Une grande agence de communication et la FLAC condamnent la corrida !

BETC, grande agence de communication française et la FLAC condamnent la corrida grâce à un film extraordinaire. Ce dernier met en exergue de manière hautement symbolique la désuétude de cette pratique cruelle d’un autre âge.

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BETC, auteur de ce petit film percutant, compte sur notre Fédération pour le diffuser de manière maximale grâce à nos réseaux sociaux, nos nombreux partenaires et toutes les personnalités sympathisantes. Le but, avec ce film et la pétition de 30 millions d’amis, membre de la FLAC  : sensibiliser les politiques sur cette pratique ignoble et dégradante, interdite sur 90 % du territoire mais encore autorisée en France malgré une très large majorité de Français opposés à la corrida selon tous les sondages.

Nous comptons sur vous !

Merci.

Corrida et Festival de Cannes ! La polémique commence à enfler…

Cette année, le cinéaste espagnol Pedro ALMODOVAR sera le président du jury du Festival de Cannes qui débutera le 17 mai prochain. Mais hélas, compte tenu de cette époque où l’on n’a jamais autant parlé de souffrance animale, il s’avère que ce grand metteur en scène est aussi un farouche aficionado. N’hésitant pas, à travers certains de ses films, à comparer la mort du taureau à une jouissance sexuelle… Sans parler du fait qu’il a fait torturer et mettre à mort six taureaux dans son film “Parle avec elle”. Éthiquement, et quand on connait le nombre considérable de comédiennes et de comédiens opposés à cette pratique cruelle, est-ce concevable ?

Pour cette raison, une PÉTITION d’indignation a été lancée le 5 février dernier par le blog Psychanalyse et animaux. Celle-ci a rencontré un tel succès que beaucoup de médias, dont l’AFP, s’en sont emparés. Voir la revue de presse dans la colonne de droite.

En parallèle, afin d’obtenir son soutien, l’association No Corrida, membre de la FLAC et en étroite relation avec les anticorrida espagnols, adresse un message à l’actrice fétiche du président du jury, Rossy de PALMA, viscéralement opposée à la corrida.

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Mais il n’est pas exclu que depuis, ce grand cinéaste au talent reconnu, ait un peu évolué sur sa passion sanguinaire ? Après tout, il existe bien des aficionados repentis et même d’anciens toreros qui, écoeurés par tout ce sang et cette souffrance dans les arènes, ne cachent plus désormais leur aversion pour la corrida.

Peut-être serait-ce le cas, un jour, pour Pedro ALMODOVAR ? Nous voulons le croire et l’espérons de tout coeur.

Accès direct à la pétition : Renoncez à l’aficionado Almodovar comme président du jury du Festival de Cannes

Communiqué de La Tortura No Es Cultura au sujet de l’annulation de l’abolition de la corrida en Catalogne

Le tribunal constitutionnel espagnol vient d’annuler l’abolition de la corrida en Catalogne

20 octobre 2016 – La plateforme La Tortura No Es Cultura (LTNEC, rassemblant une quarantaine d’associations de protection animale en Espagne) estime que cette décision du Tribunal constitutionnel (TC), dont l’impartialité des membres a été mise en cause à de nombreuses occasions, est basée sur des considérations politiques. La preuve en est que dans les îles Canaries, les corridas ont été supprimées il y a de nombreuses années et que cela n’a posé aucun problème constitutionnel à personne, ni qu’aucun recours en justice n’a été lancé.

Cette décision est profondément malheureuse en ce qu’elle affecte la plus haute expression démocratique, une initiative populaire législative, qui n’est pas contestable. Un recours devant des courts internationales est prévu pour défendre ce droit fondamental.

Les corridas ne seront pas de retour en Catalogne à court et moyen terme pour trois raisons principales :

1 – L’arène Monumental est régie par une ordonnance qui n’autorise aucune corrida, comme vient de le confirmer la maire Ada Colau ; les deux autres arènes possibles, Olot et Tarragona, ne sont pas aux normes, ce qui signifie qu’elles devraient demander une rénovation.

