La foule veut la mort ! La preuve par l’image…

Bien souvent, honteux, les amateurs de corrida n’osent pas avouer l’importance de la mort du taureau. Ils le nient avec aplomb :  “Non, on ne va pas aux arènes pour voir mourir un taureau !  Ce n’est pas important, ce qui compte avant tout, c’est la beauté et le faste de la corrida !”  Combien de fois l’avons nous entendu.  Quel mensonge !  Pour s’en convaincre, il suffit de visionner ce court extrait saisissant du film d’amateur Juste pour le plaisirDans ces images, la jubilation et l’extase du public qui accompagnent par ses applaudissements la lente agonie du pauvre animal en est la preuve spectaculaire.

Oui, la mort du taureau procure bel et bien une jouissance pour ce public dénué de toute compassion. Le célèbre directeur des arènes de Nîmes Simon Casas, ne disait-il pas, dans l’un de ses livres :

«Le taureau est né pour aimer…

Faire l’amour au taureau, c’est sûr, c’est impudique, c’est beau, il vient vers vous, pas pour vous encorner, mais pour aimer !

La muleta tirée sur le sol comme une langue qui inviterait pour un profond baiser, le spectateur se fait voyeur, c’est à un coït que l’on assiste, un orgasme collectif, à Bayonne la corrida est vaginale…»

Simon CASAS, Taches d’encre et de sang, Editions au Diable de Vauvert.

Sans commentaire… Pour les psys, il y a vraiment de la matière première…

L’intégralité du Juste pour le plaisir ci-dessous. LE FAMEUX COURT EXTRAIT DE 5mn 30 A 6 mn 40 !  A VISIONNER ABSOLUMENT !

gladiateurs

À lire de toute urgence : “Corrida, culture de la violence” de Francis Allouchery, ancien secrétaire de la FLAC.

Corrida, culture de la violence.

La propagande des taurins – incapables de défendre la tauromachie sur le fond – s’oriente surtout sur des querelles et des attaques sur la forme… Et des digressions, notamment sur le caractère “violent” des manifestations et actions militantes anti-corrida. Un comble pour une lutte ancrée dans la défense des valeurs du respect du vivant, contre le sadisme mortifère de la tauromachie !

 

Et non seulement les opposants à la torture animale se voient montrés du doigt et qualifiés de “terroristes” mais, loin de tout sens de la contradiction, les mêmes taurins menacent, ricanent à l’idée de lâcher les taureaux sur les manifestants, applaudissent aux coups de matraques des forces de l’ordre, voire invitent les manifestants à se mesurer physiquement à eux ! Pourquoi ces appels à la brutalité ? Et pourquoi la lutte contre la corrida doit elle toujours veiller à se réaliser dans l’action non-violente ?

Les taurins ont une vision particulière de leur propre culture : l’expression d’une passion minoritaire qu’ils souhaitent immobile face à l’évolution des moeurs et de la société, figée à jamais.

Cette culture tauromachique est, par essence même, centrée sur la violence. Elle cultive la violence (cultiver vient du latin “colare”, signifiant tout à la fois cultiver ET honorer) par la promotion d’une vision de l’homme dominateur, empli de bravoure face au danger, prêt à mourir pour défendre ce qu’il pense être le sens de sa vie… On sait que ces valeurs sont biaisées et que le rapport de force pèse toujours en défaveur de l’animal, de l’autre, du plus faible et de l’exploité… C’est bien le propre de toutes les cultures et sociétés honorant force et violence que de soigneusement veiller à ce que le combat puisse toujours être inégal. Ce que d’ailleurs les taurins reconnaissent, notamment par la voix du philosophe Francis Wolff qui verrait en l’organisation d’un combat à armes égales entre le tueur de taureaux et sa victime désignée “la véritable barbarie” …

