudadanos), Florent Marcellesi (Equo) et Xabier Benito (Podemos) ; les députés espagnols Jorge Luis Bail (Equo), Juantxo López de Uralde (Equo), Rosa Martínez (Equo), Jaume Moya (In Comú Podem), Aina Vidal (In Comú Podem), Joan Mena (In Comú Podem), Teresa Jordá (ERC) et Joan Capdevila (ERC) ; et les sénateurs Vanessa Angustia (In Marea) and Ester Capella (ERC).

Pour les organisateurs, la tauromachie c’est la violence parce qu’elle implique l’utilisation de la force pour produire des blessures graves à des êtres sensibles, avec le seul but d’en faire un spectacle. Il est scientifiquement prouvé que les animaux souffrent intensément au niveau physique et émotionnel dans tous les spectacles tauromachiques, c’est pourquoi nous exigeons la fin de ces pratiques sous toutes leurs formes” déclare José Enrique Zaldívar, vétérinaire et co-porte-parole de la manifestation.

De plus, les organisateurs rappellent que l’Association nationale des entrepreneurs de la tauromachie espagnole reconnaît que la corrida est économiquement en banqueroute. Elle ne subsiste que grâce à de larges subventions d’argent public versées par l’Union européenne, l’Etat espagnol, les communautés autonomes et les mairies.

“Selon le dernier sondage mené par Ipsos Mori, seulement 19 % des Espagnols soutiennent la tauromachie, et seulement 7 % chez les jeunes. Pourtant, elle continue à être subventionnée avec de l’argent public au détriment des besoins sociaux réels de notre pays” dit Laura Gonzalo, également porte-parole de l’événement.

D’après le même sondage, le soutien de cette activité a décru ces dernières années de 30 % à 19 %. De plus, 84 % des jeunes âgés de 16 à 24 ans rejettent la tauromachie, affirmant qu’ils sont “peu » ou « pas du tout » fiers de vivre dans un pays où la corrida est une tradition culturelle.

Le secteur de la tauromachie reçoit des millions d’euros de subventions publiques chaque année et cela sera probablement le cas jusqu’à ce que les combats de taureaux disparaissent. À titre d’exemple, les données suivantes montrent le déclin du secteur de la tauromachie en Espagne.

Selon les statistiques 2017 officielles pour l’Espagne :

  • Dans la période 2007-2017 le nombre de corridas traditionnelles dans des arènes espagnoles a décru de 57 % (il y en avait 3651 en 2007 et 1553 en 2017).
  • 76 % des arènes espagnoles n’ont pas été utilisées pour des corridas.
  • Seulement 7.2 % des professionnels de la corrida – toreros, novilleros (toreros débutants), rejoneadors (toreros à cheval), équipes – ont réussi à « travailler » dans une arène : seulement 18 % des toreros, seulement 3.8 % des novilleros, et seulement 13 % des rejoneadors.
  • Sur les 1329 élevages de taureaux destines aux corridas (données du Ministère de la culture espagnol, celles du ministère de la Culture n’en indique que 934), 76.2 % n’ont vendu aucun animal pour des corridas en Espagne.

Le collectif organisateur de la manifestation pense que le temps est venu de lancer un débat sérieux sur la corrida, toujours soutenue financièrement alors que la crise économique est à son pire niveau. Les citoyens exigent, en grande majorité, une société plus juste et plus empathique, clairement contre la souffrance et les sévices infligés aux animaux, parmi lesquels la corrida est l’une des causes les plus répandues en Espagne.

Revendications

Pour les raisons exposées, les organisateurs de cette grande manifestation demandent l’abolition de toutes les festivités tauromachiques, sans exception et, à titre d’avancées intermédiaires, revendiquent également :

  1. L’élimination de tous les spectacles tauromachiques des listes de patrimoine culturel et d’intérêt culturel de l’Espagne.
  2. L’élimination de toutes les subventions et aides à la corrida avec des fonds publics.
  3. L’interdiction de participation à des spectacles de combats de taureaux ou à des écoles de tauromachie pour tous les jeunes de moins de 18 ans, conformément aux recommandations du Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU, l’autorité mondiale sur les droits des enfants, qui le 22 janvier ont pressé l’Espagne de prohiber la participation des enfants de moins de 18 ans en tant que toreros ou que spectateurs de corridas (cf Concluding observations on the combined fifth and sixth periodic reports of Spain, passage concerné du document Section E Violence against children Bullfighting : “In order to prevent the harmful effects of bullfighting on children, the Committee recommends that the State party prohibit the participation of children under 18 years of age as bullfighters and as spectators in bullfighting events.” Page 7 article 25).

FIN

Contacts presse (espagnol)

  • José Enrique Zaldívar (+34 629 223 720)
  • Laura Gonzalo (+34 657 558 687)

Contacts presse (autres langues)

  • Français : Roger Lahana (+33 6 11 54 02 83)
  • Allemand, hollandais : Marius Kolff (+31 6 270 23 625)
  • Anglais : Marta Esteban (+34 606 300 906)

Comité d’organisation

Tauromaquia es Violencia est un collectif d’organisations de défense animale comprenant Animal Guardians, AnimaNaturalis, Asociación de Veterinarios Abolicionistas de la Tauromaquia y del Maltrato Animal (AVATMA), CAS International, Colectivo Antitaurino y Animalista de Bizkaia (CAAB), Gladiadores por la Paz, No Corrida, Plataforma La Tortura no es Cultura (LTNEC), STOP Tauromaquia, Piztiak et le sanctuaire Animal Wings of Heart.

Sponsors

FLAC, Fondation Assistance aux Animaux, League Against Cruel Sports, PETA, SNDA y WWAR

Soutien d’entités politiques

Parti EQUO et Association Parlementaire de Défense des Droits des Animaux (APDDA)

Organisations adhérentes (166)

Voir www.tauromaquiaesviolencia.com/adhesiones/

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