2 – La réglementation des corridas reste définie par les Communautés Autonomes, qui peuvent modifier les règles de sorte à rendre cette pratique sans intérêt pour les spectateurs.

3 – Le Gouvernement Catalan a déjà fait savoir qu’il n’appliquerait pas une telle décision.

Le Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies a explicitement requis dans ses rapports concernant plusieurs pays tauromachiques de protéger les enfants et les adolescents des violences physiques et mentales des corridas.

La plateforme LTNEC travaillera en coordination avec le mouvement animal catalan PROU, à l’origine de l’initiative législative populaire qui a abouti à l’abolition de la corrida en Catalogne.

Nous trouvons extrêmement grave que le juge Encarna Roca et le TC aient ignoré les intérêts des enfants et les recommandations spécifiques de l’ONU. Nous sommes convaincus que Barcelone, reconnue par l’Unicef ville amie des enfants depuis 2007, restera une pionnière dans les politiques publiques sur la protection des animaux et l’enfance, et prendra les décisions nécessaires pour continuer à rester un exemple en la matière.” a déclaré le Dr Núria Querol, Professeur à l’Université de Barcelone et conseillère experte sur la violence pour le FBI.

La présidente de LTNEC, Marta Esteban, a déclaré : “Ceci est une attaque contre la plus haute expression de la démocratie, ce qui est une honte pour nous au niveau mondial. Il s’agit d’une décision prise par un tribunal dont l’impartialité a été mise en cause à de multiples reprises. Le temps montrera que la volonté du peuple ne peut pas être sapée et que les corridas ne reviendront jamais en Catalogne.”

Le responsable des relations institutionnelles de LTNEC, Sergio Torres, pense que “si l’opinion de la population, qui a librement exercé son droit démocratique par une ILP (initiative législative populaire) afin de supprimer des spectacles cruels, est remise en cause, la protection de la culture imposée par l’Etat central ne peut pas être une excuse pour protéger cette industrie rejetée par une majorité sociale.”

LTNEC va prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer que s’imposeront la volonté du peuple, qui exige chaque jour partout en Espagne toujours plus de protection contre les sévices subis par les animaux lors de spectacles, ainsi que la protection de l’enfance de la violence des corridas comme requis par le Comité des Droits de l’Enfat de l’ONU et la dénonciation de l’utilisation de fonds publics pour subventionner cette activity cruelle et malfaisante.

La plateforme LTNEC est composée des organisations suivantes : ADDA, ALBA, ALMA ANIMAL, ANAA, ANDA, ANIMANATURALIS, APAP ALCALÁ, APADAT Toledo, ASOCIACIÓN ANADEL, ASOCIACIÓN ANIMAL, ASOCIACIÓN CIUDADANA DE DEFENSA DE LOS DERECHOS DE LOS ANIMALES (ACDDA) ASOCIACIÓN UNIVERSITARIA CONTRA EL ESPECISMO (AUCE), ASOCIACIÓN LAS NIEVES, ASOCIACIÓN RESCATE DE CABALLOS WINSTON, ASSOCIACIÓ ANIMALISTA DE MANLLEU, AVATMA, CAS INTERNACIONAL, CEPA, ECOLOGISTAS EN ACCIÓN, EQUO, EVOLUCIÓN, FUNDACIÓN DE AYUDA A LOS ANIMALES (FAA), FAADA, FEDERACIÓN DE ASOCIACIONES DE PROTECCIÓN ANIMAL DE LA COMUNIDAD DE MADRID (FAPAM), FEBA, FUNDACIÓN ALTARRIBA, GALGOS SIN FRONTERAS, GEVHA, JUSTICIA ANIMAL, LA VOZ ANIMAL, MIS AMIGAS LAS PALOMAS, PERRIGATOS EN APUROS, PLAGDA, PLATAFORMA DIGNIDAD ANIMAL, PLATAFORMA DEFENSA ANIMAL EXTREMEÑA, PARTEI MENSCH UMWELT TIERSCHUTZ, PROA, SOS GALGOS Y SPAP MADRID.