On le constate avec la statue érigée à la mémoire du matador Nimèno II, l’aficion est tout disposé à statufier et rendre un culte à ses héros. Cette culture entoure la violence, ses acteurs et leurs armes, d’un prestige choquant. Mais, justement, reconnaître à cette violence et ses auteurs un caractère prestigieux, c’est reconnaître que leurs valeurs sont illusoires : la définition étymologique du mot latin “praestigiosus” est “qui fait illusion” ! L’action présentée au coeur des arènes est illusoire, elle trompe celles et ceux qui cèdent à sa tentation. Et cette tentation de la violence, de la brutalité et du supplice inscrit les taurins dans un cercle véritablement vicieux : dès lors que le sang a été versé pour une cause (une prétendue cause) celle-ci devient désormais sacrée. Il faudra encore et encore continuer à manier l’épée et verser plus de sang pour que l’on ne puisse dire, à aucun moment, que les premières victimes (animales ou humaines) ont été tuées en vain !

Dans la tauromachie c’est la violence qui donne un caractère quasi sacré à la culture défendue par les aficionados, et non l’inverse.

En toute logique, pour les adeptes de cette pratique, abreuvés de cette culture, si la corrida – par sa violence – est sacrée (sinon elle ne serait pas défendable), ses opposants et leur non-violence deviennent un véritable sacrilège. L’anti-corrida mérite alors tous les anathèmes, les accusations, les insultes et les condamnations…

Déni, inversion des valeurs, manipulations du sens des mots, du vocabulaire et des notions, refus de prendre en compte les évolutions de la connaissance du vivant pour mieux s’enfermer dans une vision fantasmée de la culture, de la tradition, de l’homme et de l’animal : la culture tauromachique – qui est une culture de la violence – a un besoin impérieux de se doter d’une construction idéologique permettant à ses adeptes et promoteurs de justifier leurs actes ou du moins les actes de leurs héros. Elle créé notamment sa propre morale en oubliant volontairement que les principes éthiques, la morale, les valeurs peuvent et doivent dépasser les limites imposées par les cultures et les communautés, aussi fermées soient-elles. Emmanuel Levinas a écrit “La morale n’appartient pas à la culture : elle permet de la juger”.

Cette violence au centre de la corrida, dont elle se nourrit et qu’elle promeut tout à la fois doit toujours être mise en lumière, pour mieux être combattue. Il s’agit d’une violence faite à l’animal, on le sait, mais aussi d’une violence faite à l’homme, à l’enfance, à la société et une dangereuse perversion des valeurs.

C’est pour tout cela que l’abolition est non seulement souhaitable, mais inéluctable… Et que l’opposition à la corrida doit pour triompher rester la revendication d’une action non-violente, construite, argumentée et toujours déterminée face à une culture tauromachique dont la mort , la souffrance et le sang sont les fondements.

 

Francis Allouchery, secrétaire de la FLAC

Enfance pervertie. Images insoutenables !

01/10 : Une brève dans Le Midi Libre édition régionale.

RTL.be a relayé l’information sur son site internet ainsi que La Meuse, un autre journal de nos amis belges.

Le 28/09, c’est au tour de Néo Planète de diffuser ces images.


Grâce au lien ci-dessous, vous découvrirez l’horreur de ce que l’on apprend à des enfants toreros lors d’entrainements dans les pays taurins. Pour découvrir la vérité, il est indispensable de voir ces images ! Et encore, ces images ne sont pas les pires…

Et surtout ne vous faites pas d’illusion, toutes ces atrocités mêlant des enfants toreros ont lieu, loin des regards, dans les écoles taurines françaises, qui sont subventionnées avec l’argent des contribuables, à leur insu… Et pendant ce temps là, on ose fermer des établissements scolaires dans certaines régions de France…

La corrida, c’est cela aussi. IL NE FAUT JAMAIS L’OUBLIER !

Pour des raisons éthiques et dans le cadre de la protection de l’enfance, nous espérons que les candidats de chaque parti politique se prononceront et se positionneront sur ce scandale absolu et insupportable qui dénature l’enfance !

AVT_Albert-Jacquard_7052Si, le grand humaniste Albert Jacquard, anticorrida notoire qui vient de nous quitter avait vu de telles images, il aurait été saisi d’effroi !  La FLAC en profite pour lui rendre hommage. Sa parole nous manquera beaucoup…

 

Un Observatoire taurin emploie des méthodes mafieuses !