Traduction en français : Roger Lahana

Francis Cabrel sur la corrida : “Tout ça pour aller à la torture et en public”

Interview de Francis Cabrel par Nikos Aliagas au sujet de la chanson “La corrida” (émission 50′ inside, TF1)

Francis Cabrel : Celle-là, je la chante toujours avec autant de conviction.
Nikos Aliagas : Et de plaisir.
FC : Oui, de plaisir.
NA : Elle vient d’où, cette chanson ?
FC : Je passe tous mes étés sur la côte landaise et je ne vais donc pas aux corridas sauf qu’un jour quelqu’un me dit “mais quand même, viens avec moi, je vais t’expliquer”.
NA : La tradition…
FC : La tradition… Donc je suis allé dans cette arène, à Bayonne, et en sortant j’étais quand même assez troublé, vraiment mal à l’aise et quelques heures après, la chanson est arrivée.
NA : Est-ce que ce monde est sérieux, c’est une question qu’on peut toujours se poser ?
FC : Ah oui, c’est sûr, mais l’animal, là, du coup, se la pose vraiment parce que c’est à n’y rien comprendre. On l’a élevé dans les meilleures conditions, on en a fait un champion, tout ça pour aller à la torture, et surtout en public, qui plus est.
NA : Vous avez reçu des lettres, des gens qui n’étaient pas contents, j’imagine ? Parce que la tauromachie a aussi ses partisans.
FC : Oui, j’ai eu tous les opposants, les gens qui n’étaient pas contents. Bon, j’admets, on peut en discuter, il n’y a pas de problème. Mais je la chante toujours.

Le Dalaï Lama, anticorrida bien sûr

Alors que le Dalaï Lama est en visite en France en cette mi-septembre 2016, il est bon de rappeler que le 15 août 2011, Muriel-Marland Militello, première députée à avoir déposé une Proposition de Loi pour l’abolition de la corrida, le rencontra afin de le remercier pour sa dénonciation sans faille de cette ignoble cruauté. Evidemment, les aficionados ne s’en vantent pas…

Madame Militello avait remis au Dalaï Lama une statue représentant un taureau blanc, en signe de son engagement continu pour la lutte contre toute forme de cruauté envers les animaux, et en particulier pour l’abolition de la corrida. Cette statue lui a été remise au nom des associations de protection animale et des 108 parlementaires abolitionnistes français.

Lors de sa visite à Toulouse, le Dalaï Lama a, par ce symbole, réaffirmé son engagement viscéral contre la tauromachie, « pratique cruelle » qu’il juge « en contradiction avec l’esprit d’équanimité qui est en train de se développer de nos jours dans les sociétés ».

Cette remise a eu lieu à l’issue d’une audience où Muriel Marland-Militello représentait le groupe d’amitié France-Tibet de l’Assemblée nationale lors de cette audience. Le Dalaï Lama a rappelé que la culture ne pouvait en aucun cas être un prétexte à la violence et à la cruauté.

En cette année où, sur la scène nationale, une obscure commission administrative cherche, de manière infamante pour la culture, à inscrire la tauromachie au patrimoine culturel immatériel, cette cérémonie a mis en lumière combien l’abolition de cette pratique d’un autre âge constitue un combat humaniste dont dépendent l’image et la crédibilité de la France dans le monde.

Ce taureau blanc, sculpté par la prestigieuse maison portugaise Vista Alegre, remis au Dalaï Lama par une parlementaire française, rappelle que la lutte contre la torture tauromachique unit, dans le monde entier, une majorité de plus en plus importante d’êtres humains.

Le bouddhisme est, par essence même, opposé à toute forme de maltraitance animale et donc anticorrida, comme le rappelle entre autres le moine-philosophe Matthieu Ricard, traducteur officiel du Dalaï Lama, dans son livre “Plaidoyer pour les animaux – Vers une bienveillance pour tous” et lors de ses nombreuses conférences.