A deux reprises, un Observatoire taurin a employé des méthodes mafieuses pour arriver à ses fins.

Rappelez-vous, en 2010, peu de temps avant le deuxième tour du vote pour l’abolition de la corrida en Catalogne espagnole, une liste falsifiée de politiques français avait été adressée aux députés catalans afin de les influencer… La presse s’était fait l’écho de cette liste mensongère.

Deux ans plus tard, ce fut au tour d’une autre liste falsifiée de psychiatres, initiée par ce même Observatoire avec la complicité d’un psychiatre toulousain aficionado, dans le but de démontrer les vertus de la corrida sur les enfants… Un comble !  Une fois de plus, la presse s’en était fait l’écho.

Retrouvez tous les détails de ces méthodes mafieuses, AINSI QUE LA PRESSE QUI EN PARLE.

En cette période où cet Observatoire se vante d’être très actif dans les projets actuels d’inscription de la corrida dans le Patrimoine Immatériel de l’Espagne, afin d’obtenir par la suite l’inscription de la corrida à l’UNESCO, il serait URGENT de remettre en lumière ces méthodes scandaleuses !  Cet Observatoire, en France, est aussi à l’origine de l’inscription de la corrida à l’inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel.

Conclusion, pour cette inscription en France, un ministère prestigieux comme celui de la culture, a négocié avec un Observatoire taurin utilisant des méthodes mafieuses  Quelle honte pour notre pays !

Mais heureusement, alertés par la FLAC, des médias, après investigation, ont relaté ce véritable scandale !

Un Ministre en exercice signe la pétition du Professeur Hubert MONTAGNER !

Avec les Députés Laurence Abeille et Yves Cochet
Avec les Députés Laurence Abeille et Yves Cochet

Lors des journées d’été d’Europe Ecologie Les Verts qui viennent de s’achever à Marseille, la FLAC, pour la deuxième fois après Nîmes… tenait un stand d’information.

Avec le Secrétaire national d'EELV Pascal Durand.
Avec le Secrétaire national d’EELV Pascal Durand.

A l’issue de ces rencontres à Marseille très fructueuses pour la FLAC, nous avons obtenu la confirmation selon laquelle une nouvelle Proposition de Loi contre la corrida sera prochainement déposée à l’Assemblée Nationale.

Durant ces journées d’été, la pétition du Professeur Hubert Montagner, membre du Comité d’honneur de la FLAC, demandant l’interdiction des enfants de moins de 16 ans lors de corridas, recueillit les signatures de plusieurs personnalités politiques.

Parmi les signatures, celle du Ministre Délégué Chargé du Développement Pascal CANFIN, qui, après avoir lu soigneusement la pétition, apposa sans hésiter sa signature.

La caution d’une sommité scientifique spécialiste de l’enfance, assurément, fut déterminante.

Personnalités politiques signataires de la pétition initiée par le Professeur Hubert MONTAGNER lors des Journées d’été d’EELV à Marseille  :

  • Pascal CANFIN :  Ministre Délégué Chargé du Développement
  • Laurence ABEILLE :  Députée du Val-de-Marne
  • Barbara POMPILLI :  Députée de la Somme et Présidente du Groupe EELV à l’Assemblée Nationale
  • Yves COCHET :  Député du Val d’Oise
  • Catherine GREZE :  Députée Européenne
  • Sandrine BELIER :  Députée Européenne
  • Yannick JADOT :  Député Européen
  • Jean-Luc BENNAHMIAS :  Député Européen
  • Jean-Vincent PLACE :  Sénateur de l’Essonne et Président du Groupe EELV au Sénat
  • Marie-Christine BLANDIN :  Sénatrice et Présidente de la Commission de la Culture et de la Communication
  • Yves CONTASSOT :  Conseiller de Paris
  • Guy HASCOET :  Président Groupe EELV/Bretagne
  • Pascal DURAND :  Secrétaire national d’EELV

Médias qui ont couvert l’événement :

Nous précisons, et c’est bien connu, que le contenu d’un article de presse ne reflète pas forcément ce qui a été dit lors d’un interview.